Le pouvoir politique est juste un intermitent d’un spectacle où de véritables et froids hommes d’affaires, capitaines d’industries tirent en réalité les ficelles. Mouhamed Mbodj du forum civil parlera de « patrimonialisation du pouvoir ». De Baba Diaw Itoc à Cheikh Amar en passant par Mamadou Racine Sy, Gerard Senac, Diagna Ndiaye, etc
Dakarmatin.com lève le coin du voile et dresse le portrait de ces hommes qui influent sur la marche du pays, contrôlent le pouvoir et gouvernent veritablement le Sénégal. Mais la protection de leurs intérêts passe avant tout.... Aprés Baba Diaw, l’incontournable pétrolier, Diagna Ndiaye, le tombeur de Abdoul Mbaye, Gérard Sénac, le Françafricain, place aujourd’hui au portrait de Mamadou Racine Sy .....
MAMADOU RACNE SY
LE KING FAHD À TOUT PRIX
Candidat à la Mairie de Podor lors des élections locales de ce 29 juin, il n’est allé à l’assaut de la mairesse socialiste Aïssata Tall Sall que pour faire les yeux doux au président de l’Alliance pour la République (APR) Macky Sall. Et, surtout, sauver ce joyau de l’hôtellerie dont il a la gestion : le King Fahd Palace. Sans doute a-t-il compris que c’est la meilleure façon de résister à la convoitise de ceux qui maÂnoeuvrent pour que l’un des plus grands hôtels en Afrique au Sud du Sahara lui soit retiré au profit d’un gestionnaire étranger. D’autant qu’il dit n’avoir aucun problème avec l’Etat du Sénégal. « J’ai peut-être eu des divergences avec des personnes qui ont estimé qu’il fallait substituer Moussa par Paul », précisait-il.
Mais le hic est qu’il ne se prévaut que de la préférence que l’Etat devrait accorder, selon lui, à l’expertise nationale. Et qu’importe les limites d’une telle approche. « Moi, je préfère faire la charité à Sandaga plutôt qu’aux Champs Elysées. Et je peux paraphraser un de vos anciens collègues, Babacar Touré, qui disait, en parlant de la reprise du King Fahd : «Sama saï saï moma guenel saïsayou diambour (Je préfère un filou de chez moi à celui d’ailleurs. Ndlr) », se défendait-il. Même si son argumentaire pouvait quand même être plus convaincant face à la menace de l’Etat de lui retirer ce joyau de l’hôtellerie sénégalaise. « S’agissant du King Fahd Palace, je suis heureux de vous le dire ici devant le repreneur Mamadou Racine Sy, que nous avons décidé malgré tout, de soutenir l’entreprise nationale. Mais à une condition. C’est que l’outil ne tombe pas en désuétude », avait menacé Macky Sall lors d’une cérémonie de remise du cahier de doléances des travailleurs un 1er Mai. Mais Racine Sy a compris qu’il y avait un bien meilleur moyen de conserver jalousement son business. C’est de se jeter en politique et d’aider le président de la République et de l’Apr à massifier son parti. Après tout, n’est-ce pas un partenariat gagnant-gagnant ?
Pape Alé Niang, Dakarmatin.com
Dakarmatin.com lève le coin du voile et dresse le portrait de ces hommes qui influent sur la marche du pays, contrôlent le pouvoir et gouvernent veritablement le Sénégal. Mais la protection de leurs intérêts passe avant tout.... Aprés Baba Diaw, l’incontournable pétrolier, Diagna Ndiaye, le tombeur de Abdoul Mbaye, Gérard Sénac, le Françafricain, place aujourd’hui au portrait de Mamadou Racine Sy .....
MAMADOU RACNE SY
LE KING FAHD À TOUT PRIX
Candidat à la Mairie de Podor lors des élections locales de ce 29 juin, il n’est allé à l’assaut de la mairesse socialiste Aïssata Tall Sall que pour faire les yeux doux au président de l’Alliance pour la République (APR) Macky Sall. Et, surtout, sauver ce joyau de l’hôtellerie dont il a la gestion : le King Fahd Palace. Sans doute a-t-il compris que c’est la meilleure façon de résister à la convoitise de ceux qui maÂnoeuvrent pour que l’un des plus grands hôtels en Afrique au Sud du Sahara lui soit retiré au profit d’un gestionnaire étranger. D’autant qu’il dit n’avoir aucun problème avec l’Etat du Sénégal. « J’ai peut-être eu des divergences avec des personnes qui ont estimé qu’il fallait substituer Moussa par Paul », précisait-il.
Mais le hic est qu’il ne se prévaut que de la préférence que l’Etat devrait accorder, selon lui, à l’expertise nationale. Et qu’importe les limites d’une telle approche. « Moi, je préfère faire la charité à Sandaga plutôt qu’aux Champs Elysées. Et je peux paraphraser un de vos anciens collègues, Babacar Touré, qui disait, en parlant de la reprise du King Fahd : «Sama saï saï moma guenel saïsayou diambour (Je préfère un filou de chez moi à celui d’ailleurs. Ndlr) », se défendait-il. Même si son argumentaire pouvait quand même être plus convaincant face à la menace de l’Etat de lui retirer ce joyau de l’hôtellerie sénégalaise. « S’agissant du King Fahd Palace, je suis heureux de vous le dire ici devant le repreneur Mamadou Racine Sy, que nous avons décidé malgré tout, de soutenir l’entreprise nationale. Mais à une condition. C’est que l’outil ne tombe pas en désuétude », avait menacé Macky Sall lors d’une cérémonie de remise du cahier de doléances des travailleurs un 1er Mai. Mais Racine Sy a compris qu’il y avait un bien meilleur moyen de conserver jalousement son business. C’est de se jeter en politique et d’aider le président de la République et de l’Apr à massifier son parti. Après tout, n’est-ce pas un partenariat gagnant-gagnant ?
Pape Alé Niang, Dakarmatin.com