«L’étude de référence de 2005 montre qu’au Sénégal, on travaille bien, on gagne beaucoup d’argent, mais on gaspille beaucoup ». Ces propos sont de Djiby Thiam, coordonnateur national d’Action de Carême au Sénégal, qui met ainsi le doigt sur l’ampleur du gaspillage dans les cérémonies familiales.
Il estime qu’une femme sénégalaise peut travailler pendant toute l’année et tout gaspiller en une journée, lors d’une cérémonie familiale. Pour mieux étayer son propos, il utilise l’image d’une personne qui veut remplir d’eau un tonneau troué. Il estime en effet que le gaspillage constitue des trous dans les poches des ménages. Mais le programme de la Calebasse de solidarité, mis en place par le Réseau National des Organisations de lutte contre la Soudure et l’Endettement (RENOLSE), avec l’appui de la coordination nationale d’Action de Carême (AgriBio Services), est en train de mener à sa manière, une croisade contre ce fléau social.
En effet, ce programme a déjà enrôlé 62 053 femmes et 4 583 hommes dans 11 régions du Sénégal. Grâce aux conventions locales signées par 9 855 membres, des communautés ont accepté de célébrer leurs cérémonies familiales, tout en gardant leurs ressources. Selon Djiby Thiam, coordonnateur national, le gaspillage est très négatif pour la soudure, parce qu’il vient compliquer les choses. C’est la raison pour laquelle, dit-il, le programme travaille aussi sur des stratégies de réduction du gaspillage, avec des mécanismes locaux acceptés par les communautés, d’autant que la loi ne donne pas les résultats escomptés. Il ressort de la journée de partage des résultats 2022 de la Calebasse de solidarité, que le programme a pénétré à ce jour ?11 régions du pays et se trouve ainsi dans 26 départements et 126 communes, pour un total de 2 140 calebasses dont 578 dans la région de Thiès, contre 1 606 en 2021 et 1 422 en 2020. Le nombre de membres a également connu une ascension, passant de 54 814 en 2021 à 66 636 en 2022, pour un montant global de 663 209 310 FCfa.
Des crédits importants ont été octroyés aux membres dans les 3 domaines stratégiques que sont la santé (5 134 crédits pour un montant de 43 165 970 FCfa), l’éducation (3 066 crédits pour 27 203 700 FCfa) et la nourriture (7 334 crédits qui ont nécessité la mobilisation d’une enveloppe de 61 578 285 FCfa). Et sur les 15 534 crédits octroyés, seuls 634 n’ont pas été remboursés soit 1,18%, pour cause de déménagement ou de décès du membre.
Selon Djiby Thiam, ces résultats sont obtenus grâce à la mobilisation des partenaires. Cependant, dit-il, ce programme ne peut pas satisfaire tout le monde, tellement la demande est forte. D’où l’importance de mettre en place d’autres mécanismes, pour appuyer ce que fait l’Etat. Il indique que le programme des Calebasses de la solidarité atteint des personnes qui sont dans un niveau de vulnérabilité tel, qu’elles ont du mal à accéder à certains services sociaux de base, notamment la santé, l’éducation et la nourriture. Pour lui, les défis pour 2023 tournent autour de la clarification des concepts pour que cette approche Calebasse de la solidarité soit mieux connue.
Il estime qu’une femme sénégalaise peut travailler pendant toute l’année et tout gaspiller en une journée, lors d’une cérémonie familiale. Pour mieux étayer son propos, il utilise l’image d’une personne qui veut remplir d’eau un tonneau troué. Il estime en effet que le gaspillage constitue des trous dans les poches des ménages. Mais le programme de la Calebasse de solidarité, mis en place par le Réseau National des Organisations de lutte contre la Soudure et l’Endettement (RENOLSE), avec l’appui de la coordination nationale d’Action de Carême (AgriBio Services), est en train de mener à sa manière, une croisade contre ce fléau social.
En effet, ce programme a déjà enrôlé 62 053 femmes et 4 583 hommes dans 11 régions du Sénégal. Grâce aux conventions locales signées par 9 855 membres, des communautés ont accepté de célébrer leurs cérémonies familiales, tout en gardant leurs ressources. Selon Djiby Thiam, coordonnateur national, le gaspillage est très négatif pour la soudure, parce qu’il vient compliquer les choses. C’est la raison pour laquelle, dit-il, le programme travaille aussi sur des stratégies de réduction du gaspillage, avec des mécanismes locaux acceptés par les communautés, d’autant que la loi ne donne pas les résultats escomptés. Il ressort de la journée de partage des résultats 2022 de la Calebasse de solidarité, que le programme a pénétré à ce jour ?11 régions du pays et se trouve ainsi dans 26 départements et 126 communes, pour un total de 2 140 calebasses dont 578 dans la région de Thiès, contre 1 606 en 2021 et 1 422 en 2020. Le nombre de membres a également connu une ascension, passant de 54 814 en 2021 à 66 636 en 2022, pour un montant global de 663 209 310 FCfa.
Des crédits importants ont été octroyés aux membres dans les 3 domaines stratégiques que sont la santé (5 134 crédits pour un montant de 43 165 970 FCfa), l’éducation (3 066 crédits pour 27 203 700 FCfa) et la nourriture (7 334 crédits qui ont nécessité la mobilisation d’une enveloppe de 61 578 285 FCfa). Et sur les 15 534 crédits octroyés, seuls 634 n’ont pas été remboursés soit 1,18%, pour cause de déménagement ou de décès du membre.
Selon Djiby Thiam, ces résultats sont obtenus grâce à la mobilisation des partenaires. Cependant, dit-il, ce programme ne peut pas satisfaire tout le monde, tellement la demande est forte. D’où l’importance de mettre en place d’autres mécanismes, pour appuyer ce que fait l’Etat. Il indique que le programme des Calebasses de la solidarité atteint des personnes qui sont dans un niveau de vulnérabilité tel, qu’elles ont du mal à accéder à certains services sociaux de base, notamment la santé, l’éducation et la nourriture. Pour lui, les défis pour 2023 tournent autour de la clarification des concepts pour que cette approche Calebasse de la solidarité soit mieux connue.