Jésus avait averti qu’aux derniers jours, de pseudo-Christs essaimeraient. Un illuminé, qui se prend pour Jésus, se souvient de sa crucifixion, de sa résurrection et de ce qu’il a fait. Dans les années qui suivirent la mort de Bonaparte, il y eut une épidémie de fous qui se prenaient pour Napoléon réincarné. Ce phénomène est connu des psychiatres. Cliniquement, ces derniers parlent de monomanie ambitieuse qui n’est qu’une mégalomanie pathologique. Dans cet état de fait, on se souvient d’avoir dit, d’avoir fait et subi ce qu’un autre a dit, fait et subi.
Versant dans un parallélisme anachronique, nous ne disons pas que Sidy Lamine Niass se prend pour le Christ dont il chapitre son Eglise à travers la personnalité du cardinal Théodore Adrien Sarr mais pour Serigne Touba qui avait répondu et tenu tête au gouverneur de l’Afrique occidentale française (Aof) en 1895 à Saint-Louis sur la seule base de la foi qu’il avait au Coran et à la Sunna. C’est le comble de l’imposture ! Et cette imposture est mise à nu par l’ignorance même de l’histoire puisque, contrairement à ce qu’il a déblatéré à sa sortie, lors de sa première convocation, à la gendarmerie de Colobane, Faidherbe est mort en 1889 soit cinq ans avant la convocation de Serigne Touba à Saint-Louis.
Pour éviter des ennuis judiciaires à Sidy Lamine, Ahmed Khalifa Niass demande pardon à toutes les personnes offensées par son frangin car ce dernier souffre de problèmes psychiatriques au point même d’avoir un dossier médical à Fann. Donc irresponsable de certains de ses agissements dérangeants, outrageants voire offensants à l’endroit du président de la République, celui de l’Assemblée nationale et du chef de l’Eglise catholique sénégalaise.
Mais dire que le patron du groupe médiatique Walf est fou, c’est faire injure aux vrais fous, c’est-à-dire aux malades mentaux qui, eux, méritent des soins et notre compassion, ce qui n’est pas le cas de l’illuminé de Khar Yalla. Les psychiatres ne cessent de le répéter, la plupart des fous ne sont pas plus dangereux que la moyenne des gens dits « normaux ». Et Sidy Lamine est particulièrement dangereux. L’argument qui parait justifier cette folie serait celui de la perte du sens des réalités par Sidy Lamine. C’est bien là, en effet, la définition la plus élémentaire du fou : un être déconnecté de la réalité.
Le discours irraisonné distillé savamment le 26 décembre dernier à travers ses médias a semblé confirmer cette déconnexion. Mais l’observation plus attentive des faits et le développement de l’actualité montrent qu’il n’en est rien. Il s’agissait en fait d’opérations de communication mûrement réfléchies avec la journaliste animatrice de l’émission « Sortie » pour défendre ses intérêts.
Si Sidy n’est pas fou, alors qu’est-il ? Un personnage fantasque, instable, caméléonesque, versatile, contradictoire, égoïste et maître chanteur. Tout simplement un illuminé mégalomane infatué de sa propre personne et imbu de son pseudo-érudition. Un narcisse mesquin qui se prend dans ses délires les plus abyssaux pour Cheikh Ahmadou Bamba pour justifier ses attaques ad hominem et bénéficier en retour de la protection de Touba. Mais le fondateur du mouridisme n’a jamais offensé son prochain ni proféré des insanités. Nonobstant les déportations, les sévices physiques endurés, les emprisonnements dans des geôles mortifères, Serigne Touba a toujours fait preuve de pardon à l’endroit de ses bourreaux. Sidy Lamine Niass, qui s’identifie à Serigne Touba, récupère, d’une façon cauteleuse, son érudition, ses hauts faits et sa souffrance pour flétrir ses « adversaires ». Se fixant une mission existentielle, il remplit le gouffre que sa mégalomanie a ouvert en lui. Voulant réincarner Serigne Touba, il accède à une image du saint homme, sauf que cette accession est en même temps, dans un délire narcissique, une négation de soi et une offense au guide spirituel des mourides. Et dans ce délire, il n’y a pas d’issue. Ainsi l’auto-négation à laquelle le patient Sidy veut échapper revient à travers le délire narcissico-psychotique.
La classification des maladies mentales et des troubles comportementaux répond désormais aux grilles de l’Organisation mondiale de la santé de la Classification internationale des maladies (CIM-chapitre V) et du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) réalisée par l’Association américaine de psychiatrie. Entre les deux grandes classes des structures mentales, celle des psychoses et celle des névroses, il existe un marécage nosographique où l’on range les psychopathes, les états limites, les personnalités narcissico-mégalomaniaques, les illuminés. Ces grilles comportent des cases pour ranger un illuminé, narcissico-mégalomaniaque dangereux comme Sidy. Sa mégalomanie ou son narcissisme pervers semble s’accompagner chez lui de l’usage imposteur et manipulateur des sourates du Coran, des hadiths du prophète Mahomet (PSL) et des « khassaïdes » de Serigne Touba.
Dès lors quel traitement faut-il prévoir pour le patron de Walf ? Le présenter devant les tribunaux pour décider de son sort.
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Par Mark Senghor
Versant dans un parallélisme anachronique, nous ne disons pas que Sidy Lamine Niass se prend pour le Christ dont il chapitre son Eglise à travers la personnalité du cardinal Théodore Adrien Sarr mais pour Serigne Touba qui avait répondu et tenu tête au gouverneur de l’Afrique occidentale française (Aof) en 1895 à Saint-Louis sur la seule base de la foi qu’il avait au Coran et à la Sunna. C’est le comble de l’imposture ! Et cette imposture est mise à nu par l’ignorance même de l’histoire puisque, contrairement à ce qu’il a déblatéré à sa sortie, lors de sa première convocation, à la gendarmerie de Colobane, Faidherbe est mort en 1889 soit cinq ans avant la convocation de Serigne Touba à Saint-Louis.
Pour éviter des ennuis judiciaires à Sidy Lamine, Ahmed Khalifa Niass demande pardon à toutes les personnes offensées par son frangin car ce dernier souffre de problèmes psychiatriques au point même d’avoir un dossier médical à Fann. Donc irresponsable de certains de ses agissements dérangeants, outrageants voire offensants à l’endroit du président de la République, celui de l’Assemblée nationale et du chef de l’Eglise catholique sénégalaise.
Mais dire que le patron du groupe médiatique Walf est fou, c’est faire injure aux vrais fous, c’est-à-dire aux malades mentaux qui, eux, méritent des soins et notre compassion, ce qui n’est pas le cas de l’illuminé de Khar Yalla. Les psychiatres ne cessent de le répéter, la plupart des fous ne sont pas plus dangereux que la moyenne des gens dits « normaux ». Et Sidy Lamine est particulièrement dangereux. L’argument qui parait justifier cette folie serait celui de la perte du sens des réalités par Sidy Lamine. C’est bien là, en effet, la définition la plus élémentaire du fou : un être déconnecté de la réalité.
Le discours irraisonné distillé savamment le 26 décembre dernier à travers ses médias a semblé confirmer cette déconnexion. Mais l’observation plus attentive des faits et le développement de l’actualité montrent qu’il n’en est rien. Il s’agissait en fait d’opérations de communication mûrement réfléchies avec la journaliste animatrice de l’émission « Sortie » pour défendre ses intérêts.
Si Sidy n’est pas fou, alors qu’est-il ? Un personnage fantasque, instable, caméléonesque, versatile, contradictoire, égoïste et maître chanteur. Tout simplement un illuminé mégalomane infatué de sa propre personne et imbu de son pseudo-érudition. Un narcisse mesquin qui se prend dans ses délires les plus abyssaux pour Cheikh Ahmadou Bamba pour justifier ses attaques ad hominem et bénéficier en retour de la protection de Touba. Mais le fondateur du mouridisme n’a jamais offensé son prochain ni proféré des insanités. Nonobstant les déportations, les sévices physiques endurés, les emprisonnements dans des geôles mortifères, Serigne Touba a toujours fait preuve de pardon à l’endroit de ses bourreaux. Sidy Lamine Niass, qui s’identifie à Serigne Touba, récupère, d’une façon cauteleuse, son érudition, ses hauts faits et sa souffrance pour flétrir ses « adversaires ». Se fixant une mission existentielle, il remplit le gouffre que sa mégalomanie a ouvert en lui. Voulant réincarner Serigne Touba, il accède à une image du saint homme, sauf que cette accession est en même temps, dans un délire narcissique, une négation de soi et une offense au guide spirituel des mourides. Et dans ce délire, il n’y a pas d’issue. Ainsi l’auto-négation à laquelle le patient Sidy veut échapper revient à travers le délire narcissico-psychotique.
La classification des maladies mentales et des troubles comportementaux répond désormais aux grilles de l’Organisation mondiale de la santé de la Classification internationale des maladies (CIM-chapitre V) et du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) réalisée par l’Association américaine de psychiatrie. Entre les deux grandes classes des structures mentales, celle des psychoses et celle des névroses, il existe un marécage nosographique où l’on range les psychopathes, les états limites, les personnalités narcissico-mégalomaniaques, les illuminés. Ces grilles comportent des cases pour ranger un illuminé, narcissico-mégalomaniaque dangereux comme Sidy. Sa mégalomanie ou son narcissisme pervers semble s’accompagner chez lui de l’usage imposteur et manipulateur des sourates du Coran, des hadiths du prophète Mahomet (PSL) et des « khassaïdes » de Serigne Touba.
Dès lors quel traitement faut-il prévoir pour le patron de Walf ? Le présenter devant les tribunaux pour décider de son sort.
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Par Mark Senghor
Source lasenegalaise.com