Sur la pression des riverains, les fouilles interrompues jeudi matin ont repris dans l’après-midi. Les sapeurs-pompiers ont de nouveau investi le site, aidés par quelques bénévoles. Avec des pelles et pioches comme seuls outils, ils ont retourné la terre boueuse sur près de 100 mètres. «Avec ces équipements rudimentaires, nous ne pouvons faire mieux», a commenté l’un d’eux.
Le gouverneur de la région, arrivé sur le site en début de soirée, a promis qu’ils disposeront ce vendredi d’un engin qui permettra de fouiller le site de fond en comble. Ces dernières fouilles n’ont pas permis de trouver de nouvelles victimes. Le bilan est de 43 morts et de 11 blessés.
Plus tôt dans la journée, une cérémonie religieuse œcuménique à laquelle ont participé quelques leaders politiques et chefs traditionnels a été conduite en plein cœur du drame en présence de centaines de riverains.
Pluies et activités humaines
La pluviométrie abondante est l’une des principales causes de la tragédie, explique le professeur Sigha NKamdjou, «On est sur une zone en forte pente et en fonction de la structure du sol, s’il y a beaucoup de pluies, il peut arriver qu’elles s’infiltrent. S’il y a une couche imperméable du sol, l’eau ne peut plus pénétrer dans le sol pour rejoindre la nappe phréatique. Elle est donc obligée de chercher un passage et s’il y a cassure, l’eau pénètre et forme l’écoulement hypodermique.»
L’autre facteur essentiel est l’activité humaine dans la zone, pointe l’hydro-chimiste. « Les activités humaines ont contribué à modifier la structure du sol. Le sol n’a plus toute son adhésion et devient très très fragile. Et il peut à tout moment s’effriter. »
Le gouverneur de la région, arrivé sur le site en début de soirée, a promis qu’ils disposeront ce vendredi d’un engin qui permettra de fouiller le site de fond en comble. Ces dernières fouilles n’ont pas permis de trouver de nouvelles victimes. Le bilan est de 43 morts et de 11 blessés.
Plus tôt dans la journée, une cérémonie religieuse œcuménique à laquelle ont participé quelques leaders politiques et chefs traditionnels a été conduite en plein cœur du drame en présence de centaines de riverains.
Pluies et activités humaines
La pluviométrie abondante est l’une des principales causes de la tragédie, explique le professeur Sigha NKamdjou, «On est sur une zone en forte pente et en fonction de la structure du sol, s’il y a beaucoup de pluies, il peut arriver qu’elles s’infiltrent. S’il y a une couche imperméable du sol, l’eau ne peut plus pénétrer dans le sol pour rejoindre la nappe phréatique. Elle est donc obligée de chercher un passage et s’il y a cassure, l’eau pénètre et forme l’écoulement hypodermique.»
L’autre facteur essentiel est l’activité humaine dans la zone, pointe l’hydro-chimiste. « Les activités humaines ont contribué à modifier la structure du sol. Le sol n’a plus toute son adhésion et devient très très fragile. Et il peut à tout moment s’effriter. »