Les conseils de Karim Wade en détention depuis le 17 avril 2013 pour enrichissement illicite à hauteur de 694 milliards, ont plus d’un tour dans leur sac. Dans le cadre de la seconde mise en demeure (de justifier 98 milliards trouvés dans la trentaine de comptes bancaires à Monaco) qui a été servie à leur client vendredi dernier, la défense de Karim Wade a, depuis le 10 septembre dernier, 10 jours pour faire ses observations. Ce qui fait que le 20 septembre au plus tard, les plaideurs doivent se décider sur la stratégie à adopter face à cette nouvelle donne.
Selon des sources au fait du dossier, les avocats ne vont pas attendre l’expiration de ce délai accordé par le Président de la Commission d’Instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). En effet, dans les prochaines heures, un document sera déposé sur la table du Président Bèye. Il s’agit d’une requête aux fins de contre-expertise.
A en croire nos interlocuteurs, les avocats de Karim Wade estiment que l’expert qui a été désigné pour fouiner dans les comptes bancaires de Monaco n’est pas inscrit au tableau de l’ordre des experts et évaluateurs du Sénégal.
Par ailleurs, entre la remise du rapport par le Parquet spécial et la notification de la mise en demeure, il ne s’est écoulé que 48 heures. «En si peu de temps, ni Karim Wade ni ses conseils n’ont eu le temps d’apporter des éléments de réponses aux accusations contenues dans le fameux rapport. Les droits de la défense n’ont pas été respectés. Le rapport n’était pas contradictoire», remarque une source.
Autant de raisons, nous souffle-t-on, qui font que les avocats comptent déposer une requête aux fins de contre-expertise qui, espèrent-ils, va infirmer les conclusions du premier expert.
Le but, révèle notre source, est de bloquer un second mandat de dépôt.
Selon des sources au fait du dossier, les avocats ne vont pas attendre l’expiration de ce délai accordé par le Président de la Commission d’Instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). En effet, dans les prochaines heures, un document sera déposé sur la table du Président Bèye. Il s’agit d’une requête aux fins de contre-expertise.
A en croire nos interlocuteurs, les avocats de Karim Wade estiment que l’expert qui a été désigné pour fouiner dans les comptes bancaires de Monaco n’est pas inscrit au tableau de l’ordre des experts et évaluateurs du Sénégal.
Par ailleurs, entre la remise du rapport par le Parquet spécial et la notification de la mise en demeure, il ne s’est écoulé que 48 heures. «En si peu de temps, ni Karim Wade ni ses conseils n’ont eu le temps d’apporter des éléments de réponses aux accusations contenues dans le fameux rapport. Les droits de la défense n’ont pas été respectés. Le rapport n’était pas contradictoire», remarque une source.
Autant de raisons, nous souffle-t-on, qui font que les avocats comptent déposer une requête aux fins de contre-expertise qui, espèrent-ils, va infirmer les conclusions du premier expert.
Le but, révèle notre source, est de bloquer un second mandat de dépôt.