Entre autres, il y a les flambées de cas de choléra, de fièvre jaune, de rougeole et de maladie à virus Ebola. Ces situations peuvent être évitées, voire maîtrisées pour la plupart, grâce à des interventions de santé publique éprouvées.
Dans un communiqué, l’Oms note des «progrès considérables» réalisés dans la région africaine, à travers la mise en oeuvre d’instruments mondiaux, régionaux, et nationaux tels que le Règlement sanitaire international (RS1,2005), le guide technique pour la surveillance intégrée des maladies et riposte, ainsi que les plans nationaux pour la sécurité sanitaire des pays. Ces dispositifs ont permis «le passage du délai médian pour mettre fin aux épidémies de 131 jours à 45 jours entre 2017 et 2019».
Cependant, souligne l’Oms, «certains manquements subsistent encore, et la pandémie à Coronavirus est venue renforcer ces certitudes sur les défis à relever pour renforcer la capacité des pays à prévenir, se prépa¬rer, détecter et faire face aux urgences sanitaires, notamment les urgences de santé publique de portée internationale».
«Préparer, détecter, et faire face aux urgences sanitaires»
Face à cette situation, de nombreuses recommandations ont été émises au niveau mondial amenant ainsi le Bureau régional de l’Oms pour l’Afrique à lancer trois projets phares pour renforcer la capacité des pays à se prépa¬rer, à détecter, et à faire face aux urgences de Santé publique. Il s’agit de «Promouvoir la résilience des systèmes face aux situations d’urgence (Prose)», de «Transformer les systèmes de surveillance en Afrique (Tass)» et de «Renforcer et utiliser les groupes d’intervention en cas d’urgence (Surge)».
Ces projets, dans un premier temps mis en oeuvre dans un nombre restreint de pays de la région africaine, sont mis à l’échelle depuis 2023 sur l’ensem¬ble des 47 pays de la région Afrique de l’Oms, pour une durée de 5 ans. Au terme de la cérémonie, le docteur Matshidiso Moeti a indiqué que «ces pro¬jets vont contribuer aux objectifs du treizième programme général de travail de l’Oms notamment l’objectif 2 visant à protéger un milliard de personnes supplémentaires contre les urgences sanitaires».
Pour la mise en oeuvre des projets Prose, Tass et Surge, la représentante résidente de l’Oms a informé de l’élaboration d’une feuille de route de mise en oeuvre de ces projets à partir de 2023 au Sénégal. Se réjouissant d’une telle opportunité, le ministre de la Santé et de l’action sociale a avancé que «cet appui entre dans le cadre de la résilience de notre pays face aux urgences sanitaires. Nous allons mini¬miser le maximum les dégâts». Parce qu’elle est d’avis que «ce qui est impor¬tant dans ce cas de figure, c’est la préparation de la riposte face aux crises sanitaires».
Le ministère de la Santé et de l’action sociale a bénéficié d’un lot de véhicules de la part de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Il est compo¬sé d’une ambulance et de 7 véhicules. Cela permet de préparer la capacité technique et de pouvoir bouger très rapidement s’il y a des risques. La formation du personnel multidisciplinaire sera également de mise. Il s’agit là d’un appui annuel de l’organisation à la région africaine qui fait face à plus de 100 situations sanitaires d’urgence.
Bes Bi
Dans un communiqué, l’Oms note des «progrès considérables» réalisés dans la région africaine, à travers la mise en oeuvre d’instruments mondiaux, régionaux, et nationaux tels que le Règlement sanitaire international (RS1,2005), le guide technique pour la surveillance intégrée des maladies et riposte, ainsi que les plans nationaux pour la sécurité sanitaire des pays. Ces dispositifs ont permis «le passage du délai médian pour mettre fin aux épidémies de 131 jours à 45 jours entre 2017 et 2019».
Cependant, souligne l’Oms, «certains manquements subsistent encore, et la pandémie à Coronavirus est venue renforcer ces certitudes sur les défis à relever pour renforcer la capacité des pays à prévenir, se prépa¬rer, détecter et faire face aux urgences sanitaires, notamment les urgences de santé publique de portée internationale».
«Préparer, détecter, et faire face aux urgences sanitaires»
Face à cette situation, de nombreuses recommandations ont été émises au niveau mondial amenant ainsi le Bureau régional de l’Oms pour l’Afrique à lancer trois projets phares pour renforcer la capacité des pays à se prépa¬rer, à détecter, et à faire face aux urgences de Santé publique. Il s’agit de «Promouvoir la résilience des systèmes face aux situations d’urgence (Prose)», de «Transformer les systèmes de surveillance en Afrique (Tass)» et de «Renforcer et utiliser les groupes d’intervention en cas d’urgence (Surge)».
Ces projets, dans un premier temps mis en oeuvre dans un nombre restreint de pays de la région africaine, sont mis à l’échelle depuis 2023 sur l’ensem¬ble des 47 pays de la région Afrique de l’Oms, pour une durée de 5 ans. Au terme de la cérémonie, le docteur Matshidiso Moeti a indiqué que «ces pro¬jets vont contribuer aux objectifs du treizième programme général de travail de l’Oms notamment l’objectif 2 visant à protéger un milliard de personnes supplémentaires contre les urgences sanitaires».
Pour la mise en oeuvre des projets Prose, Tass et Surge, la représentante résidente de l’Oms a informé de l’élaboration d’une feuille de route de mise en oeuvre de ces projets à partir de 2023 au Sénégal. Se réjouissant d’une telle opportunité, le ministre de la Santé et de l’action sociale a avancé que «cet appui entre dans le cadre de la résilience de notre pays face aux urgences sanitaires. Nous allons mini¬miser le maximum les dégâts». Parce qu’elle est d’avis que «ce qui est impor¬tant dans ce cas de figure, c’est la préparation de la riposte face aux crises sanitaires».
Le ministère de la Santé et de l’action sociale a bénéficié d’un lot de véhicules de la part de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Il est compo¬sé d’une ambulance et de 7 véhicules. Cela permet de préparer la capacité technique et de pouvoir bouger très rapidement s’il y a des risques. La formation du personnel multidisciplinaire sera également de mise. Il s’agit là d’un appui annuel de l’organisation à la région africaine qui fait face à plus de 100 situations sanitaires d’urgence.
Bes Bi