Officier de l’armée de l’air sénégalaise à la retraite, le Colonel Babacar Diop prend position sur l’offensive que l’armée sénégalaise mène depuis quelques temps, contre les positions des éléments du Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) dirigé par le chef rebelle, Salif Sadio.
Invité du jour de l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 20 mars, l’ancien aide de camp du président Abdou Diouf a préconisé la stratégie russe, consistant à poursuivre les négociations avec le Mfdc ouvertes sous l’égide de la communauté de Sant’Egidio, tout en continuant le déploiement de forces armées sur le terrain, dans le cadre de la gestion de ce conflit.
« On a ouvert la négociation d’un côté. En attendant que celle-ci soit acceptée, je pense que la stratégie russe est valable. Autrement dit, vous menez de concert la négociation et le déploiement de forces armées sur le terrain. Et vous essayez l’information aussi pour sensibiliser les populations », a-t-il suggéré.
Avant de préciser : « il n’y a que la paix des braves qui est possible en Casamance. Une solution où chacun trouvera son compte mais où l’intérêt général et le premier élément de cet intérêt général, est l’intégrité du territoire national sénégalais».
En effet, selon lui, « tant que le conflit casamançais nourrira plus de gens qu’il n’en tue, il va perdurer ». Poursuivant, l’officier supérieur de l’armée de l’air qui répondait à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye, sur les raisons qui font perdurer ce conflit malgré les efforts consentis par les différents régimes qui se sont succédé à la tête de l’Etat sénégalais, pour ramener la paix dans cette partie sud du pays, n’a pas manqué de déplorer le soutien dont le Mfdc a pu bénéficier sur le plan local et des pays limitrophes.
Par ailleurs, s’exprimant sur les opérations en cours de l’armée sénégalaise dans le nord du département de Bignona (région de Ziguinchor), l’ancien aide de camp du président Abdou Diouf, de préciser que le « Sénégal a le droit et le devoir » d’envoyer son armée traquer des gens qui ont attaqué ses soldats en Gambie, qui prétendent avoir le monopole de la violence dans une portion du territoire.
« Que des soldats sénégalais soient attaqués en Gambie par des gens qui ne sont pas en Gambie, mais s’ils ne sont pas en Gambie, c’est qu’ils sont en territoire sénégalais. Si ces gens prétendent avoir le monopole de la violence dans une portion du territoire, le Sénégal a le droit et le devoir de leur envoyer son armée parce que l’Etat, c’est l’organisation qui a revendiqué avec succès, le monopole de la violence légitime. Le Sénégal a tous les droits dans ce cadre ».
Invité du jour de l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 20 mars, l’ancien aide de camp du président Abdou Diouf a préconisé la stratégie russe, consistant à poursuivre les négociations avec le Mfdc ouvertes sous l’égide de la communauté de Sant’Egidio, tout en continuant le déploiement de forces armées sur le terrain, dans le cadre de la gestion de ce conflit.
« On a ouvert la négociation d’un côté. En attendant que celle-ci soit acceptée, je pense que la stratégie russe est valable. Autrement dit, vous menez de concert la négociation et le déploiement de forces armées sur le terrain. Et vous essayez l’information aussi pour sensibiliser les populations », a-t-il suggéré.
Avant de préciser : « il n’y a que la paix des braves qui est possible en Casamance. Une solution où chacun trouvera son compte mais où l’intérêt général et le premier élément de cet intérêt général, est l’intégrité du territoire national sénégalais».
En effet, selon lui, « tant que le conflit casamançais nourrira plus de gens qu’il n’en tue, il va perdurer ». Poursuivant, l’officier supérieur de l’armée de l’air qui répondait à une interpellation de notre confrère Baye Oumar Guèye, sur les raisons qui font perdurer ce conflit malgré les efforts consentis par les différents régimes qui se sont succédé à la tête de l’Etat sénégalais, pour ramener la paix dans cette partie sud du pays, n’a pas manqué de déplorer le soutien dont le Mfdc a pu bénéficier sur le plan local et des pays limitrophes.
Par ailleurs, s’exprimant sur les opérations en cours de l’armée sénégalaise dans le nord du département de Bignona (région de Ziguinchor), l’ancien aide de camp du président Abdou Diouf, de préciser que le « Sénégal a le droit et le devoir » d’envoyer son armée traquer des gens qui ont attaqué ses soldats en Gambie, qui prétendent avoir le monopole de la violence dans une portion du territoire.
« Que des soldats sénégalais soient attaqués en Gambie par des gens qui ne sont pas en Gambie, mais s’ils ne sont pas en Gambie, c’est qu’ils sont en territoire sénégalais. Si ces gens prétendent avoir le monopole de la violence dans une portion du territoire, le Sénégal a le droit et le devoir de leur envoyer son armée parce que l’Etat, c’est l’organisation qui a revendiqué avec succès, le monopole de la violence légitime. Le Sénégal a tous les droits dans ce cadre ».