Le Sénégal attend une production de 1,5 million de tonnes d’arachide pour cette campagne qui vient de démarrer. La révélation est du Premier ministre Amadou Bâ. Il s’exprimait, hier, à l’occasion d’un Conseil interministériel sur la campagne arachidière. Pour le Chef du Gouvernement, il est important de résoudre définitivement les problèmes récurrents notés dans la commercialisation.
« Grâce aux bonnes dispositions prises par le Gouvernement du Sénégal et à une bonne pluviométrie, nous aurons une production de 1,5 million de tonnes. Il s’agit maintenant de travailler à augmenter les ressources des acteurs de la filière », a-t-il déclaré, évoquant le sens de ce Conseil qui a réuni tous les acteurs de la chaîne de valeur arachide.
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a expliqué que, malgré une baisse de 11 % par rapport à la production de l’année dernière, les dispositions nécessaires ont été prises pour un bon déroulement de la campagne. « Une réunion avec les acteurs a permis de fixer un prix plancher de 275 FCfa le kg. Cela a été fait en concertation avec tous les acteurs. Maintenant, chacun est libre de vendre à un prix supérieur à celui qui a été annoncé », a-t-il précisé. Aly Ngouille n’a pas manqué de saluer les efforts des différentes parties pour s’accorder sur l’essentiel des préoccupations, à quelques exceptions près.
Incertitudes autour de la taxe et de l’ouverture des exportations.
Si les acteurs et les autorités publiques se sont accordés sur la plupart des points, certaines questions restent encore en suspens. Si la période des exportations a été initialement retenue de décembre 2022 à avril 2023, les réserves des acteurs ont poussé l’État à revoir sa position. Au terme des échanges à huis-clos, le Ministre de l’Agriculture a assuré qu’aussi bien pour le calendrier que pour la taxe à l’export, les discussions vont se poursuivre. « Le Premier ministre nous a demandé d’organiser une autre rencontre pour définir une période qui convienne à tout le monde. Nous allons également discuter de la pertinence ou non, d’instaurer une taxe à l’exportation », a-t-il expliqué.
Mais, d’ores et déjà , les acteurs de la filière se sont accordés sur un certain nombre de points, qui ont abouti à des instructions du Premier ministre. Amadou Bâ engage, par exemple, les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances, de l’Agriculture et du Commerce, à prendre les mesures nécessaires pour veiller à l’application effective du prix plancher de 275 FCfa.
« J’engage également le Ministère des Finances et celui de l’Agriculture à poursuivre l’ensemble des efforts entrepris en vue de procéder au règlement, dans les meilleurs délais, des factures en instance des opérateurs. Et le Ministre chargé de l’Agriculture, à notifier, dans les meilleurs délais, les lettres de constitution de stock aux opérateurs semenciers, afin de leur faciliter la collecte », a-t-il souligné.
Par ailleurs, soucieux de veiller à l’effectivité de l’interdiction d’exporter les semences, Amadou Bâ a demandé aux forces de sécurité de prendre toutes les dispositions pour éviter la commercialisation des semences en dehors du territoire national.
À propos de la Sonacos, le Premier ministre l’invite à prendre les dispositions utiles pour assurer un bon approvisionnement et veiller au bon déroulement de la campagne de collecte. Dans le même sillage, il appelle les institutions de recherche, à poursuivre et à intensifier le travail de reconstitution du capital semencier et d’amélioration du niveau de fertilité des sols.
« Grâce aux bonnes dispositions prises par le Gouvernement du Sénégal et à une bonne pluviométrie, nous aurons une production de 1,5 million de tonnes. Il s’agit maintenant de travailler à augmenter les ressources des acteurs de la filière », a-t-il déclaré, évoquant le sens de ce Conseil qui a réuni tous les acteurs de la chaîne de valeur arachide.
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a expliqué que, malgré une baisse de 11 % par rapport à la production de l’année dernière, les dispositions nécessaires ont été prises pour un bon déroulement de la campagne. « Une réunion avec les acteurs a permis de fixer un prix plancher de 275 FCfa le kg. Cela a été fait en concertation avec tous les acteurs. Maintenant, chacun est libre de vendre à un prix supérieur à celui qui a été annoncé », a-t-il précisé. Aly Ngouille n’a pas manqué de saluer les efforts des différentes parties pour s’accorder sur l’essentiel des préoccupations, à quelques exceptions près.
Incertitudes autour de la taxe et de l’ouverture des exportations.
Si les acteurs et les autorités publiques se sont accordés sur la plupart des points, certaines questions restent encore en suspens. Si la période des exportations a été initialement retenue de décembre 2022 à avril 2023, les réserves des acteurs ont poussé l’État à revoir sa position. Au terme des échanges à huis-clos, le Ministre de l’Agriculture a assuré qu’aussi bien pour le calendrier que pour la taxe à l’export, les discussions vont se poursuivre. « Le Premier ministre nous a demandé d’organiser une autre rencontre pour définir une période qui convienne à tout le monde. Nous allons également discuter de la pertinence ou non, d’instaurer une taxe à l’exportation », a-t-il expliqué.
Mais, d’ores et déjà , les acteurs de la filière se sont accordés sur un certain nombre de points, qui ont abouti à des instructions du Premier ministre. Amadou Bâ engage, par exemple, les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur, des Finances, de l’Agriculture et du Commerce, à prendre les mesures nécessaires pour veiller à l’application effective du prix plancher de 275 FCfa.
« J’engage également le Ministère des Finances et celui de l’Agriculture à poursuivre l’ensemble des efforts entrepris en vue de procéder au règlement, dans les meilleurs délais, des factures en instance des opérateurs. Et le Ministre chargé de l’Agriculture, à notifier, dans les meilleurs délais, les lettres de constitution de stock aux opérateurs semenciers, afin de leur faciliter la collecte », a-t-il souligné.
Par ailleurs, soucieux de veiller à l’effectivité de l’interdiction d’exporter les semences, Amadou Bâ a demandé aux forces de sécurité de prendre toutes les dispositions pour éviter la commercialisation des semences en dehors du territoire national.
À propos de la Sonacos, le Premier ministre l’invite à prendre les dispositions utiles pour assurer un bon approvisionnement et veiller au bon déroulement de la campagne de collecte. Dans le même sillage, il appelle les institutions de recherche, à poursuivre et à intensifier le travail de reconstitution du capital semencier et d’amélioration du niveau de fertilité des sols.