La littérature sénégalaise est en plein essor. L'écrivain Saer Maty Ba a procédé à la dédicace de ses cinq ouvrages que sont «Prothèses poussiéreuses», «Le Serment du maître ignorant», «Fissure», «Femmes fortes» et «Ces mots dans mes veines». La cérémonie s'est déroulée hier, vendredi 26 août à la Maison de la culture Douta Seck de Dakar.
L'auteur a fait savoir qu'il ne s'apparente pas au style. «Dans l'histoire de la littérature mondiale, celles et ceux qui m'ont marqué sont celles et ceux qui ont brisé tous les codes. Mais avant de briser les codes, ils m'ont enseigné qu'il faut les comprendre ces règles. Il faut les lire et les appliquer même en privé, avant de pouvoir trouver une certaine voie», a soutenu Dr Saer Maty Ba, professeur d'études anglophones et de littérature de cinéma.
«Je me cherche encore et peut-être je me chercherai jusqu'à ma dernière lettre écrite sur cette terre», a-t-il assuré. «Les thèmes phares de mes ouvrages sont l'enfance, l'éducation, la famille et la quête de soi, etc. Dans le livre d'essai, par exemple, on parle de la pensée, de la philosophie, de la famille et du terroir», a renseigné l'auteur.
De son côté, le ministre secrétaire général du Gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a indiqué qu'il a eu le privilège de suivre l'homme de lettres. «J'ai l'avantage de suivre l'auteur et de m'intéresser à ses créations pour croire à ce qu'il dit», a-t-il estimé.
Selon M. Coulibaly le dernier livre de l'universitaire intitulé «Ces mots dans mes veines», le «passionne particulièrement par le contenu, mais également par la manière d'écrire et de dire les choses». À l'en croire, «l'introduction de son ouvrage est une fresque artistique navigant entre plusieurs genres littéraires : le roman, la nouvelle, l'essai philosophico-politique».
«Et quand on découvre avec beaucoup de dévotions, la réponse qu'il apporte à sa première interrogation majeure, qui est en fait l'introduction même de son texte : « Pensez qui êtes-vous ? » renseigne suffisamment sur la nature de son écriture et ses ambitions romanesques, qui sont naturellement traduites de la plus belle des manières», s'est réjoui le ministre.
«On sent l'envie de l'auteur de nous entraîner dans les dédales de la philosophie, qui est un art achevé de la pensée et l'une des premières qui a occupé l'humanité», a dit le maire de Sokone, par ailleurs ancien journaliste. «Saer ne s'est pas improvisé écrivain, il est écrivain» a, pour sa part, déclaré le Professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de Recherches Ouest africain, communément appelé WARC. «Chez lui, le style porte les idées. Et il écrit en fonction des idées qu'il veut faire passer», a témoigné l'officier de l'Ordre national du mérite
Sud Quotidien
L'auteur a fait savoir qu'il ne s'apparente pas au style. «Dans l'histoire de la littérature mondiale, celles et ceux qui m'ont marqué sont celles et ceux qui ont brisé tous les codes. Mais avant de briser les codes, ils m'ont enseigné qu'il faut les comprendre ces règles. Il faut les lire et les appliquer même en privé, avant de pouvoir trouver une certaine voie», a soutenu Dr Saer Maty Ba, professeur d'études anglophones et de littérature de cinéma.
«Je me cherche encore et peut-être je me chercherai jusqu'à ma dernière lettre écrite sur cette terre», a-t-il assuré. «Les thèmes phares de mes ouvrages sont l'enfance, l'éducation, la famille et la quête de soi, etc. Dans le livre d'essai, par exemple, on parle de la pensée, de la philosophie, de la famille et du terroir», a renseigné l'auteur.
De son côté, le ministre secrétaire général du Gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a indiqué qu'il a eu le privilège de suivre l'homme de lettres. «J'ai l'avantage de suivre l'auteur et de m'intéresser à ses créations pour croire à ce qu'il dit», a-t-il estimé.
Selon M. Coulibaly le dernier livre de l'universitaire intitulé «Ces mots dans mes veines», le «passionne particulièrement par le contenu, mais également par la manière d'écrire et de dire les choses». À l'en croire, «l'introduction de son ouvrage est une fresque artistique navigant entre plusieurs genres littéraires : le roman, la nouvelle, l'essai philosophico-politique».
«Et quand on découvre avec beaucoup de dévotions, la réponse qu'il apporte à sa première interrogation majeure, qui est en fait l'introduction même de son texte : « Pensez qui êtes-vous ? » renseigne suffisamment sur la nature de son écriture et ses ambitions romanesques, qui sont naturellement traduites de la plus belle des manières», s'est réjoui le ministre.
«On sent l'envie de l'auteur de nous entraîner dans les dédales de la philosophie, qui est un art achevé de la pensée et l'une des premières qui a occupé l'humanité», a dit le maire de Sokone, par ailleurs ancien journaliste. «Saer ne s'est pas improvisé écrivain, il est écrivain» a, pour sa part, déclaré le Professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de Recherches Ouest africain, communément appelé WARC. «Chez lui, le style porte les idées. Et il écrit en fonction des idées qu'il veut faire passer», a témoigné l'officier de l'Ordre national du mérite
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