L’objectif du lancement du rapport MOWIP au Sénégal est ’’de favoriser la diffusion et l’appropriation des résultats du rapport et de ses recommandations par le personnel de la police et de la gendarmerie afin d’informer des actions de suivi, mais aussi par la communauté Femmes, Paix et Sécurité au Sénégal pour développer des synergies entre la mise en œuvre des recommandations issues de l’étude et celle du Plan d’action national de résolution 1325’’.
’’Les résultats de cette enquête, l’analyse et l’évaluation de toutes les données jettent une nouvelle lumière sur la dimension genre et le maintien de la paix dans la gendarmerie et la police nationale’’. Ce rapport ’’liste les principaux obstacles à surmonter, indique une série de bonnes pratiques à partager, mais surtout propose des actions de suivi efficaces pour assurer une participation à la fois quantitative, qualitative, équitable et égale des femmes aux opérations de paix’’, a indiqué à l’ouverture de la rencontre de lancement, le directeur général du CHEDS, le général de brigade Mbaye Cissé.
’’Nous gardons le ferme espoir que le lancement du rapport portant sur les opportunités pour les femmes dans les opérations de paix, marquera le point de départ d’une série de mesures fortes à tous les niveaux, pour promouvoir une meilleure participation des femmes à la recherche de la paix en général et aux opérations de paix en particulier’’, a-t-il expliqué dans les colonnes de l’Aps.
Pour sa part, le président du Conseil d’administration du CHEDS, le général de corps aérien à la retraite Mamadou Mansour Seck, a indiqué que les résultats du rapport ’’lèvent un coin du voile sur les réalités structurelles et sociales qui persistent au sein des forces de défense et de sécurité du Sénégal’’.
’’Nous vous invitons à en prendre connaissance, mais surtout à explorer les recommandations afin que soient résorbés les obstacles sociaux, culturels et politiques qui entravent la participation des femmes dans les opérations de paix’’, a-t-il ajouté.