C’est par la faute de mécaniciens automobiles, de vendeurs et réparateurs de motos et de motocyclettes et de menuisiers métalliques qui ont irrégulièrement occupé leur espace vital. Des gens quisquattent anarchiquement tout endroit vacant. Ils ont transformé les ruelles du quartier en dépotoirs d’épaves et les deux voies bitumées en ateliers de réparation et de tôlerie, débordant des terrains non encore construits qui leur font office de « base arrière ».
Du fait de leur étroitesse, la circulation en double sens sur les rues intérieures posait déjà un grand problème de fluidité et de sécurité, en raison des bus et camions qui en font des raccourcis vers les grands axes de dégagement qui encadrent le quartier et qui mènent vers les centres vitaux de la capitale. La situation ne pouvait qu’empirer gravement, avec l’anarchie qu’y font prévaloir ses désobligeants occupants, quand on sait que, sans ces rues, nulle sortie de l’îlot n’est possible.
Imaginez les drames qui peuvent survenir, à tout moment, quand il s’agit d’évacuer en urgence un malade, de faire recours aux pompiers en cas d’incendie, d’organiser des secours pour tout autre sinistre, et que toutes les entrées et sorties restent bouchées. Les deux rues bitumées qui ont pour vocation d’améliorer la fluidité de la circulation sur l’axe Grand Yoff - Liberté 6 sont en effet engorgées en permanence, car servant d’aires de réparation de véhicules, de stockage d’épaves, d’exposition et de rampe d’essayage de scooters pétaradant à longueur de journée. Cet environnement ainsi gravement pollué, isolé et étouffé est en plus rendu insalubre et insécure par leurs hôtes indésirables, source de nuisances matérielles, sonores et olfactive
Encombrement, insalubrité et insécurité
Et comme si cela ne suffisait pas, ils se livrent à de sanglantes bagarres et s’abreuvent d’insultes et d’insanités, sous le regard des enfants du quartier. Ce qui n’est évidemment pas sans nuire à leur éducation. Nombre de propriétaires ont fini par mettre leur maison en location et déménager. Ceux qui restent, bravent les insultes et le mal vivre. Certains sont au bord de la dépression, reclus dans leurs demeures assiégées.
Toujours est-il que la majorité des résidents n’a jamais baissé les bras. Constitués en « Collectif pour la Défense du Cadre de Vie Carrefour Liberté 6 face Camp Sékou Mballo », depuis plus d’une décennie, ils remuent ciel et terre, frappant à la porte de toutesles autorités pouvant et devant intervenir, pour que cesse leur calvaire. Des lettres de protestation et de demandes d’intervention accompagnées de pétitions signées par quasiment tous les habitants de la cité leur ont été adressées.
La première date de 2008, la dernière de 2020. Les interpellés sont : la Mairie de la ville Dakar, la Mairie de Grand Yoff, la DESCOS, le CETUD le Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Des réponses, il n’y a pas encore beaucoup par rapport aux attentes.
Le sous-préfet des Parcelles Assainies avait, le 14 décembre 2013, prié le Maire de Commune d’arrondissement de Grand Yoff de « demander à votre agent voyer de faire l’état des lieux, de dresser la liste des occupants avant de leur servir des sommations. Dans cette opération, vous pourrez, au besoin, solliciter l’appui de l’officier Chef du Poste de Police de Grand Yoff et me tenir informé des difficultés que vous aurez à rencontrer». Cette correspondance est restée sans suite. Le Maire d’alors de Grand Yoff n’avait pas réagi. Le mal empire, jour après jour. Le Collectif n’est pas resté les bras croisés. Il a diligenté une constatation, par huissier, de l’état de dégradation avancée des lieux. Il ne désespère pas, qu’avec la nouvelle équipe municipale en place, « des avancées significatives seront réalisées »?
Des solutions pour enrayer le mal
l a dégagé trois axes de solutions que la Mairie de Grand Yoff pourrait, sans trop tarder, faire exécuter. Elles passent par :
1- l’instauration d’une circulation en sens unique surles deux rues principales bitumées du quartier. Avec le CETUD qui s’est montré plutôt « réceptif »,suite à sa pétition de décembre passé, le Collectif est en train de voir la faisabilité de cette proposition, en relation avec les travaux du BRT.
2- le désencombrement de toutes les ruelles du quartier bloquées parles épaves de voitures.
3- la fermeture des boutiques des négociants en scooters et des ateliers des menuisiers mécaniques et des tôliers. Après, la prochaine et décisive étape sera nécessairement le démantèlement des garages mécaniques et le réaménagement de l’espace, pour qu’il redevienne le cadre de vie sain et sécurisé qu’il n’aurait dû jamais cesser d’être.
Mais à quand la fin du calvaire ? Cette question interpelle les autorités. Il ne faudrait pas qu’elles attendent que l’irréparable se produise pour réagir. Et le feu couve dangereusement…
Le Témoin
Du fait de leur étroitesse, la circulation en double sens sur les rues intérieures posait déjà un grand problème de fluidité et de sécurité, en raison des bus et camions qui en font des raccourcis vers les grands axes de dégagement qui encadrent le quartier et qui mènent vers les centres vitaux de la capitale. La situation ne pouvait qu’empirer gravement, avec l’anarchie qu’y font prévaloir ses désobligeants occupants, quand on sait que, sans ces rues, nulle sortie de l’îlot n’est possible.
Imaginez les drames qui peuvent survenir, à tout moment, quand il s’agit d’évacuer en urgence un malade, de faire recours aux pompiers en cas d’incendie, d’organiser des secours pour tout autre sinistre, et que toutes les entrées et sorties restent bouchées. Les deux rues bitumées qui ont pour vocation d’améliorer la fluidité de la circulation sur l’axe Grand Yoff - Liberté 6 sont en effet engorgées en permanence, car servant d’aires de réparation de véhicules, de stockage d’épaves, d’exposition et de rampe d’essayage de scooters pétaradant à longueur de journée. Cet environnement ainsi gravement pollué, isolé et étouffé est en plus rendu insalubre et insécure par leurs hôtes indésirables, source de nuisances matérielles, sonores et olfactive
Encombrement, insalubrité et insécurité
Et comme si cela ne suffisait pas, ils se livrent à de sanglantes bagarres et s’abreuvent d’insultes et d’insanités, sous le regard des enfants du quartier. Ce qui n’est évidemment pas sans nuire à leur éducation. Nombre de propriétaires ont fini par mettre leur maison en location et déménager. Ceux qui restent, bravent les insultes et le mal vivre. Certains sont au bord de la dépression, reclus dans leurs demeures assiégées.
Toujours est-il que la majorité des résidents n’a jamais baissé les bras. Constitués en « Collectif pour la Défense du Cadre de Vie Carrefour Liberté 6 face Camp Sékou Mballo », depuis plus d’une décennie, ils remuent ciel et terre, frappant à la porte de toutesles autorités pouvant et devant intervenir, pour que cesse leur calvaire. Des lettres de protestation et de demandes d’intervention accompagnées de pétitions signées par quasiment tous les habitants de la cité leur ont été adressées.
La première date de 2008, la dernière de 2020. Les interpellés sont : la Mairie de la ville Dakar, la Mairie de Grand Yoff, la DESCOS, le CETUD le Ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Des réponses, il n’y a pas encore beaucoup par rapport aux attentes.
Le sous-préfet des Parcelles Assainies avait, le 14 décembre 2013, prié le Maire de Commune d’arrondissement de Grand Yoff de « demander à votre agent voyer de faire l’état des lieux, de dresser la liste des occupants avant de leur servir des sommations. Dans cette opération, vous pourrez, au besoin, solliciter l’appui de l’officier Chef du Poste de Police de Grand Yoff et me tenir informé des difficultés que vous aurez à rencontrer». Cette correspondance est restée sans suite. Le Maire d’alors de Grand Yoff n’avait pas réagi. Le mal empire, jour après jour. Le Collectif n’est pas resté les bras croisés. Il a diligenté une constatation, par huissier, de l’état de dégradation avancée des lieux. Il ne désespère pas, qu’avec la nouvelle équipe municipale en place, « des avancées significatives seront réalisées »?
Des solutions pour enrayer le mal
l a dégagé trois axes de solutions que la Mairie de Grand Yoff pourrait, sans trop tarder, faire exécuter. Elles passent par :
1- l’instauration d’une circulation en sens unique surles deux rues principales bitumées du quartier. Avec le CETUD qui s’est montré plutôt « réceptif »,suite à sa pétition de décembre passé, le Collectif est en train de voir la faisabilité de cette proposition, en relation avec les travaux du BRT.
2- le désencombrement de toutes les ruelles du quartier bloquées parles épaves de voitures.
3- la fermeture des boutiques des négociants en scooters et des ateliers des menuisiers mécaniques et des tôliers. Après, la prochaine et décisive étape sera nécessairement le démantèlement des garages mécaniques et le réaménagement de l’espace, pour qu’il redevienne le cadre de vie sain et sécurisé qu’il n’aurait dû jamais cesser d’être.
Mais à quand la fin du calvaire ? Cette question interpelle les autorités. Il ne faudrait pas qu’elles attendent que l’irréparable se produise pour réagir. Et le feu couve dangereusement…
Le Témoin