Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) est dans tous ses états. Il a tenu ce lundi matin, un sit-in devant le siège du rectorat. Il attend de l’Etat et des autorités universitaire, le paiement de 1,4 milliard de FCFA en guise de primes de recherche, d’heures supplémentaires, de per diem, entre autres.
« Ce qui est dommage, c’est que jusqu’aujourd’hui, le Rectorat est dans l’impossibilité de nous dire exactement le jour du paiement de ces montants. Nous dénonçons parce que ce sont des sommes qui sont dues depuis très longtemps », a laissé entendre, lundi, Ibrahima Daly Diouf, coordonnateur du SAES au niveau de l’UCAD.
Visiblement en colère, il ajoute : « Nous avons utilisé tous les voies et moyens possibles pour ne pas en arriver là , mais, force est de constater que face à l’impossible, nul n’est tenu ».
A l’en croire, des négociations ont été entamées avec les autorités universitaire sans succès jusque-là . Et pour ça, ces enseignants ont fixé un délai de 48 heures aux autorités pour trouver une solution pouvant leur permettre de rentrer dans leurs fonds.
« Il nous ont demandés un certain nombre de jours ; nous leur donnons d’ici mercredi pour apprécier la situation. Si d’ici mercredi, on constate que rien n’est fait, nous trouverons encore d’autres voies et moyens pour mettre la pression afin ces sommes soient payées »
Pour ce qui concerne les primes, ces enseignants courent derrière elles depuis deux mois. Et ç’en est trop, selon Ibrahima Daly Diouf et ses collègues de l’UCAD.