Diamniadio, 16 janvier 2024
Monsieur le président de l’Assemblée Nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le président du Conseil Economique Social et Environnemental,
Madame le Ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les membres du Corps diplomatique, et partenaires au développement,
Mesdames, Messieurs les députés, élus locaux, membres du haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental,
Mesdames, Messieurs,
En convoquant cette Journée nationale dédiée à l'équité,la première du genre, j’ai tenu à réitérer mon attachement personnel au développement du Sénégal dans l’équité territoriale et la justice sociale ; ce que j’appelle le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous, où chacun peut avoir une vie décente en accédant aux services sociaux de base.
Aujourd’hui, nous revenons d’ailleurs aux sources, parce que c’est ici même à Diamniadio que j’avais lancé, le 7 juillet 2015, le Programme d’urgence de développement communautaire, un des instruments phares de nos politiques d’équité territoriale et d’inclusion sociale.
Je disais à l’occasion, qu’il nous fallait, dans l’urgence, apporter des réponses aux difficultés persistantes auxquelles plusieurs parties de notre pays restaient confrontées, en déroulant une stratégie intégrée, solidaire et inclusive, par la réduction des disparités entre nos villes et nos campagnes et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Le PSE venait d’être lancé un an auparavant, avec comme perspective l’objectif d’émergence en 2035.
Mais je m’étais dit que pour nombre de nos concitoyens, il y avait des besoins urgents qui ne pouvaient pas attendre cette échéance, et qu’il y avait urgence d’apporter des réponses à ces besoins.
C’est l’objet de nos politiques d’équité territoriale et d’inclusion sociale.
Au demeurant, l’équité et l’inclusion sont plus qu’une question de justice sociale. Ellessont aussi une source de confiance des populations dans les politiques publiques déclinées sur le terrain, au-delà des pétitions de principe.
En somme, il ne s’agit pas seulement de déclarer l’équité, mais de la pratiquer en lui donnant un contenu concret par une approche qui sort des sentiers battus de l’ordinaire.
Ainsi, etpour ne citer quelques initiatives phares :
Le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) dont le modèle innovant a pu inspirer d’autres pays africains, nous a permis de construire plus de 827 km de pistes de désenclavement, d’électrifier 974 villages et d’installer 328 forages dont plusieurs forages multi villages, en plus de la distribution d’équipements pour l’allégement des travaux des femmes.
Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers(PUMA) a réalisé 249 km de pistes, électrifié 97 localités et permis le désenclavement de 284 villages, sans compter la construction de structures de santé et d’autres commodités.
Le programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) a positivement impacté plus de 3 millions d’habitants avec 198 km de voiries et 3998 lampadaires.
Quant au Programme des bourses de sécurité familiale, il a bénéficié à 355 626 ménages avec une allocation initiale de 25 000 FCFA portée à 35 000 FCFA en 2023.
De 2013 à nos jours, des transferts de l’ordre de 268 milliards de Fcfa ont été effectués au titre des BSF.
S’agissant du Programme de couverture sanitaire universelle, dont l’objectif est d’étendre au maximum de bénéficiaires l’accès aux soins de santé, il nous a permis de passer d’un taux de couverture de 20% en 2012 à 53,2 % en 2023.
Enfin, la DER/FJ, instrument dédié à l’autonomisation des femmes et des jeunes, compte à ce jour plus de 250 000 bénéficiaires, avec une gamme de prêts variés, y compris les plus petits, appelés nano crédits.
A ces différents instruments, s’ajoutent les interventions du Fonds de Solidarité nationale et celles du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience devenu récemment Direction générale.
S’agissant du cadre légal, le Gouvernement initiera prochainement un projet de Loi d’Orientation de la Protection sociale, sous l’égide du Ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, en relation avec les autres ministères et services de l’Etat concernés.
De même, le texte sur la Caisse Autonome de Protection Sociale sera finalisé après le travail d’harmonisation en cours.
Mesdames, messieurs,
La mise en œuvre de nos politiques d’équité a beaucoup contribué à améliorer les conditions de vie des populations cibles, en renforçant les capacités de résilience des familles et des communautés.
Mais il nous reste encore du chemin à faire ; d’où l’instauration de cette Journée pour offrir un cadre d’échanges que l’on pourrait d’ailleurs appeler les assises nationales de l’équité.
Cette première édition qui se déroule sous le thème de l’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent, doit nous inciter à une réflexion approfondie sur nos politiques en la matière, pour mesurer nos succès, nos limites et identifier les leçons apprises.
Il ne s’agit pas d’un exercice d’autosatisfaction mais d’un diagnostic sans complaisance qui questionne l’existant et propose les améliorations nécessaires aux performances jusque-là enregistrées.
Il y a lieu à ce sujet d’accorder une attention particulière à la cohésion d’ensemble de nos instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale, en évitant les chevauchements des programmes et le déséquilibre territorial dans leur mise en œuvre.
J’y engage particulièrement Madame le Ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale, que je félicite, ainsi que l’ensemble de ses équipes.
Je voudrais également saluer et remercier vivement nos partenaires, notamment le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la BAD qui nous accompagnent dans nos politiques d’équité sociale.
Je déclare maintenant ouverte la première édition de la Journée nationale de l’équité et souhaite plein succès à vos travaux.
Je vous remercie de votre attention.
Monsieur le président de l’Assemblée Nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le président du Conseil Economique Social et Environnemental,
Madame le Ministre du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les membres du Corps diplomatique, et partenaires au développement,
Mesdames, Messieurs les députés, élus locaux, membres du haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental,
Mesdames, Messieurs,
En convoquant cette Journée nationale dédiée à l'équité,la première du genre, j’ai tenu à réitérer mon attachement personnel au développement du Sénégal dans l’équité territoriale et la justice sociale ; ce que j’appelle le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous, où chacun peut avoir une vie décente en accédant aux services sociaux de base.
Aujourd’hui, nous revenons d’ailleurs aux sources, parce que c’est ici même à Diamniadio que j’avais lancé, le 7 juillet 2015, le Programme d’urgence de développement communautaire, un des instruments phares de nos politiques d’équité territoriale et d’inclusion sociale.
Je disais à l’occasion, qu’il nous fallait, dans l’urgence, apporter des réponses aux difficultés persistantes auxquelles plusieurs parties de notre pays restaient confrontées, en déroulant une stratégie intégrée, solidaire et inclusive, par la réduction des disparités entre nos villes et nos campagnes et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Le PSE venait d’être lancé un an auparavant, avec comme perspective l’objectif d’émergence en 2035.
Mais je m’étais dit que pour nombre de nos concitoyens, il y avait des besoins urgents qui ne pouvaient pas attendre cette échéance, et qu’il y avait urgence d’apporter des réponses à ces besoins.
C’est l’objet de nos politiques d’équité territoriale et d’inclusion sociale.
Au demeurant, l’équité et l’inclusion sont plus qu’une question de justice sociale. Ellessont aussi une source de confiance des populations dans les politiques publiques déclinées sur le terrain, au-delà des pétitions de principe.
En somme, il ne s’agit pas seulement de déclarer l’équité, mais de la pratiquer en lui donnant un contenu concret par une approche qui sort des sentiers battus de l’ordinaire.
Ainsi, etpour ne citer quelques initiatives phares :
Le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) dont le modèle innovant a pu inspirer d’autres pays africains, nous a permis de construire plus de 827 km de pistes de désenclavement, d’électrifier 974 villages et d’installer 328 forages dont plusieurs forages multi villages, en plus de la distribution d’équipements pour l’allégement des travaux des femmes.
Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers(PUMA) a réalisé 249 km de pistes, électrifié 97 localités et permis le désenclavement de 284 villages, sans compter la construction de structures de santé et d’autres commodités.
Le programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) a positivement impacté plus de 3 millions d’habitants avec 198 km de voiries et 3998 lampadaires.
Quant au Programme des bourses de sécurité familiale, il a bénéficié à 355 626 ménages avec une allocation initiale de 25 000 FCFA portée à 35 000 FCFA en 2023.
De 2013 à nos jours, des transferts de l’ordre de 268 milliards de Fcfa ont été effectués au titre des BSF.
S’agissant du Programme de couverture sanitaire universelle, dont l’objectif est d’étendre au maximum de bénéficiaires l’accès aux soins de santé, il nous a permis de passer d’un taux de couverture de 20% en 2012 à 53,2 % en 2023.
Enfin, la DER/FJ, instrument dédié à l’autonomisation des femmes et des jeunes, compte à ce jour plus de 250 000 bénéficiaires, avec une gamme de prêts variés, y compris les plus petits, appelés nano crédits.
A ces différents instruments, s’ajoutent les interventions du Fonds de Solidarité nationale et celles du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience devenu récemment Direction générale.
S’agissant du cadre légal, le Gouvernement initiera prochainement un projet de Loi d’Orientation de la Protection sociale, sous l’égide du Ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, en relation avec les autres ministères et services de l’Etat concernés.
De même, le texte sur la Caisse Autonome de Protection Sociale sera finalisé après le travail d’harmonisation en cours.
Mesdames, messieurs,
La mise en œuvre de nos politiques d’équité a beaucoup contribué à améliorer les conditions de vie des populations cibles, en renforçant les capacités de résilience des familles et des communautés.
Mais il nous reste encore du chemin à faire ; d’où l’instauration de cette Journée pour offrir un cadre d’échanges que l’on pourrait d’ailleurs appeler les assises nationales de l’équité.
Cette première édition qui se déroule sous le thème de l’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent, doit nous inciter à une réflexion approfondie sur nos politiques en la matière, pour mesurer nos succès, nos limites et identifier les leçons apprises.
Il ne s’agit pas d’un exercice d’autosatisfaction mais d’un diagnostic sans complaisance qui questionne l’existant et propose les améliorations nécessaires aux performances jusque-là enregistrées.
Il y a lieu à ce sujet d’accorder une attention particulière à la cohésion d’ensemble de nos instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale, en évitant les chevauchements des programmes et le déséquilibre territorial dans leur mise en œuvre.
J’y engage particulièrement Madame le Ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’équité sociale et territoriale, que je félicite, ainsi que l’ensemble de ses équipes.
Je voudrais également saluer et remercier vivement nos partenaires, notamment le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la BAD qui nous accompagnent dans nos politiques d’équité sociale.
Je déclare maintenant ouverte la première édition de la Journée nationale de l’équité et souhaite plein succès à vos travaux.
Je vous remercie de votre attention.