Il y a de quoi «nnir nos forces et agir», comme le veut le thème choisi par les autorités, pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le cancer. Evidemment, les chiffres font froid dans le dos : près de 10 millions de décès dans le monde sont dus au cancer. Et notre pays n’échappe pas à cette furie meurtrière de ce fléau des temps modernes. «Le Sénégal enregistre, chaque année, 11 317 nouveaux cas de cancer et environ 8 mille décès», informe Alassane Mbengue, selon "Le Quotidien".
D’après le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, «les cancers du col de l’utérus, du sein, du foie, de la prostate et de l’estomac, concentrent près de la moitié des nouveaux cas de cancer recensés dans le pays». Un mal qui n’épargne pas aussi les plus petits. «Les enfants sont également touchés et chaque année, l’unité d’onco-pédiatrie reçoit en moyenne, 220 nouveaux cas sur les 800 attendus», fait-il savoir. D’autres comme le professeur Claude Moreira, estiment le nombre d’enfants atteints de cancer à plus de 1000 par an. D’après lui, la fréquence du cancer est plus élevée en Afrique qu’en Europe. «Il y a au moins 600 cas qui sont dans les maisons et qui ne sont pas pris en charge», souligne-t-il.
Mais, si l’on se fie toujours aux révélations du Secrétaire général du ministère de la Santé, «les projections qui sont faites sont alarmantes et indiquent que les taux d’incidence et de mortalité devraient augmenter de plus de 40%, d’ici à 2030». A son avis, «il urge d’accentuer les efforts pour réduire le nombre de nouveaux cas de cancer, de mener des investissements efficients pour renforcer la sensibilisation et l’éducation, mais aussi de permettre à nos populations d’accéder aux services de prévention primaire et de détection précoce, ainsi qu’à des services de diagnostic et de traitement de qualité, quels que soient leur niveau de revenu et leur situation géographique».
D’ailleurs, le ministère de Santé et de l'Action sociale a fait de la lutte contre le cancer, une urgence médicale, en mettant en place des stratégies «en parfaite cohérence avec le Plan stratégique national de lutte et de contrôle contre le cancer 2023-2027». A en croire Alassane Mbengue, les interventions du ministère de la Santé sont alignées aussi «sur la stratégie d’accélération de l’élimination du cancer du col de l’utérus d’ici 2030 de l’Oms, ainsi que sur l’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant».
Dans la même veine, informe en outre le Secrétaire général du ministère de la Santé, «le Sénégal fait partie des pays-pilotes pour la mise en œuvre de cette initiative, qui vise à augmenter de 60% le taux de survie des enfants atteints de cancer». Mieux, avec l’appui des experts, poursuit Alassane Mbengue, des efforts sont consentis depuis 2020 par le ministère de la Santé, «qui a élaboré des normes et protocoles et des directives thérapeutiques, pour mieux organiser la prise en charge des cancers de l’enfant».
On peut noter, entre autres, la subvention à la chimiothérapie pour un montant d’un milliard de francs Cfa. «Ce qui a permis de rendre gratuite la chimiothérapie pour les cancers du sein et du col de l’utérus, et de subventionner celle des autres types de cancer, de 40 à 50% selon le schéma thérapeutique», enchaîne le Sg du Msas. De même, la prévention des cancers du col de l’utérus et du sein n’est pas laissée en rade. Elle a connu des avancées significatives, notamment avec «la vaccination contre le papillomavirus humain des filles âgées entre 9 et 14 ans, qui a été introduite dans le Programme élargi de vaccination depuis le 31 octobre 2018, et des unités de dépistage et de traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus ont été mises en place dans 71 (50%) des structures sanitaires dont 11 proposent un dépistage de haute performance avec la disponibilité de tests Hpv».
Cependant, le Secrétaire général pense que «le succès de la lutte contre le cancer repose sur la disponibilité d’un personnel qualifié, l’adéquation des infrastructures et des équipements, l’accessibilité géographique et financière». Pour faire face à la demande de soins, l’Etat a augmenté la bourse de formation des spécialistes, pour encourager la spécialisation des médecins en oncologie, la création du Des de radiothérapie.
De l’avis du professeur Claude Moreira, il faut une prise en charge plus large, qui passe par la multiplication des centres de santé, le diagnostic précoce, la subvention des coûts de prise en charge. S’inscrivant dans la même logique, le directeur de la Lutte contre la maladie, Dr. Babacar Guèye, tente de rassurer : «Le cancer n’est pas une fatalité et il y a aujourd’hui, des moyens de le prévenir. Seulement, cette prévention passe par un changement de comportement. Il faut rappeler le lien qui existe entre notre environnement, notre comportement et la survenue du cancer. Il faut aujourd’hui, un changement de paradigme, en mettant l’accent sur la prévention qui passe par la communication, l’alimentation, la lutte contre la sédentarité et la vaccination».
D’après le Secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, «les cancers du col de l’utérus, du sein, du foie, de la prostate et de l’estomac, concentrent près de la moitié des nouveaux cas de cancer recensés dans le pays». Un mal qui n’épargne pas aussi les plus petits. «Les enfants sont également touchés et chaque année, l’unité d’onco-pédiatrie reçoit en moyenne, 220 nouveaux cas sur les 800 attendus», fait-il savoir. D’autres comme le professeur Claude Moreira, estiment le nombre d’enfants atteints de cancer à plus de 1000 par an. D’après lui, la fréquence du cancer est plus élevée en Afrique qu’en Europe. «Il y a au moins 600 cas qui sont dans les maisons et qui ne sont pas pris en charge», souligne-t-il.
Mais, si l’on se fie toujours aux révélations du Secrétaire général du ministère de la Santé, «les projections qui sont faites sont alarmantes et indiquent que les taux d’incidence et de mortalité devraient augmenter de plus de 40%, d’ici à 2030». A son avis, «il urge d’accentuer les efforts pour réduire le nombre de nouveaux cas de cancer, de mener des investissements efficients pour renforcer la sensibilisation et l’éducation, mais aussi de permettre à nos populations d’accéder aux services de prévention primaire et de détection précoce, ainsi qu’à des services de diagnostic et de traitement de qualité, quels que soient leur niveau de revenu et leur situation géographique».
D’ailleurs, le ministère de Santé et de l'Action sociale a fait de la lutte contre le cancer, une urgence médicale, en mettant en place des stratégies «en parfaite cohérence avec le Plan stratégique national de lutte et de contrôle contre le cancer 2023-2027». A en croire Alassane Mbengue, les interventions du ministère de la Santé sont alignées aussi «sur la stratégie d’accélération de l’élimination du cancer du col de l’utérus d’ici 2030 de l’Oms, ainsi que sur l’Initiative mondiale de lutte contre le cancer de l’enfant».
Dans la même veine, informe en outre le Secrétaire général du ministère de la Santé, «le Sénégal fait partie des pays-pilotes pour la mise en œuvre de cette initiative, qui vise à augmenter de 60% le taux de survie des enfants atteints de cancer». Mieux, avec l’appui des experts, poursuit Alassane Mbengue, des efforts sont consentis depuis 2020 par le ministère de la Santé, «qui a élaboré des normes et protocoles et des directives thérapeutiques, pour mieux organiser la prise en charge des cancers de l’enfant».
On peut noter, entre autres, la subvention à la chimiothérapie pour un montant d’un milliard de francs Cfa. «Ce qui a permis de rendre gratuite la chimiothérapie pour les cancers du sein et du col de l’utérus, et de subventionner celle des autres types de cancer, de 40 à 50% selon le schéma thérapeutique», enchaîne le Sg du Msas. De même, la prévention des cancers du col de l’utérus et du sein n’est pas laissée en rade. Elle a connu des avancées significatives, notamment avec «la vaccination contre le papillomavirus humain des filles âgées entre 9 et 14 ans, qui a été introduite dans le Programme élargi de vaccination depuis le 31 octobre 2018, et des unités de dépistage et de traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus ont été mises en place dans 71 (50%) des structures sanitaires dont 11 proposent un dépistage de haute performance avec la disponibilité de tests Hpv».
Cependant, le Secrétaire général pense que «le succès de la lutte contre le cancer repose sur la disponibilité d’un personnel qualifié, l’adéquation des infrastructures et des équipements, l’accessibilité géographique et financière». Pour faire face à la demande de soins, l’Etat a augmenté la bourse de formation des spécialistes, pour encourager la spécialisation des médecins en oncologie, la création du Des de radiothérapie.
De l’avis du professeur Claude Moreira, il faut une prise en charge plus large, qui passe par la multiplication des centres de santé, le diagnostic précoce, la subvention des coûts de prise en charge. S’inscrivant dans la même logique, le directeur de la Lutte contre la maladie, Dr. Babacar Guèye, tente de rassurer : «Le cancer n’est pas une fatalité et il y a aujourd’hui, des moyens de le prévenir. Seulement, cette prévention passe par un changement de comportement. Il faut rappeler le lien qui existe entre notre environnement, notre comportement et la survenue du cancer. Il faut aujourd’hui, un changement de paradigme, en mettant l’accent sur la prévention qui passe par la communication, l’alimentation, la lutte contre la sédentarité et la vaccination».