Fils de l'un des employés de la boulangerie-pâtisserie Angle Mousse, sise aux HLM 6, E. O. Sissokho, 23 ans se rendait souvent dans ladite boulangerie pour rendre visite à son père. Ayant pris connaissance des lieux, le jeune chômeur s'accompagne de ses deux amis étudiants Ch. F. Furtado et H. Sambou dans la nuit du 30 novembre 2017, pour commettre un forfait.
Sur place, Cissokho qui avait au préalable volé les clés de son père, s'introduit avec Furtado dans la boulangerie, avant de faire main basse sur les importantes sommes d'argent qui étaient gardées dans les 3 tiroirs de l'administration.
Quelques temps après leur larcin, Sissokho sera malheureusement perdu par son train de vie qui avait considérablement changé. Constat confirmé par son père qui l'a communiqué aux enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles.
Cuisiné par les limiers, Cissokho passe aux aveux et balance ses deux complices. « Après avoir escaladé le mur de l'arrière-cour de la boulangerie avec Furtado, j'ai ouvert la porte de l'administration à clé. On a défoncé les trois tiroirs avant de dérober les sommes d'argent qui s'y trouvaient et qui s'élevaient à environ à 3 millions de nos francs. Le lendemain, j'ai donné 1 million à Furtado et 700 mille à Sambou. Avec le reste de l'argent, j'ai loué une chambre et je me suis payé des habits et deux scooters. J'ai offert l'un des scooters à mon ami P. A. Ndiaye », affirme-t-il.
A son tour Ch. F. Furtado, 22 ans et étudiant en deuxième année d'architecture soutient : « La nuit des faits, j'étais avec H. Sambou dans la maison où j'officie comme vigile à mes heures perdues. Là , Cissokho nous a rejoint avant de nous proposer d'aller commettre le cambriolage. Certes, il m'a remis 1 million de nos francs. Mais, j'ignore le montant des numéraires qui étaient dans les tiroirs. Car, c'est Cissokho lui-même qui était parti avec l'argent ».
Des allégations confirmées par son acolyte H. Sambou, 23 ans et étudiant en génie civil, qui précise n'avoir reçu que 700 mille francs.
Mécanicien de son état, P. A. Ndiaye, né en 1990 quant à lui, déclare avoir vendu le scooter au prix de 200 mille à un ami, tout en soutenant à l'origine, avoir ignoré l’origine frauduleuse du bien.
Attraits ce jeudi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, Sissokho, Furtado et Sambou qui ont amèrement regretté leur comportement délictuel, réitèrent leurs déclarations préliminaires.
Poursuivi pour recel, P. A. Ndiaye change de fusil d'épaule et soutient cette fois-ci, avoir acquis le scooter au prix de 175 mille fancs auprès de Cissokho, avant de le revendre à 200 mille francs sans convaincre de sa bonne foi. Même si son acolyte a confirmé cette thèse.
Le conseil de la partie civile a par ailleurs réclamé 10 millions de FCfa pour tout préjudice confondu. Selon la robe noire contrairement, à ce que soutiennent les prévenus, le montant des numéraires s’élève à 6 millions 221 mille de nos francs.
La représentante du Ministère public a requis deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme contre le trio Cissokho, Furtado et Sambou. Et deux ans d'emprisonnement, dont trois ferme contre P. A. Ndiaye pour recel.
Prenant son contre-pied, l'avocat de ce dernier, Me Gomis a plaidé la relaxe.
Les conseils des deux étudiants ont de leur côté sollicité une application bienveillante de la loi. « Ces enfants ne sont pas des délinquants aguerris. Ils ont juste commis une erreur de jeunesse en fréquentant un chômeur en tant qu'étudiants. Une peine ferme peut porter un sacré coup à leur avenir. Ils m'ont même dit qu'ils ont payé plusieurs mensualités dans leurs universités avec leurs parts du butin. Ils viennent tous les deux de la Casamance », relève Me Iba Mar, avant de solliciter aussi la minoration du montant de la réparation civile, demandé par son confrère de la partie civile.
Rendant sa décision, le juge a condamné E.O.Cissokho et ses deux acolytes d'étudiants Furtado et Sambou, respectivement à deux ans d'emprisonnement, dont respectivement quatre et un mois ferme.
Quant au mécanicien P. A. N, il a écopé d'un mois de prison. Ils doivent payer solidairement 8 millions de FCfa à la partie civile, à titre de dommages et intérêts.
Sur place, Cissokho qui avait au préalable volé les clés de son père, s'introduit avec Furtado dans la boulangerie, avant de faire main basse sur les importantes sommes d'argent qui étaient gardées dans les 3 tiroirs de l'administration.
Quelques temps après leur larcin, Sissokho sera malheureusement perdu par son train de vie qui avait considérablement changé. Constat confirmé par son père qui l'a communiqué aux enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles.
Cuisiné par les limiers, Cissokho passe aux aveux et balance ses deux complices. « Après avoir escaladé le mur de l'arrière-cour de la boulangerie avec Furtado, j'ai ouvert la porte de l'administration à clé. On a défoncé les trois tiroirs avant de dérober les sommes d'argent qui s'y trouvaient et qui s'élevaient à environ à 3 millions de nos francs. Le lendemain, j'ai donné 1 million à Furtado et 700 mille à Sambou. Avec le reste de l'argent, j'ai loué une chambre et je me suis payé des habits et deux scooters. J'ai offert l'un des scooters à mon ami P. A. Ndiaye », affirme-t-il.
A son tour Ch. F. Furtado, 22 ans et étudiant en deuxième année d'architecture soutient : « La nuit des faits, j'étais avec H. Sambou dans la maison où j'officie comme vigile à mes heures perdues. Là , Cissokho nous a rejoint avant de nous proposer d'aller commettre le cambriolage. Certes, il m'a remis 1 million de nos francs. Mais, j'ignore le montant des numéraires qui étaient dans les tiroirs. Car, c'est Cissokho lui-même qui était parti avec l'argent ».
Des allégations confirmées par son acolyte H. Sambou, 23 ans et étudiant en génie civil, qui précise n'avoir reçu que 700 mille francs.
Mécanicien de son état, P. A. Ndiaye, né en 1990 quant à lui, déclare avoir vendu le scooter au prix de 200 mille à un ami, tout en soutenant à l'origine, avoir ignoré l’origine frauduleuse du bien.
Attraits ce jeudi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, Sissokho, Furtado et Sambou qui ont amèrement regretté leur comportement délictuel, réitèrent leurs déclarations préliminaires.
Poursuivi pour recel, P. A. Ndiaye change de fusil d'épaule et soutient cette fois-ci, avoir acquis le scooter au prix de 175 mille fancs auprès de Cissokho, avant de le revendre à 200 mille francs sans convaincre de sa bonne foi. Même si son acolyte a confirmé cette thèse.
Le conseil de la partie civile a par ailleurs réclamé 10 millions de FCfa pour tout préjudice confondu. Selon la robe noire contrairement, à ce que soutiennent les prévenus, le montant des numéraires s’élève à 6 millions 221 mille de nos francs.
La représentante du Ministère public a requis deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme contre le trio Cissokho, Furtado et Sambou. Et deux ans d'emprisonnement, dont trois ferme contre P. A. Ndiaye pour recel.
Prenant son contre-pied, l'avocat de ce dernier, Me Gomis a plaidé la relaxe.
Les conseils des deux étudiants ont de leur côté sollicité une application bienveillante de la loi. « Ces enfants ne sont pas des délinquants aguerris. Ils ont juste commis une erreur de jeunesse en fréquentant un chômeur en tant qu'étudiants. Une peine ferme peut porter un sacré coup à leur avenir. Ils m'ont même dit qu'ils ont payé plusieurs mensualités dans leurs universités avec leurs parts du butin. Ils viennent tous les deux de la Casamance », relève Me Iba Mar, avant de solliciter aussi la minoration du montant de la réparation civile, demandé par son confrère de la partie civile.
Rendant sa décision, le juge a condamné E.O.Cissokho et ses deux acolytes d'étudiants Furtado et Sambou, respectivement à deux ans d'emprisonnement, dont respectivement quatre et un mois ferme.
Quant au mécanicien P. A. N, il a écopé d'un mois de prison. Ils doivent payer solidairement 8 millions de FCfa à la partie civile, à titre de dommages et intérêts.