Au moment où nombre de Sénégalais s’interrogent sur le profil des futurs membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) en gestation, le directeur du Secteur public local, Cheikh Ndiaye, estime que pour rendre cette institution crédible, il faudrait, dans le choix des hommes devant y siéger, qu’on privilégie l’expertise à l’appartenance politique.
Le profil des futurs membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) suscite beaucoup d’interrogations. Pour le directeur du Secteur public local qui se prononçait sur la question samedi dernier, «il ne faudrait pas que le politique prenne le pas sur l’expertise dans le choix des hommes qui devront siéger dans cette institution», a soutenu l’inspecteur principal du trésor, Cheikh Ndiaye. C’était en marge de la cérémonie marquant les 30 ans du Foyer-socio éducatif (Fosco) du lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick dont il était le parrain.
A en croire ce spécialiste en décentralisation, pour que cette institution n’en soit pas une de plus, il faudrait qu’elle soit composite. «C’est d’abord une chambre pour les élus, mais il doit y avoir aussi des personnes ressources, c’est-à-dire des fonctionnaires et des hauts fonctionnaires qui ont évolué dans la conception et l’encadrement des collectivités locales, des gens dont l’expertise est reconnue en matière de développement local et de décentralisation», a-t-il déclaré.
M. Ndiaye estime que si on parvient à réussir ce mixage-là, le Hcct pourrait ainsi constituer un «excellent» cadre de contribution, de proposition à l’amélioration de la politique de développement local et de décentralisation au Sénégal. Pour lui, l’institution doit être aussi «incontournable» que le Sénat français en matière de décentralisation.
Par ailleurs, Cheikh Ndiaye a renseigné que dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde phase de l’Acte 3 de la décentralisation, il est prévu au courant de ce mois de mai un Conseil interministériel afin de mettre en place le dispositif financier devant permettre aux collectivités locales d’être autonomes. Elle devrait être effective en 2017.
Le profil des futurs membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) suscite beaucoup d’interrogations. Pour le directeur du Secteur public local qui se prononçait sur la question samedi dernier, «il ne faudrait pas que le politique prenne le pas sur l’expertise dans le choix des hommes qui devront siéger dans cette institution», a soutenu l’inspecteur principal du trésor, Cheikh Ndiaye. C’était en marge de la cérémonie marquant les 30 ans du Foyer-socio éducatif (Fosco) du lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick dont il était le parrain.
A en croire ce spécialiste en décentralisation, pour que cette institution n’en soit pas une de plus, il faudrait qu’elle soit composite. «C’est d’abord une chambre pour les élus, mais il doit y avoir aussi des personnes ressources, c’est-à-dire des fonctionnaires et des hauts fonctionnaires qui ont évolué dans la conception et l’encadrement des collectivités locales, des gens dont l’expertise est reconnue en matière de développement local et de décentralisation», a-t-il déclaré.
M. Ndiaye estime que si on parvient à réussir ce mixage-là, le Hcct pourrait ainsi constituer un «excellent» cadre de contribution, de proposition à l’amélioration de la politique de développement local et de décentralisation au Sénégal. Pour lui, l’institution doit être aussi «incontournable» que le Sénat français en matière de décentralisation.
Par ailleurs, Cheikh Ndiaye a renseigné que dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde phase de l’Acte 3 de la décentralisation, il est prévu au courant de ce mois de mai un Conseil interministériel afin de mettre en place le dispositif financier devant permettre aux collectivités locales d’être autonomes. Elle devrait être effective en 2017.