29 (vingt-neuf) villes sénégalaises sont susceptibles d’être inondées, dont Dakar avec le risque le plus élevé, en cas de fortes pluies. C’est ce qui ressort de l’étude sur la cartographie détaillée du risque d’inondation au Sénégal, une initiative qui est une composante du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS). Un atelier de partage de cette cartographie des zones à risque d’inondation a réuni hier, mardi 19 décembre 2023, les acteurs concernés par la lutte contre cette catastrophe naturelle, à Dakar, en présence du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.
Ces recherches dirigées par Gwenaël Chevalet, ont permis de savoir que l’axe Dakar-Tivaouane Joal, Touba-Diourbel, Kaolack-Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda et Matam, sont très exposés aux inondations. La carte de la vulnérabilité montre aussi que la région de Dakar a le risque le plus élevé. Elle est suivie de Mbour, Kolda, Kaffrine et Matam.
Bref, les villes en question sont : Ziguinchor, Kolda, Kédougou, Tambacounda, Koungheul, Kaffrine, Kaolack, Mbirkilane, Diourbel, Sadio, Fatick, Bambey. Il y a également Linguère, Louga, Ross-Bethio, Richard Toll, Rosso, Matam, Moudery et Banel. Aussi Bakel, Wawounde, Podor, Saint-Louis, Dakar, Thiès, Mbour et Joal-Fadiouth en font partie.
«LA SOLUTION EST SIMPLE ET N’EST AUTRE QUE DE NE PLUS CONSTRUIRE DANS LES ZONES INONDABLES»
Sur cette étude, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, constate, pour s’en réjouir, que, «les efforts devront désormais porter sur la consolidation de la cartographie des risques d’inondation, avec une modélisation hydrologique plus fine, en tenant en compte de l’aléa, du degré d’exposition et de la vulnérabilité».
Serigne Mbaye Thiam juge, par ailleurs, que, «grâce à un niveau de connaissance affiné du risque d’inondation, nous disposerons, désormais, des outils nécessaires pour définir des mesures d’adaptation optimales impliquant le strict respect partout des textes relatifs à la gestion foncière et à l’occupation du sol». Il estime aussi que «la mise à profit de l’amélioration de la connaissance des risques et des zones d’inondation, devra se traduire par la systématisation de leur intégration dans les documents de planification pour une urbanisation résiliente aux inondations».
D’ailleurs, dans cette dynamique, annonce-t-il, «les premiers résultats de cette cartographie, tant au niveau national que des zones pilotes, ont été pris en compte dans l’élaboration du nouveau Plan décennal (de lutte contre les inondations) et ont servi de base de données aux études en cours au niveau de l’Agence de développement municipal (ADM), dans le cadre de la phase 2 du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP 2)».
Sur les dix (10) milliards destinés au Projet gestion intégrée des inondations, quatre (4) ont servi à la réalisation de cette cartographie. Même s’il est important d’avoir des données statistiques pouvant aider à la prise de décisions, la non-construction dans des zones inondables est vue comme la principale alternative aux inondations. «La solution est simple et n’est autre que de ne plus construire dans les zones inondables. Les nouvelles constructions doivent éviter ces zones. On sait, à peu près partout dans le pays, où sont les principales problématiques. A Dakar, des zones autour du Lac Rose sont identifiées comme inondables», a répertorié Gwenaël Chevalet.
SudQuotidien
Ces recherches dirigées par Gwenaël Chevalet, ont permis de savoir que l’axe Dakar-Tivaouane Joal, Touba-Diourbel, Kaolack-Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda et Matam, sont très exposés aux inondations. La carte de la vulnérabilité montre aussi que la région de Dakar a le risque le plus élevé. Elle est suivie de Mbour, Kolda, Kaffrine et Matam.
Bref, les villes en question sont : Ziguinchor, Kolda, Kédougou, Tambacounda, Koungheul, Kaffrine, Kaolack, Mbirkilane, Diourbel, Sadio, Fatick, Bambey. Il y a également Linguère, Louga, Ross-Bethio, Richard Toll, Rosso, Matam, Moudery et Banel. Aussi Bakel, Wawounde, Podor, Saint-Louis, Dakar, Thiès, Mbour et Joal-Fadiouth en font partie.
«LA SOLUTION EST SIMPLE ET N’EST AUTRE QUE DE NE PLUS CONSTRUIRE DANS LES ZONES INONDABLES»
Sur cette étude, Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, constate, pour s’en réjouir, que, «les efforts devront désormais porter sur la consolidation de la cartographie des risques d’inondation, avec une modélisation hydrologique plus fine, en tenant en compte de l’aléa, du degré d’exposition et de la vulnérabilité».
Serigne Mbaye Thiam juge, par ailleurs, que, «grâce à un niveau de connaissance affiné du risque d’inondation, nous disposerons, désormais, des outils nécessaires pour définir des mesures d’adaptation optimales impliquant le strict respect partout des textes relatifs à la gestion foncière et à l’occupation du sol». Il estime aussi que «la mise à profit de l’amélioration de la connaissance des risques et des zones d’inondation, devra se traduire par la systématisation de leur intégration dans les documents de planification pour une urbanisation résiliente aux inondations».
D’ailleurs, dans cette dynamique, annonce-t-il, «les premiers résultats de cette cartographie, tant au niveau national que des zones pilotes, ont été pris en compte dans l’élaboration du nouveau Plan décennal (de lutte contre les inondations) et ont servi de base de données aux études en cours au niveau de l’Agence de développement municipal (ADM), dans le cadre de la phase 2 du Projet de Gestion des Eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP 2)».
Sur les dix (10) milliards destinés au Projet gestion intégrée des inondations, quatre (4) ont servi à la réalisation de cette cartographie. Même s’il est important d’avoir des données statistiques pouvant aider à la prise de décisions, la non-construction dans des zones inondables est vue comme la principale alternative aux inondations. «La solution est simple et n’est autre que de ne plus construire dans les zones inondables. Les nouvelles constructions doivent éviter ces zones. On sait, à peu près partout dans le pays, où sont les principales problématiques. A Dakar, des zones autour du Lac Rose sont identifiées comme inondables», a répertorié Gwenaël Chevalet.
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