“Je réitère l’appel de l’État constant au dialogue, au dépôt des armes et à la paix définitive en direction des autres factions pour le rayonnement économique et social de la Casamance’’, a lancé le chef de l’exécutif régional.
Il s’exprimait en marge d’une cérémonie de destruction d’un premier lot d’armes saisies dans le cadre du processus de dépôt des armes, samedi à Mama Toro, en présence des représentants de l’ONG Malawo, des organisations de la société civile et des autorités administratives.
L’ONG Malawo a en charge de la collecte et de la destruction des armes.
“L’État s’est engagé avec l’appui de ses partenaires à déployer tous les efforts nécessaires pour le désengagement et le développement socioéconomique des zones libérées à travers d’importants projets et programmes communautaires », a relevé le gouverneur de Ziguinchor.
“Acceptons de nous engager résolument et sincèrement sur le chemin de la paix qui est la seule et l’unique alternative pour le rayonnement économique et social de la région de Ziguinchor mais aussi l’épanouissement des populations au regard des nombreuses potentialités en Casamance’’, a encore plaidé Mor Talla Tine.
Il a rappelé que le 13 mai 2023 à travers la signature de l’accord historique de paix de Mongone, la faction de Diakaye venait de traduire en acte et à la face du monde sa décision irréversible de s’engager résolument aux côtés de l’État pour l’instauration de la paix après de nombreuses années de lutte armée.
“Nous voilà réuni pour procéder à la destruction des armes issues dudit accord. Il s’agit d’un pas supplémentaire vers la matérialisation d’une volonté commune de faire de la paix, la seule alternative viable au développement de notre région et au-delà de notre pays’’, a insisté le gouverneur de Ziguinchor.
Il a salué les deux parties qui ont fait montre d’engagement et de détermination pour concrétiser “ce qui semblait impossible il y a quelques années’’.
“Le chemin a été long et parsemé de nombreux obstacles’’, a reconnu le gouverneur de Ziguinchor.
Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) avaient déposé les armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.
Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.
Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.
Il s’exprimait en marge d’une cérémonie de destruction d’un premier lot d’armes saisies dans le cadre du processus de dépôt des armes, samedi à Mama Toro, en présence des représentants de l’ONG Malawo, des organisations de la société civile et des autorités administratives.
L’ONG Malawo a en charge de la collecte et de la destruction des armes.
“L’État s’est engagé avec l’appui de ses partenaires à déployer tous les efforts nécessaires pour le désengagement et le développement socioéconomique des zones libérées à travers d’importants projets et programmes communautaires », a relevé le gouverneur de Ziguinchor.
“Acceptons de nous engager résolument et sincèrement sur le chemin de la paix qui est la seule et l’unique alternative pour le rayonnement économique et social de la région de Ziguinchor mais aussi l’épanouissement des populations au regard des nombreuses potentialités en Casamance’’, a encore plaidé Mor Talla Tine.
Il a rappelé que le 13 mai 2023 à travers la signature de l’accord historique de paix de Mongone, la faction de Diakaye venait de traduire en acte et à la face du monde sa décision irréversible de s’engager résolument aux côtés de l’État pour l’instauration de la paix après de nombreuses années de lutte armée.
“Nous voilà réuni pour procéder à la destruction des armes issues dudit accord. Il s’agit d’un pas supplémentaire vers la matérialisation d’une volonté commune de faire de la paix, la seule alternative viable au développement de notre région et au-delà de notre pays’’, a insisté le gouverneur de Ziguinchor.
Il a salué les deux parties qui ont fait montre d’engagement et de détermination pour concrétiser “ce qui semblait impossible il y a quelques années’’.
“Le chemin a été long et parsemé de nombreux obstacles’’, a reconnu le gouverneur de Ziguinchor.
Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) avaient déposé les armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.
La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.
Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.
Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.