Les videurs à gros bras sont là, les grandes portes à battant s’ouvrent et se referment sur les clients. À l’intérieur, il fait noir, la musique tourne à plein régime et sur la piste, couples et célibataires se trémoussent.
Cependant il est 4 heures de l’après-midi, mais Achille, le patron du lieu, s’est résigné à ouvrir la journée : « Ce sont les gens qui me demandent. Moi, normalement, ça ne me plait pas parce que c’est une boîte de nuit, pas une boîte de jour. Je suis obligé d’accepter parce que les clients le demandent. Il faut s’adapter parce que c’est un peu difficile. Le vrai problème est qu’il y a des personnels qui sont à la maison et moi, il faut que je tourne. Le couvre-feu, on ne sait pas quand il va finir. »
Profiter
Whisky à la main, costume et chapeau sur la tête, Rufin est venu profiter : « On est venus passer un petit moment de la Saint-Valentin entre amis. » Rufin est commerçant et c’est important pour lui de pouvoir se changer les idées en cette période difficile : « On le vit très durement parce que les prix galopent. Le corridor de Bangui-Douala n’est toujours pas ouvert et ce n’est pas évident. Donc, tout le monde prend un coup, ce qui fait que le portefeuille est très rétréci. Donc, du coup c’est un peu l’angoisse. Se changer les idées, c’est tout ce qu’il nous reste dans un pays comme le nôtre où les choses vont mal. »
La capitale vit sous couvre-feu de 18 heures à 5 heures. Des discussions sont en cours pour alléger le dispositif.
Cependant il est 4 heures de l’après-midi, mais Achille, le patron du lieu, s’est résigné à ouvrir la journée : « Ce sont les gens qui me demandent. Moi, normalement, ça ne me plait pas parce que c’est une boîte de nuit, pas une boîte de jour. Je suis obligé d’accepter parce que les clients le demandent. Il faut s’adapter parce que c’est un peu difficile. Le vrai problème est qu’il y a des personnels qui sont à la maison et moi, il faut que je tourne. Le couvre-feu, on ne sait pas quand il va finir. »
Profiter
Whisky à la main, costume et chapeau sur la tête, Rufin est venu profiter : « On est venus passer un petit moment de la Saint-Valentin entre amis. » Rufin est commerçant et c’est important pour lui de pouvoir se changer les idées en cette période difficile : « On le vit très durement parce que les prix galopent. Le corridor de Bangui-Douala n’est toujours pas ouvert et ce n’est pas évident. Donc, tout le monde prend un coup, ce qui fait que le portefeuille est très rétréci. Donc, du coup c’est un peu l’angoisse. Se changer les idées, c’est tout ce qu’il nous reste dans un pays comme le nôtre où les choses vont mal. »
La capitale vit sous couvre-feu de 18 heures à 5 heures. Des discussions sont en cours pour alléger le dispositif.