L'affaire d'Alioune Sarr du nom de cet enseignant à Iman et Supinfo, qui faisait chanter celle qui fut son étudiante en échange de faveurs sexuels, laisse pantois. Même les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic) qui ont piloté l'affaire ont été surpris par le contenu de son ordinateur portable. Son exploitation a permis de retrouver 83 vidéos prises de la victimes A. S. et 47 compilations de vidéos partagées dans un groupe Facebook dénommé Ché. Il a également posté sous le pseudo "Alioune le Ché Sarr", des commentaires dans lesquels il fait en sorte qu'A. S., qualifiée de "chienne", soit perçue comme pire qu'une prostituée. Comment en est-on arrivé là ?
C'est la mère de la victime, N. A. S., qui a déposé plainte contre Alioune Sarr pour menaces et chantage via internet. Depuis décembre 2014, sa fille recevait fréquemment des messages d'injures et de menaces sur son compte Facebook provenant de son ex-petit ami Alioune Sarr. Le susnommé, ayant été professeur d'informatique de la fille pendant six ans, utilisait son compte Facebook pour la menacer, l'intimider et la faire chanter. La mère de la fille a déclaré que, malgré le départ de sa fille N. A. S. au Canada, le professeur lui envoyait des messages de menaces à partir du profil Facebook "Alioune le Ché Sarr". Fatiguée, la fille a fini par révéler l'identité de la personne qui se cachait derrière ce pseudonyme en avouant à sa mère qu'il s'agissait de son ancien petit ami. La plaignante a révélé que le mis en cause, de son vrai nom Alioune Sarr, a été professeur d'informatique de sa fille pendant les six années qu'elle a passées à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l'Ucad. D'après toujours la maman de la victime, en 2010, le nommé Alioune Sarr a profité de sa position d'ascendance pour obliger la fille à entretenir avec elle des relations sexuelles.
Ce faisant, il a saisi cet occasion de faiblesse pour la prendre en photo, des clichés qu'il a gardés avec lui. La dame poursuit en affirmant que le mis en cause, sous la menace de divulguer ces photos à sa famille et à ses amis, contraignait fréquemment la jeune N. S. A. à entretenir des rapports sexuels avec lui. Lorsqu'une fois au Canada, N. S. A. a voulu mettre fin à cette relation abusive, elle décida de ne plus répondre à ses messages Facebook. C'est ainsi que ce dernier lui aura envoyé entre la fin du mois de janvier 2015 plus de six-cent messages de menaces, lesquels revêtaient un caractère insultant. D'après la plaignante, le nommé Alioune Sarr utilisait toujours un chantage odieux à l'endroit de sa fille et n'a cessé de le harceler pour l'obliger à lui parler.
Convoqué et interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, Alioune Sarr les a reconnus sans ambages tout en niant avoir entretenu des relations sexuelles non consenties avec la jeune N. A. S. Il a déclaré avoir rencontré cette dernière alors qu'il dispensait des cours de renforcement à la Faculté des sciences économiques et de gestion et que, volontairement, N. A. S. a accepté de sortir avec lui et d'entretenir avec lui des relations sexuelles. Il a déclaré qu'ils étaient tombés d'accord pour enregistrer leurs ébats sexuels. D'après lui, N. A. S. lui avait aussi donné l'autorisation de prendre des photos d'elle nue en guise de souvenir. Une fis au Canada, N. A. S. ne lui répondait plus au téléphone. C'est ainsi qu'il a menacé de publier ses photos nues ou de les montrer à sa famille si elle daignait pas lui répondre.
Libération
C'est la mère de la victime, N. A. S., qui a déposé plainte contre Alioune Sarr pour menaces et chantage via internet. Depuis décembre 2014, sa fille recevait fréquemment des messages d'injures et de menaces sur son compte Facebook provenant de son ex-petit ami Alioune Sarr. Le susnommé, ayant été professeur d'informatique de la fille pendant six ans, utilisait son compte Facebook pour la menacer, l'intimider et la faire chanter. La mère de la fille a déclaré que, malgré le départ de sa fille N. A. S. au Canada, le professeur lui envoyait des messages de menaces à partir du profil Facebook "Alioune le Ché Sarr". Fatiguée, la fille a fini par révéler l'identité de la personne qui se cachait derrière ce pseudonyme en avouant à sa mère qu'il s'agissait de son ancien petit ami. La plaignante a révélé que le mis en cause, de son vrai nom Alioune Sarr, a été professeur d'informatique de sa fille pendant les six années qu'elle a passées à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l'Ucad. D'après toujours la maman de la victime, en 2010, le nommé Alioune Sarr a profité de sa position d'ascendance pour obliger la fille à entretenir avec elle des relations sexuelles.
Ce faisant, il a saisi cet occasion de faiblesse pour la prendre en photo, des clichés qu'il a gardés avec lui. La dame poursuit en affirmant que le mis en cause, sous la menace de divulguer ces photos à sa famille et à ses amis, contraignait fréquemment la jeune N. S. A. à entretenir des rapports sexuels avec lui. Lorsqu'une fois au Canada, N. S. A. a voulu mettre fin à cette relation abusive, elle décida de ne plus répondre à ses messages Facebook. C'est ainsi que ce dernier lui aura envoyé entre la fin du mois de janvier 2015 plus de six-cent messages de menaces, lesquels revêtaient un caractère insultant. D'après la plaignante, le nommé Alioune Sarr utilisait toujours un chantage odieux à l'endroit de sa fille et n'a cessé de le harceler pour l'obliger à lui parler.
Convoqué et interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, Alioune Sarr les a reconnus sans ambages tout en niant avoir entretenu des relations sexuelles non consenties avec la jeune N. A. S. Il a déclaré avoir rencontré cette dernière alors qu'il dispensait des cours de renforcement à la Faculté des sciences économiques et de gestion et que, volontairement, N. A. S. a accepté de sortir avec lui et d'entretenir avec lui des relations sexuelles. Il a déclaré qu'ils étaient tombés d'accord pour enregistrer leurs ébats sexuels. D'après lui, N. A. S. lui avait aussi donné l'autorisation de prendre des photos d'elle nue en guise de souvenir. Une fis au Canada, N. A. S. ne lui répondait plus au téléphone. C'est ainsi qu'il a menacé de publier ses photos nues ou de les montrer à sa famille si elle daignait pas lui répondre.
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