Trop c’est trop ! C’est l’un des slogans que scandaient les manifestants ce matin à Ndioum. Dans cette localité située dans le département de Podor, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. A l’origine de leurs maux, un Centre hospitalier régional qui manque presque de tout. Dans cette structure où tout est urgence, l’acquisition d’un scanner reste la priorité. Vieille doléance des habitants qui font des kilomètres pour se soigner, il demeure introuvable, malgré les assurances du maire Cheikh Oumar Hanne, par ailleurs ministre de l’Education nationale.
Pourtant, lors d’une émission télévisée, ce dernier avait assuré que la question était presque réglée et que Ndioum allait dans les plus brefs délais, disposer de son scanner. Mais force est de constater que ces propos n’étaient que du vent. Décidées à en finir avec les mensonges, les populations ont engagé le combat.
Ce mardi, ils étaient nombreux à répondre à l’appel du collectif. Tout de blanc vêtus, ils ont marché de la station de Diamel à l’hôpital. Sur leurs pancartes, on pouvait facilement décrypter les messages. «Hôpital sans scanner égale à tâtonnement médical» ; «Scanner, notre priorité». Au terme de la marche, un mémorandum a été remis, avant un point de presse. «Depuis plusieurs années, l’hôpital régional de Ndioum est confronté à plusieurs difficultés liées à un plateau médical faible pour pouvoir assurer le bon fonctionnement de cette structure. L’hôpital est à mi-chemin entre Saint-Louis et Ourossogui, distant de plus 200 km. La structure n’a jamais bénéficié d’un scanner qui est un outil incontournable», dénoncent-ils.
Absence de cardiologue, d’urologue et d’Oto-rhino-laryngologiste (ORL)
Face à des promesses non tenues, le collectif se radicalise. Ses membres interpellent directement le président de la République. «De nombreuses promesses ont été tenues, sans résultat. Les patients sont toujours évacués à Ourossogui ou à Saint-Louis, pour plus de 400 km en aller-retour. C’est pour cette raison que la population du département de Podor s’est mobilisée en masse pour demander au chef de l’Etat, qui est notre seul interlocuteur capable de décanter la souffrance de la population de cette zone », estiment-ils.
De niveau 2, le Centre hospitalier régional de Ndioum, inauguré en 1977 et construit par le Fonds européen de développement, dispose d'un plateau technique qui n’existe que de nom. Les besoins sont nombreux. « Parmi les autres difficultés notées au niveau de la structure, on peut citer entre autres l’absence de cardiologue, d’urologue, ou encore d’Oto-rhino-laryngologiste (ORL). Cette voix est celle de toutes les populations des 22 collectivités territoriales du département de Podor. Nous lançons un cri du cœur pour que ces différents maux qui gangrènent cet établissement de santé, soient traités avec urgence pour soulager les populations », renseigne les membres du collectif.
Après ce premier test réussi, ils comptent poursuivre leurs actions jusqu’à la satisfaction de leur doléance.
Pourtant, lors d’une émission télévisée, ce dernier avait assuré que la question était presque réglée et que Ndioum allait dans les plus brefs délais, disposer de son scanner. Mais force est de constater que ces propos n’étaient que du vent. Décidées à en finir avec les mensonges, les populations ont engagé le combat.
Ce mardi, ils étaient nombreux à répondre à l’appel du collectif. Tout de blanc vêtus, ils ont marché de la station de Diamel à l’hôpital. Sur leurs pancartes, on pouvait facilement décrypter les messages. «Hôpital sans scanner égale à tâtonnement médical» ; «Scanner, notre priorité». Au terme de la marche, un mémorandum a été remis, avant un point de presse. «Depuis plusieurs années, l’hôpital régional de Ndioum est confronté à plusieurs difficultés liées à un plateau médical faible pour pouvoir assurer le bon fonctionnement de cette structure. L’hôpital est à mi-chemin entre Saint-Louis et Ourossogui, distant de plus 200 km. La structure n’a jamais bénéficié d’un scanner qui est un outil incontournable», dénoncent-ils.
Absence de cardiologue, d’urologue et d’Oto-rhino-laryngologiste (ORL)
Face à des promesses non tenues, le collectif se radicalise. Ses membres interpellent directement le président de la République. «De nombreuses promesses ont été tenues, sans résultat. Les patients sont toujours évacués à Ourossogui ou à Saint-Louis, pour plus de 400 km en aller-retour. C’est pour cette raison que la population du département de Podor s’est mobilisée en masse pour demander au chef de l’Etat, qui est notre seul interlocuteur capable de décanter la souffrance de la population de cette zone », estiment-ils.
De niveau 2, le Centre hospitalier régional de Ndioum, inauguré en 1977 et construit par le Fonds européen de développement, dispose d'un plateau technique qui n’existe que de nom. Les besoins sont nombreux. « Parmi les autres difficultés notées au niveau de la structure, on peut citer entre autres l’absence de cardiologue, d’urologue, ou encore d’Oto-rhino-laryngologiste (ORL). Cette voix est celle de toutes les populations des 22 collectivités territoriales du département de Podor. Nous lançons un cri du cœur pour que ces différents maux qui gangrènent cet établissement de santé, soient traités avec urgence pour soulager les populations », renseigne les membres du collectif.
Après ce premier test réussi, ils comptent poursuivre leurs actions jusqu’à la satisfaction de leur doléance.