Venez à l’appel de Dieu, vous, hommes et djinns. Je suis l’envoyé de Dieu…’’ est l’appel lancé en 1881 à ses contemporains par Seydina Limamou Laye, selon ses descendants et disciples.
C’est l’invitation faite par ce pêcheur et agriculteur lébou de Yoff, surnommé Le Mahdi (l’envoyé d’Allah), que commémore l’Appel des layènes, un pèlerinage annuel de deux jours.
Durant la première journée de l’Appel des layènes, les fidèles se rassemblent le matin à Camberène, une commune d’arrondissement de Dakar, la base des membres de cette communauté musulmane et lieu d’habitation de leurs guides spirituels successifs.
À Cambérène, les fidèles se donnent rendez-vous au mausolée de Seydina Issa Rouhou Laye, le premier khalife et fils aîné du Mahdi. Dans l’après-midi, ils se rendent à Ngor, près de Cambérène, pour se recueillir sur une grotte où, selon ses descendants et disciples, le fondateur de l’ordre avait l’habitude de s’isoler.
Le second jour de l’Appel des layènes coïncide avec le premier jour du mois musulman de chabaan.
Au dernier jour du pèlerinage, appelé ‘’Yor Yorou Diamalaye’’, les fidèles se retrouvent, à 10 h, à l’endroit d’où Seydina Limamou Laye a lancé son appel historique.
Ce samedi, par milliers, les layènes ont pris d’assaut la plage située devant le mausolée de leur premier khalife, Seydina Issa Rouhou Laye, où sont dressées d’immenses tentes servant d’abri.
Ils viennent de plusieurs régions du Sénégal et de l’étranger. Ils sont reconnaissables à leurs vêtements d’une blancheur parfaite. Une recommandation, disent-ils, du guide fondateur de l’ordre.
‘’C’est toujours avec la même ferveur que je viens ici tous les ans, grâce à Dieu, répondre à l’appel du prophète Seydina Limamou Laye’’, dit Ndèye Maty Mbengue, une pèlerine.
Les layènes ne sont pas les seuls à prendre part au pèlerinage. Oumy Niang, toute souriante, dit être de la confrérie des mourides. ‘’Il faut être un vrai homme de Dieu pour arriver à ce que Seydina Limamou Laye a fait dans un contexte de domination coloniale et de recours aux pratiques animistes’’, répond Mme Niang lorsqu’on l’interroge sur sa participation au pèlerinage layène.
Elle ajoute avoir une grande admiration pour le défunt guide religieux.
Seydina Limamou Laye, selon ses descendants et disciples, a prôné un islam rigoriste et a déconseillé le culte des génies, qui était très répandu chez les Lébous.
À la suite de son rappel à Dieu en 1909, son fils Seydina Issa Rouhou Laye s’est chargé de guider spirituellement les layènes. Une charge qu’il assure pendant quarante ans (1909-1949).
Seydina Mandione Laye, frère de Seydina Issa Rouhou, succède à ce dernier jusqu’à son décès en 1971.
Seydina Issa Laye 2, fils de ce dernier et petit-fils du fondateur de l’ordre soufi, assure sa succession jusqu’en 1987. Vient ensuite son frère Seydina Mame Alassane Laye, qui décède en 2001. De succession en succession, Seydina Mouhamadou Makhtar Laye est le khalife et guide spirituel des layènes depuis 2021
C’est l’invitation faite par ce pêcheur et agriculteur lébou de Yoff, surnommé Le Mahdi (l’envoyé d’Allah), que commémore l’Appel des layènes, un pèlerinage annuel de deux jours.
Durant la première journée de l’Appel des layènes, les fidèles se rassemblent le matin à Camberène, une commune d’arrondissement de Dakar, la base des membres de cette communauté musulmane et lieu d’habitation de leurs guides spirituels successifs.
À Cambérène, les fidèles se donnent rendez-vous au mausolée de Seydina Issa Rouhou Laye, le premier khalife et fils aîné du Mahdi. Dans l’après-midi, ils se rendent à Ngor, près de Cambérène, pour se recueillir sur une grotte où, selon ses descendants et disciples, le fondateur de l’ordre avait l’habitude de s’isoler.
Le second jour de l’Appel des layènes coïncide avec le premier jour du mois musulman de chabaan.
Au dernier jour du pèlerinage, appelé ‘’Yor Yorou Diamalaye’’, les fidèles se retrouvent, à 10 h, à l’endroit d’où Seydina Limamou Laye a lancé son appel historique.
Ce samedi, par milliers, les layènes ont pris d’assaut la plage située devant le mausolée de leur premier khalife, Seydina Issa Rouhou Laye, où sont dressées d’immenses tentes servant d’abri.
Ils viennent de plusieurs régions du Sénégal et de l’étranger. Ils sont reconnaissables à leurs vêtements d’une blancheur parfaite. Une recommandation, disent-ils, du guide fondateur de l’ordre.
‘’C’est toujours avec la même ferveur que je viens ici tous les ans, grâce à Dieu, répondre à l’appel du prophète Seydina Limamou Laye’’, dit Ndèye Maty Mbengue, une pèlerine.
Les layènes ne sont pas les seuls à prendre part au pèlerinage. Oumy Niang, toute souriante, dit être de la confrérie des mourides. ‘’Il faut être un vrai homme de Dieu pour arriver à ce que Seydina Limamou Laye a fait dans un contexte de domination coloniale et de recours aux pratiques animistes’’, répond Mme Niang lorsqu’on l’interroge sur sa participation au pèlerinage layène.
Elle ajoute avoir une grande admiration pour le défunt guide religieux.
Seydina Limamou Laye, selon ses descendants et disciples, a prôné un islam rigoriste et a déconseillé le culte des génies, qui était très répandu chez les Lébous.
À la suite de son rappel à Dieu en 1909, son fils Seydina Issa Rouhou Laye s’est chargé de guider spirituellement les layènes. Une charge qu’il assure pendant quarante ans (1909-1949).
Seydina Mandione Laye, frère de Seydina Issa Rouhou, succède à ce dernier jusqu’à son décès en 1971.
Seydina Issa Laye 2, fils de ce dernier et petit-fils du fondateur de l’ordre soufi, assure sa succession jusqu’en 1987. Vient ensuite son frère Seydina Mame Alassane Laye, qui décède en 2001. De succession en succession, Seydina Mouhamadou Makhtar Laye est le khalife et guide spirituel des layènes depuis 2021