La cour d'Assises du Val-de-Marne (France) a rendu son verdict vendredi dernier à l'encontre de Abdou Salam Koïta, 26 ans, fils d’un diplomate sénégalais et ses deux co-accusés, Ladje Haidara, 23 ans, (d'origine malienne), et Houssame Hatri 22 ans, jugés pour agression d’un couple juif à Créteil. Tous trois ont été condamnés à respectivement 8, 13 et 16 ans de réclusion criminelle. Ces peines sont moins sévères que celles demandées par l'avocate générale (10, pas inférieure à 15, et 20 ans).
Deux complices, jugés en même temps que les accusés, écopent de cinq et six ans de prison, informe plusieurs médias français.
Pour rappel, le 1er décembre 2014 au matin, Jonathan B. et sa compagne Laurine C., âgés de 21 et 20 ans, avaient été ligotés et bâillonnés par trois hommes cagoulés, gantés et armés qui avaient fait irruption dans l'appartement. Les agresseurs s'étaient mis à fouiller leur domicile à la recherche d'argent liquide. "Les juifs, ça ne met pas l'argent à la banque", leur avait-on dit arme au poing, menaçant de les "buter". La jeune femme avait été violée par l'un des agresseurs au cours de ce violent cambriolage, faits que les accusés ont toujours nié. Sans convaincre ni l'Avocate générale, ni la Cour.
A l'époque des faits, l'émotion avait été vive, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait fait de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, une "cause nationale".
Deux complices, jugés en même temps que les accusés, écopent de cinq et six ans de prison, informe plusieurs médias français.
Pour rappel, le 1er décembre 2014 au matin, Jonathan B. et sa compagne Laurine C., âgés de 21 et 20 ans, avaient été ligotés et bâillonnés par trois hommes cagoulés, gantés et armés qui avaient fait irruption dans l'appartement. Les agresseurs s'étaient mis à fouiller leur domicile à la recherche d'argent liquide. "Les juifs, ça ne met pas l'argent à la banque", leur avait-on dit arme au poing, menaçant de les "buter". La jeune femme avait été violée par l'un des agresseurs au cours de ce violent cambriolage, faits que les accusés ont toujours nié. Sans convaincre ni l'Avocate générale, ni la Cour.
A l'époque des faits, l'émotion avait été vive, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait fait de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, une "cause nationale".