En Afrique subsaharienne, exercer le métier de journaliste s’évère très dangereux, si l'on n'en croit le responsable du bureau Reporters Sans Frontières (Rsf) dans cette partie du continent.
Selon Sadibou Marone, dans le Sahel, on assiste à l'émergence des groupes armés terroristes qui s’attaquent à des civils. «À côté, il y a la riposte des forces armées qui essaient de sauver leurs territoires. C'est dans ce contexte que le journalisme est mis à rude épreuve», souligne-t-il, avant de relever que dans des endroits comme le Mali et le Burkina Faso dirigés par des juntes militaires, il devient difficile d'exercer le journalisme de manière libre, fiable et indépendant. «Dans ces contextes, si les groupes armés vous arrêtent, c'est pratiquement des assassinats parce que dans le Sahel, nous en avons répertorié cinq. Et si les forces de défense et de sécurité vous arrêtent dans des zones supposées être interdites, vous serez assimilés à un ennemi», soutient-il.
Selon "L'As", au Sahel, dans les zones nord, il existe des radios communautaires très dynamiques qui utilisent des langues nationales. Malheureusement, se désole Sadibou Marone, les groupes armés terroristes en ont détruit beaucoup, qu'il s'agisse du nord du Burkina, ou du Mali. «Avec l'émergence des juntes qui sont arrivées au pouvoir à travers des coups d'Etat, il y a de plus en plus des expulsions de journalistes comme ceux de "Libération" et du "Monde"», dénonce-t-il, avant de révéler : «Le traitement patriotique de l'information a été théorisé au Mali et dans d’autres pays comme le Burkina Faso. Tout cela pour dire que la liberté de la presse dans ce contexte difficile, est fortement menacée. Le Sahel est une zone meurtrière pour les journalistes. L’espace de reportage est très réduit. Et il y a des zones que l’on ne peut pas atteindre en tant que journaliste».
Malgré ces différents écueils, le responsable de Rsf Afrique de l’Ouest, plaide toujours, pour une information crédible, indépendante et fiable.
Selon Sadibou Marone, dans le Sahel, on assiste à l'émergence des groupes armés terroristes qui s’attaquent à des civils. «À côté, il y a la riposte des forces armées qui essaient de sauver leurs territoires. C'est dans ce contexte que le journalisme est mis à rude épreuve», souligne-t-il, avant de relever que dans des endroits comme le Mali et le Burkina Faso dirigés par des juntes militaires, il devient difficile d'exercer le journalisme de manière libre, fiable et indépendant. «Dans ces contextes, si les groupes armés vous arrêtent, c'est pratiquement des assassinats parce que dans le Sahel, nous en avons répertorié cinq. Et si les forces de défense et de sécurité vous arrêtent dans des zones supposées être interdites, vous serez assimilés à un ennemi», soutient-il.
Selon "L'As", au Sahel, dans les zones nord, il existe des radios communautaires très dynamiques qui utilisent des langues nationales. Malheureusement, se désole Sadibou Marone, les groupes armés terroristes en ont détruit beaucoup, qu'il s'agisse du nord du Burkina, ou du Mali. «Avec l'émergence des juntes qui sont arrivées au pouvoir à travers des coups d'Etat, il y a de plus en plus des expulsions de journalistes comme ceux de "Libération" et du "Monde"», dénonce-t-il, avant de révéler : «Le traitement patriotique de l'information a été théorisé au Mali et dans d’autres pays comme le Burkina Faso. Tout cela pour dire que la liberté de la presse dans ce contexte difficile, est fortement menacée. Le Sahel est une zone meurtrière pour les journalistes. L’espace de reportage est très réduit. Et il y a des zones que l’on ne peut pas atteindre en tant que journaliste».
Malgré ces différents écueils, le responsable de Rsf Afrique de l’Ouest, plaide toujours, pour une information crédible, indépendante et fiable.