Suite au "lynchage à mort" d'un des leurs du nom de Pape Malick Dieng, Saër Faye, Abdou Ndiaye, Ferdinand Sow, Omar Diakhoumpa et Abdoulaye Diène auraient tenté de se venger en s'attaquant aux populations du quartier "Boutique Tigo" de Keur Mbaye Fall, lesquelles subissaient des vols de jour comme de nuit.
Armés jusqu'aux dents, rapporte Rewmi Quotidien dans sa livraison de ce mardi, les malfaiteurs présumés avaient fait plusieurs victimes, courant septembre 2016, avant de tomber un à un dans les filets des éléments de la brigade de gendarmerie de la zone franche industrielle de Mbao.
Le boutiquier Abdourahmane Dia, qui dit être victime des agissements de la bande qui s'activait également dans le trafic de chanvre indien, a perdu des cartes de crédit d'une valeur de 260 000 francs et la somme de 330 000 francs. Pis, son doigt a été cassé avec une brique.
Tabassé et délesté de son portable, le délégué du quartier, Raymond Sarr dit Moundor, s'était retrouvé avec une incapacité temporaire de travail de 21 jours.
Conseillère municipale de son état, Aminata Dia a confié que sa maison a été ciblée par les assaillants, qui ont tapé sa porte à coups de machette.
Dans leur furie dévastatrice, ces derniers avaient également caillassé la voiture du nommé Babacar Diop.
Quant à Ndèye Faye, elle a perdu son portable et sa pochette.
Né en 1986, Saër Faye, qui avait balancé les noms de ses acolytes, avait tout de même nié les faits lors de son interrogatoire.
Seul Abdou Ndiaye avait reconnu avoir orchestré l'agression de Raymond Sarr.
Inculpés pour association de malfaiteurs, dommage à la propriété mobilière d'autrui, vol en réunion commis la nuit avec usage d'armes et violences ayant entraîné des incapacités temporaires de travail de 45 et 21 jours, les accusés ont été présentés, hier, au juge de la chambre criminelle de Dakar, après cinq ans de détention préventive.
Mais, la défense a soulevé une exception de nullité pour les tirer d'affaires.
D'après Me Abdourahmane Diallo, les pandores n'avaient pas notifié aux mis en cause leur droit de se faire assister par un avocat.
"Le règlement numéro 5 de l'Uemoa est entré en vigueur en 2016, il devait être appliqué", a estimé la robe noire.
Pour Me Idrissa Cissé, constitué pour la défense des intérêts de Babacar Diop, il y a une certaine contradiction dans l’évocation.
"On vous invoque la garde à vue et le texte parle de l’interpellation. Cette mention a été respectée", a fait savoir l'avocat qui a sollicité le rejet de l'exception de nullité.
La représentante du Ministère public, qui a émis le même souhait, a souligné que les faits sont antérieurs à l’entrée en vigueur du règlement, survenu en 2016.
En plus, affirme-t-elle, le juge a le droit de rejeter toute exception soulevée dans le seul intérêt de défendre un accusé ou d'arrêter les poursuites.
Cependant, les accusés devront prendre leur mal en patience. Le président va statuer sur l'exception de nullité le 14 février prochain.
Armés jusqu'aux dents, rapporte Rewmi Quotidien dans sa livraison de ce mardi, les malfaiteurs présumés avaient fait plusieurs victimes, courant septembre 2016, avant de tomber un à un dans les filets des éléments de la brigade de gendarmerie de la zone franche industrielle de Mbao.
Le boutiquier Abdourahmane Dia, qui dit être victime des agissements de la bande qui s'activait également dans le trafic de chanvre indien, a perdu des cartes de crédit d'une valeur de 260 000 francs et la somme de 330 000 francs. Pis, son doigt a été cassé avec une brique.
Tabassé et délesté de son portable, le délégué du quartier, Raymond Sarr dit Moundor, s'était retrouvé avec une incapacité temporaire de travail de 21 jours.
Conseillère municipale de son état, Aminata Dia a confié que sa maison a été ciblée par les assaillants, qui ont tapé sa porte à coups de machette.
Dans leur furie dévastatrice, ces derniers avaient également caillassé la voiture du nommé Babacar Diop.
Quant à Ndèye Faye, elle a perdu son portable et sa pochette.
Né en 1986, Saër Faye, qui avait balancé les noms de ses acolytes, avait tout de même nié les faits lors de son interrogatoire.
Seul Abdou Ndiaye avait reconnu avoir orchestré l'agression de Raymond Sarr.
Inculpés pour association de malfaiteurs, dommage à la propriété mobilière d'autrui, vol en réunion commis la nuit avec usage d'armes et violences ayant entraîné des incapacités temporaires de travail de 45 et 21 jours, les accusés ont été présentés, hier, au juge de la chambre criminelle de Dakar, après cinq ans de détention préventive.
Mais, la défense a soulevé une exception de nullité pour les tirer d'affaires.
D'après Me Abdourahmane Diallo, les pandores n'avaient pas notifié aux mis en cause leur droit de se faire assister par un avocat.
"Le règlement numéro 5 de l'Uemoa est entré en vigueur en 2016, il devait être appliqué", a estimé la robe noire.
Pour Me Idrissa Cissé, constitué pour la défense des intérêts de Babacar Diop, il y a une certaine contradiction dans l’évocation.
"On vous invoque la garde à vue et le texte parle de l’interpellation. Cette mention a été respectée", a fait savoir l'avocat qui a sollicité le rejet de l'exception de nullité.
La représentante du Ministère public, qui a émis le même souhait, a souligné que les faits sont antérieurs à l’entrée en vigueur du règlement, survenu en 2016.
En plus, affirme-t-elle, le juge a le droit de rejeter toute exception soulevée dans le seul intérêt de défendre un accusé ou d'arrêter les poursuites.
Cependant, les accusés devront prendre leur mal en patience. Le président va statuer sur l'exception de nullité le 14 février prochain.