Le collectif des victimes, au nombre de 1085 familles, bénéficiaires de 20 ha en guise de compensation suite à la démolition de leurs maisons en 2017, sont depuis hier matin, dans des lendemains sombres. La cause, l’autorisation de lotir sur le site de 20 hectares qui leur avait été attribuée, a été purement et simplement retirée. Dans la matinée d’hier, les bulldozers de la Direction de la surveillance et du contrôle de l'occupation du Sol (Dscoc) y ont fait irruption, pour tout raser.
«Aujourd’hui, (Jeudi, Ndlr), nous avons eu la surprise de notre vie. Le président de la République, Macky Sall nous avait octroyé cette zone délimitée sur 20 hectares, en y envoyant des experts, des autorités et des services compétents. Cela fait suite à ce que nous avions été victimes de démolition. Nous y avons été installés. La Dscos et la Sipres sont venus, sous la houlette de Cheikh Sarr de Rufisque, pour démolir nos maisons. Nous avions eu une autorisation de lotir. Aujourd’hui, ils nous servent des lettres de retrait», déplore Sadio Sané, président du collectif de démolition de Tivaouane Peulh de 2017.
Ce dernier, parlant avec le cœur, n’avait plus que ses deux yeux pour pleurer. Il ajoute : «Pis, ils ne sont pas venus pour nous parler. Mais pour nous bombarder de gaz lacrymogène. Nous nous sommes refugiés dans les filaos, n’empêche, les forces de l’ordre y ont lancé des grenades. Ce qui a provoqué le feu dans la forêt. Nous déplorons cet acte ignoble. Des prédateurs fonciers ont bafoué la décision du président de la République, pour leurs propres intérêts. Nous n’allons pas nous laisser faire», a-t-il ajouté, tout en soulignant que la Dscos n’a pas fourni de papiers palpables pour un tel acte.
«Ils vont tuer des personnes pour les beaux yeux d’une tierce de personne. Un bien de 1085 familles pour une seule personne. Au nom de quoi ?», s’est interrogé Sadio Sané, président du collectif de démolition de Tivaouane Peulh de 2017, qui pointe du doigt le préfet de Rufisque, Ababacar Kane et Al Hassane Sall, avec tous leurs papiers, refusent de les recevoir. « Ces deux sont les lobbyings qui sont derrière la Sipres.»
Les victimes n’ont pas manqué d’interpeller le président de la République, Macky Sall, avant que le pire ne se produise. «Nous ne reculerons d’un seul iota. Nous sommes même prêts à mourir», ont-elles lancé.
«Aujourd’hui, (Jeudi, Ndlr), nous avons eu la surprise de notre vie. Le président de la République, Macky Sall nous avait octroyé cette zone délimitée sur 20 hectares, en y envoyant des experts, des autorités et des services compétents. Cela fait suite à ce que nous avions été victimes de démolition. Nous y avons été installés. La Dscos et la Sipres sont venus, sous la houlette de Cheikh Sarr de Rufisque, pour démolir nos maisons. Nous avions eu une autorisation de lotir. Aujourd’hui, ils nous servent des lettres de retrait», déplore Sadio Sané, président du collectif de démolition de Tivaouane Peulh de 2017.
Ce dernier, parlant avec le cœur, n’avait plus que ses deux yeux pour pleurer. Il ajoute : «Pis, ils ne sont pas venus pour nous parler. Mais pour nous bombarder de gaz lacrymogène. Nous nous sommes refugiés dans les filaos, n’empêche, les forces de l’ordre y ont lancé des grenades. Ce qui a provoqué le feu dans la forêt. Nous déplorons cet acte ignoble. Des prédateurs fonciers ont bafoué la décision du président de la République, pour leurs propres intérêts. Nous n’allons pas nous laisser faire», a-t-il ajouté, tout en soulignant que la Dscos n’a pas fourni de papiers palpables pour un tel acte.
«Ils vont tuer des personnes pour les beaux yeux d’une tierce de personne. Un bien de 1085 familles pour une seule personne. Au nom de quoi ?», s’est interrogé Sadio Sané, président du collectif de démolition de Tivaouane Peulh de 2017, qui pointe du doigt le préfet de Rufisque, Ababacar Kane et Al Hassane Sall, avec tous leurs papiers, refusent de les recevoir. « Ces deux sont les lobbyings qui sont derrière la Sipres.»
Les victimes n’ont pas manqué d’interpeller le président de la République, Macky Sall, avant que le pire ne se produise. «Nous ne reculerons d’un seul iota. Nous sommes même prêts à mourir», ont-elles lancé.