Champions de l’arène sénégalaise: Tous des mauvais perdants…!

Les mastodontes qui officient dans l’arène de lutte et qui depuis quelques années déraient la chronique et occupent les premières marches du podium de la médiatisation, ne méritent nullement d’être appelés des athlètes. Car ils manquent tous de fair-play. Mais pour avoir cet esprit sportif, encore faudrait-il savoir ce que cela signifie.
Un petit clin d’oeil dans le dictionnaire indique que le fair-play est une conduite honnête dans un jeu, dans toutes circonstances. Il recouvre à la fois le respect de l’adversaire, des règles, des décisions de l’arbitre, du public et de l’esprit du jeu, mais aussi la loyauté, la maîtrise de soi et la dignité dans la victoire comme dans la défaite.
Mais hélàs, il est déplorable de noter chez les « champions Â» de lutte un manque notoire de dignité dans la défaite qui se traduit par des mises en scène les plus diaboliques les unes que les autres.
A chaque fois que le Nguimb d’un lutteur est traîné dans le boueux ring de Demba Diop, des justifications et prétextes fallacieux voire alambiqués voient le jour: c’est quelqu’un de mon staff qui m’a trahi… Mes sorciers m’ont vendu… On a laissé entré les gens du camp adverse dans mon village… Le promoteur et le Cng sont contre moi…C’est un journaliste chroniqueur de lutte qui a volé mon nguimb… J’étais déjà gravement atteint avant le combat, etc, etc…
Et le lutteur qui a mordu la poussière de perdre une à deux années à purger dans son entourage que la suspicion n’arrêtera plus jamais de gangrener.
Cette attitude indigne de nos lutteurs avec leurs scénarios de mauvais perdants risquent de pourrir l’arène qui au finish n’aura plus de vaincus. Alors qu’en compétition sportive, il y a toujours un perdant…