« Le rachat du groupe Mimran (Grands Moulins de Dakar et la Compagnie Sucrière du Sénégal) par Forafric des (marocains) et la prédation de notre économie par les sociétés Françaises (Orange, Atos, Alstom, Eiffage, Auchan, CityDia, Total, GCO, Necotrans etc.) posent avec acuité le débat sur le patriotisme économique et l'absence réelle d'un conglomérat d'hommes d'affaires sénégalais capable d'investir et de détenir les principaux pans de notre économie », a réagi le député "Bes du nak".
C’est pourquoi dans son analyse, Cheikhou Oumar Sy fait le constat amer qu' « il est alors évident que les dividendes du PSE ne seront jamais réellement mobilisés pour être réinvestis dans l'économie locale. »
Puisque poursuit Cheikhou Oumar Sy, « au-delà du débat sur l'opportunité ou non du F Cfa, il faudra s'interroger sur l'efficacité du Patronat sénégalais de pouvoir se positionner en tant que champion économique et non en théoricien du business. »
Cette réflexion de Cheikhou Oumar Sy intervient au moment où Jeune Afrique Business +, révélait hier lundi que la famille Mimran allait céder la Compagnie sucrière sénégalaise, les Grands Moulins de Dakar et d’Abidjan.
Selon toujours Jeune Afrique Business +, les futurs repreneurs sont la société marocaine Forafric, connue pour ses marques de farine et de semoule MayMouna et Ambre et qui a acquis début 2016, son concurrent local Tria. Soutenu par son actionnaire financier, Ycap, Forafric ne cachait pas ces derniers mois son ambition de se développer rapidement au sud du Sahara.
L’opération (dont le montant frôlerait le milliard d’euros), une fois finalisée, permettra à Forafric de mettre la main sur trois joyaux de l’agro-alimentaire en Afrique francophone : la Compagnie sucrière sénégalaise, numéro un du sucre au Sénégal, les Grands Moulins de Dakar et les Grands Moulins d’Abidjan, leaders de la farine au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Fondées par Jacques Mimran entre les années 1950 et les années 1970, et détenues aujourd’hui par Jean-Claude Mimran, ces trois entreprises réalisent entre 300 et 400 millions d’euros de chiffre d’affaires.
C’est pourquoi dans son analyse, Cheikhou Oumar Sy fait le constat amer qu' « il est alors évident que les dividendes du PSE ne seront jamais réellement mobilisés pour être réinvestis dans l'économie locale. »
Puisque poursuit Cheikhou Oumar Sy, « au-delà du débat sur l'opportunité ou non du F Cfa, il faudra s'interroger sur l'efficacité du Patronat sénégalais de pouvoir se positionner en tant que champion économique et non en théoricien du business. »
Cette réflexion de Cheikhou Oumar Sy intervient au moment où Jeune Afrique Business +, révélait hier lundi que la famille Mimran allait céder la Compagnie sucrière sénégalaise, les Grands Moulins de Dakar et d’Abidjan.
Selon toujours Jeune Afrique Business +, les futurs repreneurs sont la société marocaine Forafric, connue pour ses marques de farine et de semoule MayMouna et Ambre et qui a acquis début 2016, son concurrent local Tria. Soutenu par son actionnaire financier, Ycap, Forafric ne cachait pas ces derniers mois son ambition de se développer rapidement au sud du Sahara.
L’opération (dont le montant frôlerait le milliard d’euros), une fois finalisée, permettra à Forafric de mettre la main sur trois joyaux de l’agro-alimentaire en Afrique francophone : la Compagnie sucrière sénégalaise, numéro un du sucre au Sénégal, les Grands Moulins de Dakar et les Grands Moulins d’Abidjan, leaders de la farine au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Fondées par Jacques Mimran entre les années 1950 et les années 1970, et détenues aujourd’hui par Jean-Claude Mimran, ces trois entreprises réalisent entre 300 et 400 millions d’euros de chiffre d’affaires.