Dans un entretien accordé à Grand-Place, la commissaire de la maison de l’Association de lutte contre le Sida est revenue sur les impacts négatifs des cartels de la drogue sur la stabilité des pays et préconise des politiques de lutte contre le fléau qui met en péril les progrès. A en croire Christine Kafando, ce qui bloque la lutte contre la drogue en Afrique se situe au niveau international. « Nous reconnaissons que la drogue est un problème de santé publique. Tant sur le plan national, international et sous régional. Mais il faut dire que les partenaires bilatéraux, multilatéraux et la communauté internationale ne suivent pas actuellement le problème que nous sommes en train de vivre », a-t-elle déclaré. « N’oubliez pas aussi que les narcotrafiquants sont aussi puissants et très forts. Ils peuvent même déstabiliser tout un gouvernement, tout un système. Donc, c’est un phénomène qu’il faut prendre avec beaucoup de précautions. Il faut mobiliser de l’argent et essayer de convaincre la communauté internationale ».
D'après Mme Kafando, il y a certains pays où ce sont les narcotrafiquants qui les dirigent. Dans certains systèmes, surtout lors des campagnes présidentielles, c’est des ressources de la drogue, de blanchiment d’argent, de biens mal acquis qui les financent. Pour combattre les cartels de la drogue, elle préconise d’accompagner les gouvernements à prendre en compte leurs recommandations. Et pour pouvoir déstabiliser les narcotrafiquants, la lutte doit partir de la base, notamment la société qui a besoin d’être bien soutenue et bien renforcée pour changer la donne. « Je ne doute pas de la capacité de l’Afrique pour combattre ce fléau », conclut-elle.
D'après Mme Kafando, il y a certains pays où ce sont les narcotrafiquants qui les dirigent. Dans certains systèmes, surtout lors des campagnes présidentielles, c’est des ressources de la drogue, de blanchiment d’argent, de biens mal acquis qui les financent. Pour combattre les cartels de la drogue, elle préconise d’accompagner les gouvernements à prendre en compte leurs recommandations. Et pour pouvoir déstabiliser les narcotrafiquants, la lutte doit partir de la base, notamment la société qui a besoin d’être bien soutenue et bien renforcée pour changer la donne. « Je ne doute pas de la capacité de l’Afrique pour combattre ce fléau », conclut-elle.