Le Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad) a des difficultés pour être rentable. Lors de son passage, hier, à l’Assemblée nationale pour l’examen de la loi portant création de la Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (Sogip Sa), le ministre de l’Economie, des finances et du plan a avoué qu’il aurait été mieux de construire un établissement hôtelier dans les parages. « Le Centre international de conférence de Diamniadio aurait été beaucoup plus rentable si l’on avait un hôtel à côté », a-t-il dit, selon Le Quotidien. Se voulant plus clair dans ses explications, Amadou Bâ a indiqué aux députés que « l’Etat peut construire un hôtel, mais il ne peut pas le gérer parce que cela n’est pas sa vocation », car il faut avoir du métier pour le faire.
Le ministre veut que des villes se distinguent dans l’organisation de grands événements, des conférences internationales par exemple, sans que l’Etat ne soit le bailleur de fonds principal. Fonctionnel depuis un an, le Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio ne génère pas encore de ressources conséquentes. Mais pour un stade ou d’autres infrastructures que l’Etat va construire à Diamniadio, la Sogip Sa va s’occuper de la rentabilisation. Cette société sera toutefois encadrée dans la détermination de ses charges de fonctionnement. « La société ne va prélever que 10% pour ses charges de fonctionnement », a précisé le ministre de l’Economie, des finances et du plan. Et les produits tirés de cette exploitation va aider, à l'en croire, à rembourser une partie des dettes.
Le ministre veut que des villes se distinguent dans l’organisation de grands événements, des conférences internationales par exemple, sans que l’Etat ne soit le bailleur de fonds principal. Fonctionnel depuis un an, le Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio ne génère pas encore de ressources conséquentes. Mais pour un stade ou d’autres infrastructures que l’Etat va construire à Diamniadio, la Sogip Sa va s’occuper de la rentabilisation. Cette société sera toutefois encadrée dans la détermination de ses charges de fonctionnement. « La société ne va prélever que 10% pour ses charges de fonctionnement », a précisé le ministre de l’Economie, des finances et du plan. Et les produits tirés de cette exploitation va aider, à l'en croire, à rembourser une partie des dettes.