Les trois nouveaux juges internationaux de la Cour spéciale sont originaires de Belgique, du Burkina Faso et de Madagascar. Leur nomination était très attendue. En octobre dernier encore, lors de l’inauguration du bâtiment de la Cour, son président Landry Michel Louanga avait déploré les difficultés rencontrées pour ces recrutements.
Il évoquait notamment le manque d’« engouement » des pays partenaires pour mettre à sa disposition des juges. Or la CPS étant une cour hybride, toutes ses instances doivent être composées de magistrats centrafricains et étrangers, sous peine d’être bloquées.
Désormais, et c’est une étape importante, plus rien ne devrait faire obstacle à la mise sur pied de la cour d’assises, dont les autorités ont promis qu’elle tiendrait cette année ses premiers procès, sans dire qui serait jugé ni à quelle échéance.
Depuis l’audience inaugurale de la CPS en 2018, dix dossiers ont fait l’objet d’une saisine par le juge d’instruction. Et une quinzaine de personnes sont officiellement en détention à la prison de Ngaragba et son annexe du camp de roux.
Mais la cour refuse de divulguer leur identité. Ce choix est régulièrement critiqué, notamment par l’ONG Amnesty International. La cour le justifie par l’insécurité régnant dans le pays, dont les 2/3 sont sous le contrôle de groupes armés.
Il évoquait notamment le manque d’« engouement » des pays partenaires pour mettre à sa disposition des juges. Or la CPS étant une cour hybride, toutes ses instances doivent être composées de magistrats centrafricains et étrangers, sous peine d’être bloquées.
Désormais, et c’est une étape importante, plus rien ne devrait faire obstacle à la mise sur pied de la cour d’assises, dont les autorités ont promis qu’elle tiendrait cette année ses premiers procès, sans dire qui serait jugé ni à quelle échéance.
Depuis l’audience inaugurale de la CPS en 2018, dix dossiers ont fait l’objet d’une saisine par le juge d’instruction. Et une quinzaine de personnes sont officiellement en détention à la prison de Ngaragba et son annexe du camp de roux.
Mais la cour refuse de divulguer leur identité. Ce choix est régulièrement critiqué, notamment par l’ONG Amnesty International. La cour le justifie par l’insécurité régnant dans le pays, dont les 2/3 sont sous le contrôle de groupes armés.