Le pouvoir politique est juste un intermitent d’un spectacle où de véritables et froids hommes d’affaires, capitaines d’industries tirent en réalité les ficelles. Mouhamed Mbodj du forum civil parlera de « patrimonialisation du pouvoir ».De Baba Diaw Itoc à Cheikh Amar en passant par Mamadou Racine Sy, Gerard Senac, Diagna Ndiaye, etc
Dakarmatin.com léve le coin du voile et dresse le portrait de ces hommes qui influent sur la marche du pays,controlent le pouvoir et gouvernent veritablement le Sénégal.Mais la protection de leurs interets passe avant tout....
BABA DIAW L’INCONTOURNABLE PÉTROLIER
Il fait partie de cette poignée d’hommes d’affaires sur lesquels, tout chef d’Etat doit absolument se reposer pour bien gouverner. Et Macky Sal l’a bien compris. Lui qui s’était fait un devoir de le consulter sur les grandes orientations de sa politique aussitôt après son élection en mars 2012. Obtenant ainsi le soutien précieux de ce capitaine d’industrie qui, pour la circonstance, disait lui avoir suggéré quelques orientations et s’engageait à accompagner le successeur de Wade dans la mise en oeuvre de sa politique. Un soutien d’autant plus nécessaire que plus d’une fois et sous différents régimes, le puissant boss d’ITOC a eu à sortir le pays de situations difficiles. Soit en volant au secours de la Sénelec pour la fourniture de combustibles afin d’alimenter ses centrales et mettre fin aux délestages intempestifs. Soit en aidant le gouvernement à juguler une pénurie de gaz butane. Ce serait donc faire un mauvais procès au chef de l’Etat Macky Sall que de lui reprocher de composer avec l’incontournable Baba Diaw. Surtout qu’en plus de son énorme fortune estimée un moment à 270 milliards de francs Cfa, sa maîtrise du secteur de l’énergie est un précieux atout Pour preuve, après avoir intégré dans les années 70 le ministère de l’Energie, les textes de la société Petrosen portent son empreinte. Il quittera finalement la fonction publique en 1985 pour fonder ITOC. Bref, l’homme est d’une si grande utilité pour tout régime en place que ce serait une grave erreur de se passer de ses services, de son expertise et de riche carnet d’adresse. Ce qui ne doit pas signifier pour autant que son entreprise ITOC doit bénéficier régulièrement de dégrèvement fiscal. A moins qu’il ne s’agisse d’une compensation ou d’un règlement pour service rendu à la Sénelec ou à l’Etat
Dakarmatin.com léve le coin du voile et dresse le portrait de ces hommes qui influent sur la marche du pays,controlent le pouvoir et gouvernent veritablement le Sénégal.Mais la protection de leurs interets passe avant tout....
BABA DIAW L’INCONTOURNABLE PÉTROLIER
Il fait partie de cette poignée d’hommes d’affaires sur lesquels, tout chef d’Etat doit absolument se reposer pour bien gouverner. Et Macky Sal l’a bien compris. Lui qui s’était fait un devoir de le consulter sur les grandes orientations de sa politique aussitôt après son élection en mars 2012. Obtenant ainsi le soutien précieux de ce capitaine d’industrie qui, pour la circonstance, disait lui avoir suggéré quelques orientations et s’engageait à accompagner le successeur de Wade dans la mise en oeuvre de sa politique. Un soutien d’autant plus nécessaire que plus d’une fois et sous différents régimes, le puissant boss d’ITOC a eu à sortir le pays de situations difficiles. Soit en volant au secours de la Sénelec pour la fourniture de combustibles afin d’alimenter ses centrales et mettre fin aux délestages intempestifs. Soit en aidant le gouvernement à juguler une pénurie de gaz butane. Ce serait donc faire un mauvais procès au chef de l’Etat Macky Sall que de lui reprocher de composer avec l’incontournable Baba Diaw. Surtout qu’en plus de son énorme fortune estimée un moment à 270 milliards de francs Cfa, sa maîtrise du secteur de l’énergie est un précieux atout Pour preuve, après avoir intégré dans les années 70 le ministère de l’Energie, les textes de la société Petrosen portent son empreinte. Il quittera finalement la fonction publique en 1985 pour fonder ITOC. Bref, l’homme est d’une si grande utilité pour tout régime en place que ce serait une grave erreur de se passer de ses services, de son expertise et de riche carnet d’adresse. Ce qui ne doit pas signifier pour autant que son entreprise ITOC doit bénéficier régulièrement de dégrèvement fiscal. A moins qu’il ne s’agisse d’une compensation ou d’un règlement pour service rendu à la Sénelec ou à l’Etat