La meilleure performance selon le Doing Business 2020 reste celle relative à la création d’entreprise. Cependant, il est normal de se poser la question de savoir, « qu’est-ce que le Sénégal devrait faire pour améliorer son score ?
Selon le Doing Business, le Sénégal s’est amélioré de 4,9 points dans le domaine des affaires et notamment dans le cadre de deux réformes importantes. D’abord dans le domaine d’obtention de prêts à travers la mesure de l’étendue du crédit, mais aussi, l’établissement de paiements de taxes et impôts.
Toutefois, pour améliorer la compétitivité et approfondir les réformes, le Sénégal veut naturellement entrer dans le top 100 qui consacre une économie émergente. Il faut pour cela achever les réformes structurelles et sectorielles surtout dans le domaine du foncier ainsi qu’à la législation du travail.
Il faudra aussi simplifier les systèmes de tarification et de transactions notamment au port pour que les équipes du port autonome de Dakar et la douane travaillent de manière soutenue. D’ailleurs, comme le soutient le directeur de l’Apix, « les plateformes sont opérationnelles et la réforme texte ne suffit pas à engager la réforme dans le doing business. Il faut que la réforme texte soit posée, et sa mise en place effective par des audits, et qu’elle ait assez de recul et qu’elle puisse être réputée pour changer la façon de faire des affaires dans le pays et profiter aux usagers ».
Le renforcement de la régulation et la concurrence en finalisant le cadre juridique des PPP en rénovant le cadre du commerce en même temps que le code les investissements. Cela nécessite aussi un travail de groupe sur la dématérialisation, sur la réduction des délais d’obtention des actes administratifs, la simplification des procédures au niveau du cadre juridique et fiscal, la réduction du coût des facteurs de production et la promotion permanente de l’investissement.
Il faudra aussi travailler sur l’amélioration de l’environnement local des affaires au niveau des collectivités territoriales, car ce n’est pas que le « Doing Business » qui, dans son périmètre de région économique la plus significative qui compte, mais, il faudra aller au-delà sur la territorialisation des politiques publiques.