Au deuxième jour de la Chambre criminelle de Dakar, le procureur de la République est monté au créneau pour prendre la défense des éléments de la Sûreté urbaine et aussi de la Section de recherches de la Gendarmerie. Ces enquêteurs ont été accusés de « racket » par des accusés jugés, hier, pour « trafic international de drogue ». En effet, dans deux dossiers séparés, les accusés Momar Khoulé Bâ, Ibrahima Sow et Papa Samba Diop ont chargé les officiers de police judiciaire à qui ils reprochent de les avoir enfoncés dans le trou.
A chaque étape du procès, les éléments des forces de l’ordre sont accusés d’être des « racketteurs » par les présumés trafiquants de chanvre indien. Si Momar Khoulé Bâ accuse les éléments de la Sûreté urbaine de lui avoir réclamé 200 mille FCfa pour sa libération, deux autres accusés ont également accusé les policiers qui les ont arrêtés de vouloir leur soutirer la somme de 600 mille FCfa pour recouvrer la liberté. Une situation qui a fait ressortir de ses gonds le procureur de la République. La représentante du ministère public, qui a abordé cette question, a pris la défense des enquêteurs tout en signalant que ces derniers ont bon dos. « A chaque occasion, ils se déchargent sur les enquêteurs alors que les éléments de dossiers sont constants et d’une extrême gravité », regrette-t-elle.
Le procureur de la République, trouvant que les faits sont constants, a requis une peine de 10 ans de travaux forcés contre les accusés Ibrahima Sow et Papa Samba Diop et 15 ans pour Alcaly Cissokho (jugé par contumace) qui a pris la tangente. Les verdicts seront connus ce mercredi.
A chaque étape du procès, les éléments des forces de l’ordre sont accusés d’être des « racketteurs » par les présumés trafiquants de chanvre indien. Si Momar Khoulé Bâ accuse les éléments de la Sûreté urbaine de lui avoir réclamé 200 mille FCfa pour sa libération, deux autres accusés ont également accusé les policiers qui les ont arrêtés de vouloir leur soutirer la somme de 600 mille FCfa pour recouvrer la liberté. Une situation qui a fait ressortir de ses gonds le procureur de la République. La représentante du ministère public, qui a abordé cette question, a pris la défense des enquêteurs tout en signalant que ces derniers ont bon dos. « A chaque occasion, ils se déchargent sur les enquêteurs alors que les éléments de dossiers sont constants et d’une extrême gravité », regrette-t-elle.
Le procureur de la République, trouvant que les faits sont constants, a requis une peine de 10 ans de travaux forcés contre les accusés Ibrahima Sow et Papa Samba Diop et 15 ans pour Alcaly Cissokho (jugé par contumace) qui a pris la tangente. Les verdicts seront connus ce mercredi.