La hausse des denrées de première nécessité est durement ressentie par les ménages de Diourbel. La plupart des familles en ville arrivent difficilement à joindre les deux bouts.
Mme Nogaye Diagne, une vendeuse de café Touba au marché Ndoumbé Diop, âgée de 55 ans, trouvée assise confortablement dans sa chaise raconte : « nous sommes très fatigués, nous les ménages et surtout les femmes. Nous avions l’habitude au Sénégal de respecter les 3 repas quotidiens. Nous arrivons aujourd’hui difficilement à assurer le repas de midi. Le diner, nous n’en parlons même pas».
Et de poursuivre : « Nous achetons souvent le soir la bouillie de mil appelée « fondé ». Parce que la plupart des ménages n’assurent pas le diner. Les chefs de familles assurent simplement le petit-déjeuner et le repas. Il y a même des gens qui ne peuvent assurer le repas de midi. Nous avons constaté une hausse sur le riz et sur l’huile. Les poissons qui coûtaient à l’époque 100 francs l’unité coûtent désormais 300 ou 400 francs. Les femmes sont très fatiguées. Nous nous débrouillons avec notre café. Nous n’avons pas assez de moyens. Tout est cher ».
Et de clamer haut et fort : « Le président de la République Macky Sall devrait nous aider à diminuer le prix du riz et de l’huile. Le litre d’huile qui se négociait à 1200 francs se vend actuellement à 1300 francs. Le kilogramme de riz parfumé se vend à 400 francs et l’autre riz brisé se vend à 350 francs le kg. Et les gens s’apprêtaient à augmenter le prix du pain ». Conclusion, dira-t-elle, « la vie est vraiment chère. Et tout cela repose sur les femmes ».
Mor Guèye Diouf, un enseignant à la retraite, embouche la même trompette. « La hausse du prix des denrées alimentaires a hautement affligé le pouvoir d’achat des familles. Quel que soit le rang social, nous ressentons tous les effets de ces problèmes-là. Nous avons certes des pensions de retraites acceptables mais nous sommes personnellement fauchés à cause de la longue maladie de mon épouse. A cela vient s’ajouter la cherté des denrées alimentaires.»
Non loin de là, on retrouve un vulgarisateur qui préfère garder l’anonymat. Trouvé en face de la gare routière de taxis sise à l’Hôtel de Ville de Diourbel, il assène sans fioritures : «L’Etat doit aider les couches vulnérables. Les populations sont très fatiguées car la vie est très chère. Il y a beaucoup de difficultés : le riz, l’huile et le pain sont des denrées qui ont connu des augmentations. Le matériel importé avec lequel nous travaillons est devenu trop cher, alors que nos revenus n’ont pas augmenté. Nous avons augmenté 1500 FCfa sur notre dépense quotidienne, pour nous permettre de pouvoir satisfaire nos besoins alimentaires. C’est dur pour un gorgorlou ».
Sud Quotidien
Mme Nogaye Diagne, une vendeuse de café Touba au marché Ndoumbé Diop, âgée de 55 ans, trouvée assise confortablement dans sa chaise raconte : « nous sommes très fatigués, nous les ménages et surtout les femmes. Nous avions l’habitude au Sénégal de respecter les 3 repas quotidiens. Nous arrivons aujourd’hui difficilement à assurer le repas de midi. Le diner, nous n’en parlons même pas».
Et de poursuivre : « Nous achetons souvent le soir la bouillie de mil appelée « fondé ». Parce que la plupart des ménages n’assurent pas le diner. Les chefs de familles assurent simplement le petit-déjeuner et le repas. Il y a même des gens qui ne peuvent assurer le repas de midi. Nous avons constaté une hausse sur le riz et sur l’huile. Les poissons qui coûtaient à l’époque 100 francs l’unité coûtent désormais 300 ou 400 francs. Les femmes sont très fatiguées. Nous nous débrouillons avec notre café. Nous n’avons pas assez de moyens. Tout est cher ».
Et de clamer haut et fort : « Le président de la République Macky Sall devrait nous aider à diminuer le prix du riz et de l’huile. Le litre d’huile qui se négociait à 1200 francs se vend actuellement à 1300 francs. Le kilogramme de riz parfumé se vend à 400 francs et l’autre riz brisé se vend à 350 francs le kg. Et les gens s’apprêtaient à augmenter le prix du pain ». Conclusion, dira-t-elle, « la vie est vraiment chère. Et tout cela repose sur les femmes ».
Mor Guèye Diouf, un enseignant à la retraite, embouche la même trompette. « La hausse du prix des denrées alimentaires a hautement affligé le pouvoir d’achat des familles. Quel que soit le rang social, nous ressentons tous les effets de ces problèmes-là. Nous avons certes des pensions de retraites acceptables mais nous sommes personnellement fauchés à cause de la longue maladie de mon épouse. A cela vient s’ajouter la cherté des denrées alimentaires.»
Non loin de là, on retrouve un vulgarisateur qui préfère garder l’anonymat. Trouvé en face de la gare routière de taxis sise à l’Hôtel de Ville de Diourbel, il assène sans fioritures : «L’Etat doit aider les couches vulnérables. Les populations sont très fatiguées car la vie est très chère. Il y a beaucoup de difficultés : le riz, l’huile et le pain sont des denrées qui ont connu des augmentations. Le matériel importé avec lequel nous travaillons est devenu trop cher, alors que nos revenus n’ont pas augmenté. Nous avons augmenté 1500 FCfa sur notre dépense quotidienne, pour nous permettre de pouvoir satisfaire nos besoins alimentaires. C’est dur pour un gorgorlou ».
Sud Quotidien