Selon Médoune Gaye, chargé de communication des commerçants importateurs du Sénégal, les prix fixant l’oignon à l’import ne reflètent pas les coûts des charges des importateurs.
«Pour l’oignon importé, il est conseillé de vendre le sac à 10.500 FCfa. Or les prix de la charge à l’import sont de 11.500 FCfa. Donc, il y a une différence de 1000 FCfa. Ce que nous voulons c’est de discuter avec les autorités pour fixer un prix qui ne lèsera personne. Même les fournisseurs ont peur, car ils risquent de ne pas recouvrer leur argent. Il y a un réel risque d’arrêt des produits à l’import», martèle M. Mboup.
Les commerçants importateurs du Sénégal ont tenu une rencontre au marché de Thiaroye gare. À cette occasion, ils ont exprimé leur ras-le-bol et tout leur mécontentement.
Selon Moussa Ndao, le président national du Collectif des commerçants du Sénégal, il est hors de question qu’ils vendent à perte. Pour cela, dit-il, ils sont prêts à tout.
«Quitte à ce que les autorités nous traînent devant la justice. Mais, il est hors de question de vendre le sac d’oignon au prix fixé par les autorités, à savoir 10.500 FCfa le sac. Nous allons boycotter l’importation. L’État doit nous écouter, se concerter avec nous, pour que nous lui disions la réalité du terrain. Tous les produits ont été subventionnés sauf l’oignon et la pompe de terre. Pourquoi ?», se demande M. Ndao.
Tribune
«Pour l’oignon importé, il est conseillé de vendre le sac à 10.500 FCfa. Or les prix de la charge à l’import sont de 11.500 FCfa. Donc, il y a une différence de 1000 FCfa. Ce que nous voulons c’est de discuter avec les autorités pour fixer un prix qui ne lèsera personne. Même les fournisseurs ont peur, car ils risquent de ne pas recouvrer leur argent. Il y a un réel risque d’arrêt des produits à l’import», martèle M. Mboup.
Les commerçants importateurs du Sénégal ont tenu une rencontre au marché de Thiaroye gare. À cette occasion, ils ont exprimé leur ras-le-bol et tout leur mécontentement.
Selon Moussa Ndao, le président national du Collectif des commerçants du Sénégal, il est hors de question qu’ils vendent à perte. Pour cela, dit-il, ils sont prêts à tout.
«Quitte à ce que les autorités nous traînent devant la justice. Mais, il est hors de question de vendre le sac d’oignon au prix fixé par les autorités, à savoir 10.500 FCfa le sac. Nous allons boycotter l’importation. L’État doit nous écouter, se concerter avec nous, pour que nous lui disions la réalité du terrain. Tous les produits ont été subventionnés sauf l’oignon et la pompe de terre. Pourquoi ?», se demande M. Ndao.
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