«Une usine dénommée Bisa Béton est venue s’implanter ici il y a quelques mois. C’est au mois d’octobre 2021 qu’ils ont commencé leur production. Au commencement ils avaient dit que c’étaient juste des bâtiments administratifs et c’est ce qui était signalé sur les panneaux. Ils ont ensuite commencé à grignoter de l’espace et ont construit cette usine», a indiqué le chanteur Mame Goor Mboup alias Diazaka.
«On a interpellé l’Etat, le directeur de l’Environnement est venu ici, on a déposé une plainte à la gendarmerie de l’environnement. Cette usine pollue dangereusement et est en train de nous tuer à petit feu. Elle n’est pas à proximité du quartier mais dans le quartier», a poursuivi l’artiste assurant que le combat va continuer jusqu’à obtenir gain de cause.
«Nous demandons aux autorités étatiques de trouver une solution par rapport à ça. Cette usine ne peut pas être dans notre quartier», a soutenu le porte-parole du jour, Mamadou Diagne. «Qui a donné une autorisation de construire à une usine au sein des habitations ? Où est l’étude d’impact environnemental ? Sur quelles bases on s’est fixé pour autoriser cette construction», a-t-il égrené comme questions méritant des éclaircissements.
Comme Mame Goor, il a apostrophé le maire de la Ville et le maire de Rufisque Est pour être édifié. «Nous demandons aussi la réalisation d’un audit pour savoir si c’est le maire sortant qui leur a délivré une autorisation», a insisté le porte-parole, se désolant des effets néfastes de l’activité de l’usine sur les populations. «Ma mère était tombée malade et nous avions cru que c’était le Covid-19. A l’hôpital, les résultats ont fait état de particules trouvées dans ses poumons. Elle a ainsi été internée pendant deux semaines», a-t-il dénoncé.
L’artiste Diazaka, qui a perdu sa mère il y a juste deux semaines, pointe aussi un doigt accusateur sur l’usine. «Elle toussait beaucoup et peinait même à parler ; tout ça à cause des quantités de poussière que déversent nuit et jour l’usine sur l’environnement», a-t-il déploré.
Pour Djadji Ndiaye, cette rencontre du jour, la 3ème faite de manière pacifique, est la dernière sous ce registre. «C’est la 3ème fois que nous alertons de manière pacifique et personne ne nous prend au sérieux. La prochaine fois, notre sortie ne sera pas pacifique», a-t-il menacé.
«On a interpellé l’Etat, le directeur de l’Environnement est venu ici, on a déposé une plainte à la gendarmerie de l’environnement. Cette usine pollue dangereusement et est en train de nous tuer à petit feu. Elle n’est pas à proximité du quartier mais dans le quartier», a poursuivi l’artiste assurant que le combat va continuer jusqu’à obtenir gain de cause.
«Nous demandons aux autorités étatiques de trouver une solution par rapport à ça. Cette usine ne peut pas être dans notre quartier», a soutenu le porte-parole du jour, Mamadou Diagne. «Qui a donné une autorisation de construire à une usine au sein des habitations ? Où est l’étude d’impact environnemental ? Sur quelles bases on s’est fixé pour autoriser cette construction», a-t-il égrené comme questions méritant des éclaircissements.
Comme Mame Goor, il a apostrophé le maire de la Ville et le maire de Rufisque Est pour être édifié. «Nous demandons aussi la réalisation d’un audit pour savoir si c’est le maire sortant qui leur a délivré une autorisation», a insisté le porte-parole, se désolant des effets néfastes de l’activité de l’usine sur les populations. «Ma mère était tombée malade et nous avions cru que c’était le Covid-19. A l’hôpital, les résultats ont fait état de particules trouvées dans ses poumons. Elle a ainsi été internée pendant deux semaines», a-t-il dénoncé.
L’artiste Diazaka, qui a perdu sa mère il y a juste deux semaines, pointe aussi un doigt accusateur sur l’usine. «Elle toussait beaucoup et peinait même à parler ; tout ça à cause des quantités de poussière que déversent nuit et jour l’usine sur l’environnement», a-t-il déploré.
Pour Djadji Ndiaye, cette rencontre du jour, la 3ème faite de manière pacifique, est la dernière sous ce registre. «C’est la 3ème fois que nous alertons de manière pacifique et personne ne nous prend au sérieux. La prochaine fois, notre sortie ne sera pas pacifique», a-t-il menacé.