Au lendemain de la chute du Président Ali Bongo déposé par le général Brice Oligui Nguema, les Gabonais d’origine sénégalaise balancent entre joie et espoir. Espoir de pouvoir enfin rentrer au Gabon, où ils espèrent qu’il fera bon vivre et travailler dès lors que le nouvel homme fort, Oligui Nguema a décidé de changer le système de gouvernance.
Pour « Le Témoin » quotidien, il y a de quoi changer le système gabonais miné par la franc-maçonnerie, devenue une véritable religion dans ce pays d’Afrique centrale. Car, dans l’ex- « Gabon » des Bongo, nul ne pouvait réussir en politique, obtenir un poste dans l’administration publique ou faire des affaires sans être un maçon ou alors pistonné par un franc-maçon.
A preuve par ce brillant jeune étudiant sénégalo-gabonais qui en a payé les frais. Il s’appelle D. S est né à Libreville de père sénégalais et de mère gabonaise. Il a fait toutes ses études supérieures à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), aux côtés de ses parents rentrés à Dakar depuis une dizaine d’années.
Fort de sa double nationalité et de son master en sciences juridiques, il est allé à Libreville pour faire le concours d’avocats (Barreau). Il est admis aux épreuves écrites. Puis, c’est le clash ! Le père de l’étudiant ayant vécu plus de 20 ans au Gabon, nous confie : « Aux épreuves orales, on lui a demandé avant toute question, le nom de son parrain en loge maçonnique au Gabon. Et comme mon fils n’avait rien compris de cette drôle de question, les membres du jury l’ont laissé passer l’oral avant de le recaler. En réalité, même s’il avait réussi les épreuves orales, je lui aurais conseillé de se désister et de rentrer au Sénégal. Car nous sommes une famille de talibés cheikhs, et notre culture islamique ne nous permet pas de vivre dans un pays où la franc-maçonnerie est une clé de réussite. D’ailleurs, ce n’est pas bon pour l’éducation spirituelle de mes enfants ».
Pour notre interlocuteur, ce n’est pas l’échec de son fils qu’il regrette, mais c’est plutôt la question (parrainage franc-maçonnique) qui l’agace ! La dynastie Bongo semble être tombée, mais peut-on s’attendre à un réel changement de système dans ce pays d’Afrique centrale ?
Le Témoin
Pour « Le Témoin » quotidien, il y a de quoi changer le système gabonais miné par la franc-maçonnerie, devenue une véritable religion dans ce pays d’Afrique centrale. Car, dans l’ex- « Gabon » des Bongo, nul ne pouvait réussir en politique, obtenir un poste dans l’administration publique ou faire des affaires sans être un maçon ou alors pistonné par un franc-maçon.
A preuve par ce brillant jeune étudiant sénégalo-gabonais qui en a payé les frais. Il s’appelle D. S est né à Libreville de père sénégalais et de mère gabonaise. Il a fait toutes ses études supérieures à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), aux côtés de ses parents rentrés à Dakar depuis une dizaine d’années.
Fort de sa double nationalité et de son master en sciences juridiques, il est allé à Libreville pour faire le concours d’avocats (Barreau). Il est admis aux épreuves écrites. Puis, c’est le clash ! Le père de l’étudiant ayant vécu plus de 20 ans au Gabon, nous confie : « Aux épreuves orales, on lui a demandé avant toute question, le nom de son parrain en loge maçonnique au Gabon. Et comme mon fils n’avait rien compris de cette drôle de question, les membres du jury l’ont laissé passer l’oral avant de le recaler. En réalité, même s’il avait réussi les épreuves orales, je lui aurais conseillé de se désister et de rentrer au Sénégal. Car nous sommes une famille de talibés cheikhs, et notre culture islamique ne nous permet pas de vivre dans un pays où la franc-maçonnerie est une clé de réussite. D’ailleurs, ce n’est pas bon pour l’éducation spirituelle de mes enfants ».
Pour notre interlocuteur, ce n’est pas l’échec de son fils qu’il regrette, mais c’est plutôt la question (parrainage franc-maçonnique) qui l’agace ! La dynastie Bongo semble être tombée, mais peut-on s’attendre à un réel changement de système dans ce pays d’Afrique centrale ?
Le Témoin