Le Sénégal serait quotidiennement victime de cyber-attaque, selon le directeur général de Sénégal Numérique SA. Cheikh Bakhoum, invité de l’émission << Le Point » sur la Rts a confié à notre confrère Omar Gningue que les attaques informatiques sont « une problématique que nous notons ». « C’est quasiment de manière permanente, toute l’an- née que nous subissons des at taques informatiques. Il arrive parfois qu’il y ait un peu de communication, de surmédiatisation d’une attaque, mais clairement c’est quelque chose que nous vivons tous les jours », a déclaré le responsable politique de l’Apr à Grand-Yoff.
Toutefois dit-il : « Je voudrais rassurer nos compatriotes que ces attaques n’ont réellement pas atteint nos systèmes, n’ont pas paralysé le fonctionnement de l’Etat. Parce qu’à chaque fois que nous avons connu ces périodes, tout de suite, on a eu la riposte de la part de nos ingénieurs, de notre Etat, pour les mettre hors d’état de nuire ». Pour le Dg de Sénégal Numérique, la cybercriminalité qui est aujourd’hui posée à tous les Etats du monde est une question importante qu’il va falloir prendre en charge. « Nous devons investir davantage sur les outils, sur les ressources humaines, sur ces questions pour préserver l’intégrité de notre territoire, l’intégrité de notre cyberespace », a laissé entendre Cheikh Bakhoum.
Revenant sur la suspension de la connexion internet, due aux évènements de juin, il dira que : « c’est un problème dans la quasi-totalité des pays du monde. Récemment, en France, les réseaux ont été coupés », rappelle-t-il en guise d’exemple. Pour M. Bakhoum, c’est un questionnement qui est là . » Les réseaux sociaux, l’internet, ont amené beaucoup d’opportunités pour nos économies, pour nos pays et pour la marche du monde en général. Avant l’internet, pour apprendre ou s’informer, il fallait faire des kilomètres.
Aujourd’hui, tout est à portée de main. Donc clairement c’est des avantages, mais il y a aussi des inconvénients », reconnait-il. « Il y a des dérives que nous notons dans ces réseaux et lorsque cet outil est utilisé par des malfaiteurs ou des gens qui se coordonnent pour pouvoir faire du mal à un pays, l’Etat, les Forces de défense et de sécurité ont l’obligation de prendre les mesures qu’il faut « , a laissé entendre le Dg de Séné gal Numérique SA.