Me Abdoulaye Wade n’entend laisser personne ternir le choix qui a été porté sur son fils pour être le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à l’élection présidentielle de 2017.
Hier, 24 heures après la tenue du Comité directeur (Cd), ledit parti a sorti un communiqué pour revenir sur cette rencontre, notamment par rapport à ce qui a été dit sur le Bureau politique et le Congrès extraordinaire qui a désigné Karim Wade comme candidat du parti libéral en 2017.
«À la suite du Secrétaire général national, le Comité directeur s’est réjoui de la présence remarquable de l’ensemble des fédérations territoriales, des organismes internes et de la plupart des fédérations de l’extérieur. Au total, en plus de tous les membres du Comité directeur, il a été noté la présence de 51 fédérations horizontales représentant tous les départements que compte le pays, 9 organismes internes, notamment tous ceux qui sont au front de la lutte politique, 13 fédérations de l’extérieur, dont tous les pays à forte immigration sénégalaise», lit-on dans le communiqué susnommé.
Des chiffres qui ne sont pas fortuits. Pour la bonne et simple raison qu’ils ont été convoqués pour légitimer davantage le choix que le Pds a porté sur Karim Wade. Le document mentionne également que «le vote des fédérations, qui a permis de désigner, sans équivoque, le frère Karim M. Wade comme candidat du parti à la prochaine élection présidentielle, a démontré la maturité du parti à la base, dans les fédérations départementales et dans les sections communales et villageoises».
Autre information de taille : «Le Comité directeur demande à la direction du parti de commencer à discuter avec tous les partis, tous les mouvements de soutien à Karim Wade, toutes les organisations de masse, pour aboutir à une direction électorale et politique unifiée qui permettra à notre candidat de remporter haut la main la prochaine élection présidentielle».
«La justice sous Macky Sall ressemble à une milice dressée contre le Pds»
Sur les arrestations et poursuites judiciaires contre les militants et responsables libéraux, le Comité directeur dit avoir appris, «avec stupéfaction», qu’ils étaient déjà au nombre de vingt-six (26), «sans compter les dommages collatéraux».
Ce qui fait dire à Me Wade et ses «frères» que «la justice sous Macky Sall ressemble de plus en plus à une milice dressée contre le Pds, ses responsables, ses sympathisants et ses alliés».
«Dix jeunes, dont Toussaint Manga, Secrétaire général de l’Ujtl, ont été injustement arrêtés et poursuivis, suite aux échauffourées du 23 mars, survenues après le verdict de la Crei. Maître Amadou Sall est incarcéré et poursuivi, par une utilisation abusive de l’article 80 du Code pénal. Victor Sadio Diouf, Secrétaire général du Meel et Ahmadou Bamba Ba, militant de l’Ujtl, sont arrêtés pour un incendie imaginaire d’un bus de Dakar ‘Dem Dik’. Mohamed Massaly, Aminata Nguirane, Johnny BA, Cheikh Alassane Sène, Serigne Assane Mbacké, Cheikh Bèye, Coumba Dieng, Dr Cheikh Dieng, sont poursuivis pour des motifs ubuesques, mais en réalité, c’est parce qu’ils sont militants ou sympathisants du Pds ou simplement des proches du Président Wade», argumentent-ils.
A ce propos, le Comité directeur apporte son «soutien militant» à tous les prévenus, et félicite les avocats pour leur assistance à «tous ces innocents harcelés, emprisonnés, pour avoir participé avec le Pds au combat pour les libertés, la démocratie et la justice, pour mettre un terme immédiat aux graves dérives du régime de Macky Sall qui est train de substituer un régime d’autorité au système démocratique».
Le Populaire
Hier, 24 heures après la tenue du Comité directeur (Cd), ledit parti a sorti un communiqué pour revenir sur cette rencontre, notamment par rapport à ce qui a été dit sur le Bureau politique et le Congrès extraordinaire qui a désigné Karim Wade comme candidat du parti libéral en 2017.
«À la suite du Secrétaire général national, le Comité directeur s’est réjoui de la présence remarquable de l’ensemble des fédérations territoriales, des organismes internes et de la plupart des fédérations de l’extérieur. Au total, en plus de tous les membres du Comité directeur, il a été noté la présence de 51 fédérations horizontales représentant tous les départements que compte le pays, 9 organismes internes, notamment tous ceux qui sont au front de la lutte politique, 13 fédérations de l’extérieur, dont tous les pays à forte immigration sénégalaise», lit-on dans le communiqué susnommé.
Des chiffres qui ne sont pas fortuits. Pour la bonne et simple raison qu’ils ont été convoqués pour légitimer davantage le choix que le Pds a porté sur Karim Wade. Le document mentionne également que «le vote des fédérations, qui a permis de désigner, sans équivoque, le frère Karim M. Wade comme candidat du parti à la prochaine élection présidentielle, a démontré la maturité du parti à la base, dans les fédérations départementales et dans les sections communales et villageoises».
Autre information de taille : «Le Comité directeur demande à la direction du parti de commencer à discuter avec tous les partis, tous les mouvements de soutien à Karim Wade, toutes les organisations de masse, pour aboutir à une direction électorale et politique unifiée qui permettra à notre candidat de remporter haut la main la prochaine élection présidentielle».
«La justice sous Macky Sall ressemble à une milice dressée contre le Pds»
Sur les arrestations et poursuites judiciaires contre les militants et responsables libéraux, le Comité directeur dit avoir appris, «avec stupéfaction», qu’ils étaient déjà au nombre de vingt-six (26), «sans compter les dommages collatéraux».
Ce qui fait dire à Me Wade et ses «frères» que «la justice sous Macky Sall ressemble de plus en plus à une milice dressée contre le Pds, ses responsables, ses sympathisants et ses alliés».
«Dix jeunes, dont Toussaint Manga, Secrétaire général de l’Ujtl, ont été injustement arrêtés et poursuivis, suite aux échauffourées du 23 mars, survenues après le verdict de la Crei. Maître Amadou Sall est incarcéré et poursuivi, par une utilisation abusive de l’article 80 du Code pénal. Victor Sadio Diouf, Secrétaire général du Meel et Ahmadou Bamba Ba, militant de l’Ujtl, sont arrêtés pour un incendie imaginaire d’un bus de Dakar ‘Dem Dik’. Mohamed Massaly, Aminata Nguirane, Johnny BA, Cheikh Alassane Sène, Serigne Assane Mbacké, Cheikh Bèye, Coumba Dieng, Dr Cheikh Dieng, sont poursuivis pour des motifs ubuesques, mais en réalité, c’est parce qu’ils sont militants ou sympathisants du Pds ou simplement des proches du Président Wade», argumentent-ils.
A ce propos, le Comité directeur apporte son «soutien militant» à tous les prévenus, et félicite les avocats pour leur assistance à «tous ces innocents harcelés, emprisonnés, pour avoir participé avec le Pds au combat pour les libertés, la démocratie et la justice, pour mettre un terme immédiat aux graves dérives du régime de Macky Sall qui est train de substituer un régime d’autorité au système démocratique».
Le Populaire