‘’Je voudrais saisir ce moment solennel pour exprimer, au nom du Comité Consultatif de la Femme, notre inquiétude par rapport à la tension sociale et politique actuelle qui plane sur le pays… De plus en plus, des violences physiques et verbales assombrissent le tableau culturel, social, politique et religieux de notre cher Sénégal. Ces actes n’honorent point notre pays, réputé pour ses belles convenances sociales et sa Teranga élégante. A ce sujet, il est important de rappeler que chacun a le droit de s’exprimer, mais également chacun de nous a l’obligation de respecter le choix de l’autre, et surtout de respecter nos institutions. Œuvrons tous ensemble pour bâtir une société paisible et inclusive, au bénéfice de tous’’, a-t-elle lancé.
Elle est largement revenue également sur le thème choisi cette année pour célébrer cette journée, à savoir ‘’La Protection des femmes et des filles dans les espaces numériques’’.
‘’Cette thématique a justement, pour objectif d’enseigner à bon dessein aux femmes et aux filles, l’usage approprié de l’outil numérique, afin qu’elles puissent l’intégrer avantageusement dans leurs activités, d’autant que la technologie offre des moyens multiformes pour l’autonomisation des femmes et des filles, relève-t-elle. Elle poursuit pour dire que ‘’mais, elle peut, dans le même temps, être source de divers maux pour elles, en raison des violences véhiculées sur la Toile…
Il nous incombe dès lors un devoir de veille et d’alerte sur l’utilisation de l’outil informatique, ainsi que sur la nécessité d’un recadrage de cet important véhicule de communication et d’échanges. Vous conviendrez avec moi que les normes à poser devront être imposées à tous les utilisateurs sans différence de genre’’,mentionne-t-elle à ce propos.
Toujours dans ce même sillage, la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance a fait un très fort plaidoyer pour mettre fin aux violences sexuelles basées sur le genre en ligne.
Mettre fin aux violences sexuelles basées sur le genre en ligne
‘’Il s’agit encore et surtout d’une alerte, d’un plaidoyer, d’une sensibilisation, pour mettre fin à la violence sexuelle basée sur le genre en ligne. Fléau qui impacte de plus en plus notre société, et dont nous sommes tous victimes, principalement les femmes, les jeunes filles, les enfants et aussi les hommes. Le combat contre ce fléau passe par l’information, la formation et la sensibilisation de toutes les franges de la population. Car nous sommes tous en réalité, acteurs et victimes sans distinction. Une autre arme contre ce mal, chers jeunes, Mesdames et Messieurs, c’est le respect d’autrui, le déni du jugement non fondé, et l’éthique conformément à nos valeurs et principes de société’’, fait-elle remarquer.
Sur un autre plan, elle s’est félicitée des résultats obtenus de haute lutte par les femmes, il s’agit notamment du retour progressif de la paix en Casamance pour laquelle son organisation a toujours œuvré et d’autre part de l’adoption de la loi qui permet à un époux étranger d’une Sénégalaise d’obtenir la nationalité du pays. La paix a été facilitée par les efforts faits, de part et d’autre, l’Etat du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), confie -t-elle.
‘’L’heure est à la consolidation de cet acquis que nous, de cette accalmie que nous vivons, les efforts faits par les deux parties ; l’Etat du Sénégal et le Mfdc. Nous, en tant que femmes, nous devons accompagner cette dynamique pour arriver à une paix définitive en Casamance’’, appelle-telle.
Par contre, pour ce qui est de l’autonomisation des femmes qui demeure un sujet très préoccupant, elle souligne que le travail qui reste à faire demeure immense pour atteindre cet objectif. Et le principal obstacle est lié aux problèmes récurrents du foncier en Casamance. Le conflit qui perdure dans la région, depuis des décennies, demeure le second facteur de blocage, souligne Madame Diédhiou.
‘’Ce conflit a tellement affaibli les femmes à tous les niveaux au point que ces femmes casamançaises que l’on connaissait pour leur indépendance économique ont perdu cette indépendance’’, déplore-t-elle. À ce sujet, elle pense qu’on doit impérativement déminer les sols de la Casamance et que ceux-ci soient répartis de façon équitable aux populations
Le Témoin
Elle est largement revenue également sur le thème choisi cette année pour célébrer cette journée, à savoir ‘’La Protection des femmes et des filles dans les espaces numériques’’.
‘’Cette thématique a justement, pour objectif d’enseigner à bon dessein aux femmes et aux filles, l’usage approprié de l’outil numérique, afin qu’elles puissent l’intégrer avantageusement dans leurs activités, d’autant que la technologie offre des moyens multiformes pour l’autonomisation des femmes et des filles, relève-t-elle. Elle poursuit pour dire que ‘’mais, elle peut, dans le même temps, être source de divers maux pour elles, en raison des violences véhiculées sur la Toile…
Il nous incombe dès lors un devoir de veille et d’alerte sur l’utilisation de l’outil informatique, ainsi que sur la nécessité d’un recadrage de cet important véhicule de communication et d’échanges. Vous conviendrez avec moi que les normes à poser devront être imposées à tous les utilisateurs sans différence de genre’’,mentionne-t-elle à ce propos.
Toujours dans ce même sillage, la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance a fait un très fort plaidoyer pour mettre fin aux violences sexuelles basées sur le genre en ligne.
Mettre fin aux violences sexuelles basées sur le genre en ligne
‘’Il s’agit encore et surtout d’une alerte, d’un plaidoyer, d’une sensibilisation, pour mettre fin à la violence sexuelle basée sur le genre en ligne. Fléau qui impacte de plus en plus notre société, et dont nous sommes tous victimes, principalement les femmes, les jeunes filles, les enfants et aussi les hommes. Le combat contre ce fléau passe par l’information, la formation et la sensibilisation de toutes les franges de la population. Car nous sommes tous en réalité, acteurs et victimes sans distinction. Une autre arme contre ce mal, chers jeunes, Mesdames et Messieurs, c’est le respect d’autrui, le déni du jugement non fondé, et l’éthique conformément à nos valeurs et principes de société’’, fait-elle remarquer.
Sur un autre plan, elle s’est félicitée des résultats obtenus de haute lutte par les femmes, il s’agit notamment du retour progressif de la paix en Casamance pour laquelle son organisation a toujours œuvré et d’autre part de l’adoption de la loi qui permet à un époux étranger d’une Sénégalaise d’obtenir la nationalité du pays. La paix a été facilitée par les efforts faits, de part et d’autre, l’Etat du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), confie -t-elle.
‘’L’heure est à la consolidation de cet acquis que nous, de cette accalmie que nous vivons, les efforts faits par les deux parties ; l’Etat du Sénégal et le Mfdc. Nous, en tant que femmes, nous devons accompagner cette dynamique pour arriver à une paix définitive en Casamance’’, appelle-telle.
Par contre, pour ce qui est de l’autonomisation des femmes qui demeure un sujet très préoccupant, elle souligne que le travail qui reste à faire demeure immense pour atteindre cet objectif. Et le principal obstacle est lié aux problèmes récurrents du foncier en Casamance. Le conflit qui perdure dans la région, depuis des décennies, demeure le second facteur de blocage, souligne Madame Diédhiou.
‘’Ce conflit a tellement affaibli les femmes à tous les niveaux au point que ces femmes casamançaises que l’on connaissait pour leur indépendance économique ont perdu cette indépendance’’, déplore-t-elle. À ce sujet, elle pense qu’on doit impérativement déminer les sols de la Casamance et que ceux-ci soient répartis de façon équitable aux populations
Le Témoin