L'accord a été négocié entre le gouvernement de transition et une coalition de chefs rebelles dans la capitale du Soudan du Sud, Juba.
Sa force réside dans la bonne volonté des deux parties [d'aller à la paix].
Sa faiblesse est que le Soudan tente une expérience audacieuse de démocratie au milieu de crises croisées sans pratiquement aucune aide internationale.
En août 2019, les dirigeants militaires et civils du Soudan ont accepté de cohabiter dans un gouvernement de transition, répondant ainsi à une demande centrale des manifestants qui avaient renversé la dictature de 30 ans du président Omar al-Bashir.
La priorité absolue était de mettre fin aux guerres qui avaient longtemps ravagé le pays.
Les rebelles étaient convaincus de la sincérité des membres du cabinet civil, dirigé par le Premier ministre Abdalla Hamdok.
Ils ne faisaient pas confiance aux généraux, en particulier au général Mohamed Hamdan Dagolo, dit "Hemeti", dont les troupes avaient mené de terrifiantes campagnes anti-insurrectionnelles.
L'accord a été conclu après presque un an de pourparlers de paix.
Le président militaire du conseil de transition, le général Abdel Fattah al-Burhan et son adjoint, Hemeti, ont besoin de la légitimité internationale qui découlerait d'un accord.
Mais leur approche préférée est celle de la division et de la règle : offrir de l'argent et des emplois à des chefs rebelles individuels pour les coopter un par un.
Des décennies de cette stratégie avaient divisé les forces rebelles selon des critères ethniques.
Le plus grand groupe, le Front révolutionnaire soudanais, est une coalition fragile. Et bien qu'il partage beaucoup des mêmes objectifs que les manifestants non violents de Khartoum, ils viennent d'horizons très différents.
Sa force réside dans la bonne volonté des deux parties [d'aller à la paix].
Sa faiblesse est que le Soudan tente une expérience audacieuse de démocratie au milieu de crises croisées sans pratiquement aucune aide internationale.
En août 2019, les dirigeants militaires et civils du Soudan ont accepté de cohabiter dans un gouvernement de transition, répondant ainsi à une demande centrale des manifestants qui avaient renversé la dictature de 30 ans du président Omar al-Bashir.
La priorité absolue était de mettre fin aux guerres qui avaient longtemps ravagé le pays.
Les rebelles étaient convaincus de la sincérité des membres du cabinet civil, dirigé par le Premier ministre Abdalla Hamdok.
Ils ne faisaient pas confiance aux généraux, en particulier au général Mohamed Hamdan Dagolo, dit "Hemeti", dont les troupes avaient mené de terrifiantes campagnes anti-insurrectionnelles.
L'accord a été conclu après presque un an de pourparlers de paix.
Le président militaire du conseil de transition, le général Abdel Fattah al-Burhan et son adjoint, Hemeti, ont besoin de la légitimité internationale qui découlerait d'un accord.
Mais leur approche préférée est celle de la division et de la règle : offrir de l'argent et des emplois à des chefs rebelles individuels pour les coopter un par un.
Des décennies de cette stratégie avaient divisé les forces rebelles selon des critères ethniques.
Le plus grand groupe, le Front révolutionnaire soudanais, est une coalition fragile. Et bien qu'il partage beaucoup des mêmes objectifs que les manifestants non violents de Khartoum, ils viennent d'horizons très différents.