«Il y a l’histoire des médicaments qui circulent dans nos pays, qui sont de qualité inférieure et causent beaucoup de problèmes en termes de santé physique», a révélé le Pr Bara Ndiaye, doyen de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie. Au Sénégal, souligne-t-il, on ne dispose pratiquement pas d’industries pharmaceutiques. «Les rares qui existaient ont fermé. Il y en a quelques-unes qui commencent à reprendre leurs activités, ce sont de nouvelles comme Teranga Pharma, Medis. On a beaucoup de soucis par rapport à la souveraineté pharmaceutique», indique le Pr Bara Ndiaye qui estime toutefois que des efforts sont faits par l’Etat depuis pour accompagner les structures privées sénégalaises. «Les faux médicaments, c’est un groupe, ce n’est pas seulement dans le pays. Même dans les grands pays du Nord, c’est un grand problème .On peut accéder maintenant aux médicaments à travers des circuits officieux comme internet», explique-t-il.
Du fait de la porosité des frontières, poursuit-il, les médicaments circulent régulièrement. «La difficulté est que nos pays ne sont pas toujours outillés pour les traquer, les détecter, faute d’un plateau technique adéquat. Il y a également beaucoup de défaillances dans les contrôles au niveau des frontières. C’est vrai qu’il faut saluer l’effort de la Douane sénégalaise, parce que depuis deux ou trois ans, des saisies régulières sont faites et concernent les faux médicaments», dit le Pr Bara Ndiaye qui, par ailleurs, s’émeut des spots publicitaires diffusés régulièrement dans les médias. «On voit beaucoup de gens qui font de la publicité, or la publicité concernant tout ce qui est relatif à la santé est interdite. Au vu et au su de tous, des gens se disant des tradipraticiens font de la publicité dans les médias», souligne-t-il.
Soulignant que des efforts sont faits pour réglementer la médecine traditionnelle au Sénégal, il salue les initiatives du ministère de la Santé pour trouver un statut, réglementer le secteur et les acteurs qui officient dans ce secteur. «C’est un projet qui balbutie, mais je sais qu’à ce niveau, il y a beaucoup d’efforts à faire du côté de l’Etat pour éviter aux populations de fréquenter des charlatans, parce qu’il y en a pas mal qui sont dans le charlatanisme», clame le Pr Bara Ndiaye.
Du fait de la porosité des frontières, poursuit-il, les médicaments circulent régulièrement. «La difficulté est que nos pays ne sont pas toujours outillés pour les traquer, les détecter, faute d’un plateau technique adéquat. Il y a également beaucoup de défaillances dans les contrôles au niveau des frontières. C’est vrai qu’il faut saluer l’effort de la Douane sénégalaise, parce que depuis deux ou trois ans, des saisies régulières sont faites et concernent les faux médicaments», dit le Pr Bara Ndiaye qui, par ailleurs, s’émeut des spots publicitaires diffusés régulièrement dans les médias. «On voit beaucoup de gens qui font de la publicité, or la publicité concernant tout ce qui est relatif à la santé est interdite. Au vu et au su de tous, des gens se disant des tradipraticiens font de la publicité dans les médias», souligne-t-il.
Soulignant que des efforts sont faits pour réglementer la médecine traditionnelle au Sénégal, il salue les initiatives du ministère de la Santé pour trouver un statut, réglementer le secteur et les acteurs qui officient dans ce secteur. «C’est un projet qui balbutie, mais je sais qu’à ce niveau, il y a beaucoup d’efforts à faire du côté de l’Etat pour éviter aux populations de fréquenter des charlatans, parce qu’il y en a pas mal qui sont dans le charlatanisme», clame le Pr Bara Ndiaye.