Un mois après la prise effective du pouvoir, la gouvernance Diomaye-Sonko met en œuvre le projet. Les premiers actes du chef de l’Etat sont marqués par la traditionnelle prise de contact avec les pays voisins. La Mauritanie, premier pays à être visité, a reçu le chef de l’Etat sénégalais jeudi 18 avril, en visite officielle. Cette visite coulait, quasiment de source, pour nombre d’observateurs. Le Sénégal et la Mauritanie partagent le gisement de gaz naturel Grand tortue Ahmeyim (GTA), à leur frontière maritime, développé par le Britannique BP avec l'Américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et la société publique sénégalaise Petrosen.
D'après le journal Point Actu, le début d'exploitation est prévu en fin d'année pour ce gisement sur lequel les deux voisins ouest-africains comptent pour leur développement. Le Sénégal, lié par un accord de pêche avec la Mauritanie, dépend aussi en partie de ce pays pour son approvisionnement en poissons. Deux jours après la Mauritanie, Bassirou Diomaye Faye s’est rendu en Gambie. Cette ancienne colonie anglaise partage tout sauf la langue officielle avec le Sénégal.
Les deux hommes ont réaffirmé, selon le communiqué final marquant la fin de la visite, leur engagement à maintenir le Conseil présidentiel sénégalo-gambien afin de donner une portée davantage stratégique à leur coopération bilatérale. Puis, le président de la République a fait cap sur la Guinée Bissau. Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, poursuit sa tournée ouest-africaine avec des visites diplomatiques afin de renforcer la coopération régionale. Bissau est la troisième étape dans cette sortie du tout nouveau Président sénégalais depuis son investiture en avril dernier.
La Guinée-Bissau et le Sénégal partagent en effet une frontière commune de plus de 300 km le long de laquelle sévit une rébellion vieille d’une quarantaine d’années : celle des indépendantistes casamançais. La Guinée-Bissau est aussi médiatrice dans ce vieux conflit et la question pourrait être évoquée lors de la rencontre en tête à-tête entre les deux chefs d’État. Dimanche dernier, comme pour lui emboîter le pas sur l’espace public, le Premier ministre Ousmane Sonko, président du parti PASTEF a présidé la première réunion du bureau politique de son parti.
La rencontre destinée à relancer les activités politiques de cette formation au pouvoir depuis le 24 mars 2024, entend tenir son «premier congrès dans quelques mois», annonce Sonko dans post sur les réseaux sociaux. Dans la foulée et au nom de sa doctrine panafricaniste et souverainiste, le leader de Pastef annonce une «tournée, sur invitation de (ses) partenaires, qui devrait démarrer par les étapes de la Guinée Conakry, du Mali, du Burkina Faso et du Niger». Si Sonko n’a pas été disert sur la qualité en laquelle il va visiter ces pays “partenaires”, une chose est claire, ils partagent tous la particularité d’être dirigés par des putschistes. En plus, trois d’entre eux, à savoir le Mali, le Niger et Burkina Faso surfent tous sur une vague anti-française sans concession.
Dans ces trois pays, la coopération militaire avec la France a été interrompue. Un pas supplémentaire dans la démarcation avec l’ancienne colonie est en vue. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso envisagent de battre leur propre et d’abandonner le franc CFA. Durant la même rencontre, Ousmane Sonko annoncé la visite, à Dakar, du 14 au 18 mai 2024, d’une délégation des «Insoumis français, composée d’élus et conduite par monsieur Jean Luc Mélenchon». A l’évidence, le Premier ministre Ousmane Sonko, patron du parti, pilote les questions sensibles. Il y est, sans doute, sur la même longueur que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, patron du palais, même s’il reste encore militant de Pastef.
Cette co-gérance n’est pas sans danger. Même si Diomaye Faye tient la totalité du pouvoir constitutionnel, la mainmise avérée de son Premier ministre sur le parti peut être lourde de conséquences en cas de dissensions. Portés au pouvoir sur la base du pacte “Sonko mooy Diomaye”, (Sonko c’est Diomaye), le temps et les actes posés mettront à l’épreuve cette entente qui a enflammé nombre de chaumières.
D'après le journal Point Actu, le début d'exploitation est prévu en fin d'année pour ce gisement sur lequel les deux voisins ouest-africains comptent pour leur développement. Le Sénégal, lié par un accord de pêche avec la Mauritanie, dépend aussi en partie de ce pays pour son approvisionnement en poissons. Deux jours après la Mauritanie, Bassirou Diomaye Faye s’est rendu en Gambie. Cette ancienne colonie anglaise partage tout sauf la langue officielle avec le Sénégal.
Les deux hommes ont réaffirmé, selon le communiqué final marquant la fin de la visite, leur engagement à maintenir le Conseil présidentiel sénégalo-gambien afin de donner une portée davantage stratégique à leur coopération bilatérale. Puis, le président de la République a fait cap sur la Guinée Bissau. Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, poursuit sa tournée ouest-africaine avec des visites diplomatiques afin de renforcer la coopération régionale. Bissau est la troisième étape dans cette sortie du tout nouveau Président sénégalais depuis son investiture en avril dernier.
La Guinée-Bissau et le Sénégal partagent en effet une frontière commune de plus de 300 km le long de laquelle sévit une rébellion vieille d’une quarantaine d’années : celle des indépendantistes casamançais. La Guinée-Bissau est aussi médiatrice dans ce vieux conflit et la question pourrait être évoquée lors de la rencontre en tête à-tête entre les deux chefs d’État. Dimanche dernier, comme pour lui emboîter le pas sur l’espace public, le Premier ministre Ousmane Sonko, président du parti PASTEF a présidé la première réunion du bureau politique de son parti.
La rencontre destinée à relancer les activités politiques de cette formation au pouvoir depuis le 24 mars 2024, entend tenir son «premier congrès dans quelques mois», annonce Sonko dans post sur les réseaux sociaux. Dans la foulée et au nom de sa doctrine panafricaniste et souverainiste, le leader de Pastef annonce une «tournée, sur invitation de (ses) partenaires, qui devrait démarrer par les étapes de la Guinée Conakry, du Mali, du Burkina Faso et du Niger». Si Sonko n’a pas été disert sur la qualité en laquelle il va visiter ces pays “partenaires”, une chose est claire, ils partagent tous la particularité d’être dirigés par des putschistes. En plus, trois d’entre eux, à savoir le Mali, le Niger et Burkina Faso surfent tous sur une vague anti-française sans concession.
Dans ces trois pays, la coopération militaire avec la France a été interrompue. Un pas supplémentaire dans la démarcation avec l’ancienne colonie est en vue. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso envisagent de battre leur propre et d’abandonner le franc CFA. Durant la même rencontre, Ousmane Sonko annoncé la visite, à Dakar, du 14 au 18 mai 2024, d’une délégation des «Insoumis français, composée d’élus et conduite par monsieur Jean Luc Mélenchon». A l’évidence, le Premier ministre Ousmane Sonko, patron du parti, pilote les questions sensibles. Il y est, sans doute, sur la même longueur que le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, patron du palais, même s’il reste encore militant de Pastef.
Cette co-gérance n’est pas sans danger. Même si Diomaye Faye tient la totalité du pouvoir constitutionnel, la mainmise avérée de son Premier ministre sur le parti peut être lourde de conséquences en cas de dissensions. Portés au pouvoir sur la base du pacte “Sonko mooy Diomaye”, (Sonko c’est Diomaye), le temps et les actes posés mettront à l’épreuve cette entente qui a enflammé nombre de chaumières.