Le déficit de coordination entre les différentes structures de santé, la grande difficulté des Etablissements Publics de Santé (Eps) à transmettre avec promptitude des données complètes et fiables et surtout l’absence de cadre juridique, l’énergie et l’internet, sont les principaux facteurs qui bloquent la numérisation de la santé.
Selon le coordonnateur de la Cellule de la Carte Sanitaire et Sociale, de la Santé Digitale et de l’Observatoire de Santé (Cssdos), Dr Ibrahima Khalilou Dia, le Sénégal ne dispose pas encore d’un texte juridique sur la santé numérique. «Nous venons de finaliser le projet de loi d’orientation sur la santé numérique etle décret d’application. Ces textes ont été transmis la semaine dernière au Secrétariat général du Gouvernement. Puisque c’est sorti du ministère de la Santé, nous allons attendre un peu parce qu’il y a un travail à faire au niveau de la Primature», explique-t-il avant de préciser que ces textes sont très bien élaborés et concernent la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement. «Et des peines sont prévues si quelqu’un entre dans le dossier de quelqu’un d’autre sans autorisation», souligne-t-il.
L’autre défi de la santé digitale réside dans le fait que c’est un domaine qui attire les partenaires. «Nous sommes ouverts à des appuis, mais il faudrait qu’ils ne remettent pas en question cette exigence d’héberger les données dans de bonnes conditions». Pour sa part, le directeur des affaires juridiques de la Commission de Données Personnelles (Cdp), Mohamed Diop, a indiqué qu’on ne peut rien faire sur la santé numérique sans le cadre juridique. «Il y a des problèmes liés à la protection des données de santé. Le dossier patient partagé fait face à des défis comme l’inexistence d’un cadre juridique sur le dossier patient partagé (Dpp), le consentement du patient pour l’ouverture d’unDpp, la maîtrise du patient de son dossier médical, l’hébergement des données, la sécurité et la confidentialité des données», dit-il.
Face à cette situation, des recommandations ont été formulées par la Cdp pour la mise en œuvre de la santé numérique. Il s’agit entre autres de la mise en place en urgence d’un cadre juridique sur la santé numérique, de la sensibilisation de tous les acteurs de la santé sur la protection des données avec l’avènement de la santé numérique, de l’élaboration d’un ou des référentiels sur l’utilisation des dispositifs médicaux concernés et enfin l’actualisation de la charte du malade en tenant compte de la santé numérique.
L'As
Selon le coordonnateur de la Cellule de la Carte Sanitaire et Sociale, de la Santé Digitale et de l’Observatoire de Santé (Cssdos), Dr Ibrahima Khalilou Dia, le Sénégal ne dispose pas encore d’un texte juridique sur la santé numérique. «Nous venons de finaliser le projet de loi d’orientation sur la santé numérique etle décret d’application. Ces textes ont été transmis la semaine dernière au Secrétariat général du Gouvernement. Puisque c’est sorti du ministère de la Santé, nous allons attendre un peu parce qu’il y a un travail à faire au niveau de la Primature», explique-t-il avant de préciser que ces textes sont très bien élaborés et concernent la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement. «Et des peines sont prévues si quelqu’un entre dans le dossier de quelqu’un d’autre sans autorisation», souligne-t-il.
L’autre défi de la santé digitale réside dans le fait que c’est un domaine qui attire les partenaires. «Nous sommes ouverts à des appuis, mais il faudrait qu’ils ne remettent pas en question cette exigence d’héberger les données dans de bonnes conditions». Pour sa part, le directeur des affaires juridiques de la Commission de Données Personnelles (Cdp), Mohamed Diop, a indiqué qu’on ne peut rien faire sur la santé numérique sans le cadre juridique. «Il y a des problèmes liés à la protection des données de santé. Le dossier patient partagé fait face à des défis comme l’inexistence d’un cadre juridique sur le dossier patient partagé (Dpp), le consentement du patient pour l’ouverture d’unDpp, la maîtrise du patient de son dossier médical, l’hébergement des données, la sécurité et la confidentialité des données», dit-il.
Face à cette situation, des recommandations ont été formulées par la Cdp pour la mise en œuvre de la santé numérique. Il s’agit entre autres de la mise en place en urgence d’un cadre juridique sur la santé numérique, de la sensibilisation de tous les acteurs de la santé sur la protection des données avec l’avènement de la santé numérique, de l’élaboration d’un ou des référentiels sur l’utilisation des dispositifs médicaux concernés et enfin l’actualisation de la charte du malade en tenant compte de la santé numérique.
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