Les faits se sont déroulés dans la nuit du 14 au 15 juillet 2012 : Le sieur François Mathieu, directeur d’une société basée à Mariste, avait conduit sous bonne escorte Abdou Aziz Diop à la gendarmerie pour vol avec violence. Il soutenait que les malfaiteurs, ayant à leur tête ce dernier, s’étaient introduits chez lui pour y soustraire 3 millions de francs, deux ordinateurs, deux téléphones portables ainsi qu’une chaîne et une bague en or. Il expliquait que c’est sous la menace d’armes qu’ils l’avaient tenu en respect avant de l’obliger à composer le code secret du coffre-fort. La victime précisait que les malfaiteurs parlaient créole ou portugais et qu’ils étaient trois dont Abdou Aziz Diop, le fils du juge Taïfour Diop.
Devant la barre de la Chambre criminelle, tous les accusés ont réitéré leurs déclarations, à l’exception Abdou Aziz Diop qui a été très versatile. «Masse m’avait dit que le fils de Mathieu était en voyage et que son père n’était pas à la maison le week-end. Il m’a demandé de trouver quelqu’un pour faire l’opération. C’est ainsi que j’ai demandé à Charles de se charger du projet. J’étais chargé de les conduire en véhicule. Quand nous sommes arrivés sur les lieux, Joachim Monteiro m’a menacé avec le couteau en me forçant à descendre de la voiture et à défoncer la porte de l’appartement. Quelques munites après, j’ai entendu des cris et quand je suis descendu, j’ai croisé des gens qui m’ont agressé», s’est-il défendu. Mais Masse Sakho a battu en brèche ces accusations. Même s’il a reconnu avoir parlé de la famille Mathieu au fils du juge, cet étudiant titulaire d’un master 2 en droit des affaires dit qu’il n’a jamais demandé à Aziz Diop d’aller perpétrer le vol. D’ailleurs le jour des faits, il était à une soirée dansante. Le Parquet qui a énuméré six circonstances aggravantes pense que leur matérialité ne saurait être contestée. Selon lui, la complicité de vol est établie à l’endroit de Mass Sakho. Pour les autres, ils ont tenté de faire croire que c’est une erreur de jeunesse, mais en réalité c’est une entreprise criminelle, dit-il. Il a requis contre tous 10 ans de travaux forcés et un million d’amende à payer chacun.
Selon Me Baboucar Cissé, son client, Masse Sakho, est connu des lieux. S’il voulait commettre un vol, il n’avait pas besoin de défoncer la porte. Il trouve que le fait de donner des informations à Aziz (Diop) ne suffit pas pour le condamner. Il a plaidé l’acquittement.
Selon Me Amath Sall, les accusés ne se connaissent pas. Donc pour lui, il ne peut pas y avoir association de malfaiteurs. La robe noire demande d’écarter les autres circonstances aggravantes et lui faire une application bienveillante de la loi. Les autres avocats ont abondé dans le même sens pour leurs clients. Sans succès.
Le Quotidien
Devant la barre de la Chambre criminelle, tous les accusés ont réitéré leurs déclarations, à l’exception Abdou Aziz Diop qui a été très versatile. «Masse m’avait dit que le fils de Mathieu était en voyage et que son père n’était pas à la maison le week-end. Il m’a demandé de trouver quelqu’un pour faire l’opération. C’est ainsi que j’ai demandé à Charles de se charger du projet. J’étais chargé de les conduire en véhicule. Quand nous sommes arrivés sur les lieux, Joachim Monteiro m’a menacé avec le couteau en me forçant à descendre de la voiture et à défoncer la porte de l’appartement. Quelques munites après, j’ai entendu des cris et quand je suis descendu, j’ai croisé des gens qui m’ont agressé», s’est-il défendu. Mais Masse Sakho a battu en brèche ces accusations. Même s’il a reconnu avoir parlé de la famille Mathieu au fils du juge, cet étudiant titulaire d’un master 2 en droit des affaires dit qu’il n’a jamais demandé à Aziz Diop d’aller perpétrer le vol. D’ailleurs le jour des faits, il était à une soirée dansante. Le Parquet qui a énuméré six circonstances aggravantes pense que leur matérialité ne saurait être contestée. Selon lui, la complicité de vol est établie à l’endroit de Mass Sakho. Pour les autres, ils ont tenté de faire croire que c’est une erreur de jeunesse, mais en réalité c’est une entreprise criminelle, dit-il. Il a requis contre tous 10 ans de travaux forcés et un million d’amende à payer chacun.
Selon Me Baboucar Cissé, son client, Masse Sakho, est connu des lieux. S’il voulait commettre un vol, il n’avait pas besoin de défoncer la porte. Il trouve que le fait de donner des informations à Aziz (Diop) ne suffit pas pour le condamner. Il a plaidé l’acquittement.
Selon Me Amath Sall, les accusés ne se connaissent pas. Donc pour lui, il ne peut pas y avoir association de malfaiteurs. La robe noire demande d’écarter les autres circonstances aggravantes et lui faire une application bienveillante de la loi. Les autres avocats ont abondé dans le même sens pour leurs clients. Sans succès.
Le Quotidien