Mauvais casting et sortie ratée au premier degré du Président ghanéen Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO. C’est au finish: Du Tout ça ! Pour ça! Alors que l’opinion nationale guinéenne et malienne était scotchée à suivre les derniers rebondissements du raout de la Cedeao qui se tenait ce dimanche du côté d’Accra (capitale du Ghana) sous la présidence du Chef de l’État Nana Addo, le communiqué final de ce 3ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement n’a pas produit les effets escomptés. Mais, en dépit, de petites voltiges de remontrances à l’endroit des deux nouvels hommes forts de Bamako et Conakry, les Colonels Assimi GOITA et Mamadi Doumbya, rien de nouveau sous le ciel assombrissant de cette organisation sous-régionale qui perd progressivement de sa lucidité et de son entregent diplomatique. Incapable de faire passer ses messages, la Cedeao se tire des balles dans les pieds et blinde autour d’elle le sentiment de rejet affirmé des millions de concitoyens africains de la zone. Loin des études chaudières de Bamako et Conakry, la Cedeao vient de faire tomber les masques. Et de quelle manière ? Contre toute attente. Le hic de son communiqué final issu du raout d’Accra, est lié à la nomination du diplomate ghanéen Mohamed Ibn Chambas comme nouveau Envoyé spécial en Guinée de la Cedeao. Selon des sources autorisées exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, la nomination de l’ex-Représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui-rappelons le- a fait ses adieux, il y’a seulement quelques mois, pour se faire remplacer par le ‘’raffiné et poignant’’ diplomate tchadien Annadif SALEH Mahamat, résulte bel et bien de plusieurs tractations discrètes sur l’axe Accra- Abidjan et Brazaville.
Pour le moins que l’on puisse dire, en l’état actuel ‘’prometteur’’ avec un brin de souplesse, du processus de transition en Guinée, sous la direction du Colonel Mamadi Doumbia, lequel s’efforcerait depuis la prise du pouvoir le 05 septembre dernier, à établir et consolider le pacte politique d’une bonne sortie de crise, la nomination de Mohamed Ibn Chambas, apparaît comme un gros boulet sous les pieds de la transition militaire qui déroule sa feuille de route. Sans entraves. Selon des sources autorisées consultées par Confidentiel Afrique, Conakry n’a pas pour l’instant, besoin de s’attacher les services du Ghanéen pour l’extirper du guêpier. En vérité, le diplomate Ibn Chambas (71 ans) traîne une réputation de ne pas être très souvent un adepte de hauts faits d’armes à magnifier sous les toits, au terme de ses grandes opérations de médiation. Peu ou presque pas, ses missions de bons offices dans des pays en crise politique se sont avérées des échecs patents. Sa manière de manager ses opérations de sortie de crise dans ses champs d’intervention en sa qualité d’ex-Représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre, est souvent décriée par bon nombre d’acteurs politiques directs en terre ouest-africaine. Une source bien informée a glissé à Confidentiel Afrique, qu’il est plus un facteur à problème que la solution elle-même attendue. Sa cooptation hier à l’issue du 3ème sommet extraordinaire de la Cedeao n’inspire pas trop confiance dans bon nombre d’officines diplomatiques averties et pointues sur des questions de médiation de crise politique. Elles le glissent, sans gants, en coulisses. On ergote ça et là que Ibn Chambas est perçu comme un ‘’chasseur de primes’’ et un assidu habitué des palais africains où sa neutralité et son entregent à dénouer l’échafaud politico-sécuritaire n’ont pas été au grand rendez-vous.’’Mohamed Ibn Chambas n’a pas de mordant et de coffre dans ses opérations de médiation, au delà de son élégance physique et son air avenant’’ souffle un diplomate, vieille connaissance du nouveau envoyé spécial. À Conakry, l’homme avait pris goût et l’habitude de passer à la table de l’ex-locataire du palais Sékoutoureya. Ses fréquentations régulières de nuit comme de jour chez Alpha CONDE étaient connues du gratin politique guinéen. Ses rapports en Guinée avec plusieurs partis de l’opposition guinéenne et pans de la société civile n’étaient pas huilés, même au summum des émeutes sanglantes en 2015, 2018, 2020. Ibn Chambas n’a pas levé le moindre petit doigt. Il a même mis sous le coude les volumineux rapports d’enquêtes de Amnesty International sur les folles tueries en Guinée.
Plus qu’attendu sur le terrain d’un compromis politique inclusif, alors que sa mission de son chef hiérarchique Guturess Antonio était de trouver une issue heureuse au forcing de l’obsession du 3ème mandat de son ami Alpha CONDÉ, Ibn Chambas passait pour un bling-bling ‘’chocolaté’’, au service du pouvoir en place.
Idem en Sierra Léone, où selon nos informations, Chambas avait été au finish contraint de prendre langue avec l’opposant Julius Mada Bio, pour éclaircir certains points en suspens. Selon nos sources, Chambas avait un penchant pour le challenger Samura KAMARA au détriment de Juluis Maada BIO. Ce dernier remportera haut la main les joutes présidentielles en Sierra Leone. À Conakry, nos investigations poussées, nous ont conduites à découvrir en 2015, sous le plomb d’une crise politique aiguë, entre le déchu Président Alpha CONDÉ et l’opposition guinéenne, que Mohamed Ibn Chambas s’était érigé en ‘’vrai procureur’’ de son candidat et ami Alpha CONDÉ, à qui il servait de sa béquille politique son passe droit qui s’est avéré en enfer cauchemardesque. À l’évidence, une grande partie du trauma politik guinéen serait l’œuvre de l’ancien Représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre. Des sources crédibles nous ont rapporté que du côté de certains états politiques de l’opposition guinéenne, on s’organise à refuser la nomination de Mohamed Ibn Chambas, jugée ‘inopportune et impertinente’’ pour une sortie de crise politique transitoire réussie. Toutefois, le plus intriguant dans cette nouvelle cooptation du diplomate ghanaéen, un faisceau d’éléments irréfutables se cachent derrière cette opération commando la libération inconditionnelle de l’ancien Président Alpha CONDÉ. Les langues se délient depuis hier dimanche au niveau des câbles diplomatiques et laissent entendre que si le mobile prééminent de la mission de Ibn Chambas était celui simplement de faire libérer l’ex- homme fort de Conakry, alors que seule décision souveraine qui vaille aujourd’hui est entre les mains de la junte militaire guinéenne, on s’éloignerait de la ligne attendue afin d’aider la Guinée à reussir sa transition. Nous reviendrons dans notre prochaine édition sur les tractations entre Alassane Dramane OUATTARA, Sassou NGUESSO et Nana Ada KUFFO qui ont manœuvré la nomination de Mohamed Ibn Chambas.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)
Pour le moins que l’on puisse dire, en l’état actuel ‘’prometteur’’ avec un brin de souplesse, du processus de transition en Guinée, sous la direction du Colonel Mamadi Doumbia, lequel s’efforcerait depuis la prise du pouvoir le 05 septembre dernier, à établir et consolider le pacte politique d’une bonne sortie de crise, la nomination de Mohamed Ibn Chambas, apparaît comme un gros boulet sous les pieds de la transition militaire qui déroule sa feuille de route. Sans entraves. Selon des sources autorisées consultées par Confidentiel Afrique, Conakry n’a pas pour l’instant, besoin de s’attacher les services du Ghanéen pour l’extirper du guêpier. En vérité, le diplomate Ibn Chambas (71 ans) traîne une réputation de ne pas être très souvent un adepte de hauts faits d’armes à magnifier sous les toits, au terme de ses grandes opérations de médiation. Peu ou presque pas, ses missions de bons offices dans des pays en crise politique se sont avérées des échecs patents. Sa manière de manager ses opérations de sortie de crise dans ses champs d’intervention en sa qualité d’ex-Représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre, est souvent décriée par bon nombre d’acteurs politiques directs en terre ouest-africaine. Une source bien informée a glissé à Confidentiel Afrique, qu’il est plus un facteur à problème que la solution elle-même attendue. Sa cooptation hier à l’issue du 3ème sommet extraordinaire de la Cedeao n’inspire pas trop confiance dans bon nombre d’officines diplomatiques averties et pointues sur des questions de médiation de crise politique. Elles le glissent, sans gants, en coulisses. On ergote ça et là que Ibn Chambas est perçu comme un ‘’chasseur de primes’’ et un assidu habitué des palais africains où sa neutralité et son entregent à dénouer l’échafaud politico-sécuritaire n’ont pas été au grand rendez-vous.’’Mohamed Ibn Chambas n’a pas de mordant et de coffre dans ses opérations de médiation, au delà de son élégance physique et son air avenant’’ souffle un diplomate, vieille connaissance du nouveau envoyé spécial. À Conakry, l’homme avait pris goût et l’habitude de passer à la table de l’ex-locataire du palais Sékoutoureya. Ses fréquentations régulières de nuit comme de jour chez Alpha CONDE étaient connues du gratin politique guinéen. Ses rapports en Guinée avec plusieurs partis de l’opposition guinéenne et pans de la société civile n’étaient pas huilés, même au summum des émeutes sanglantes en 2015, 2018, 2020. Ibn Chambas n’a pas levé le moindre petit doigt. Il a même mis sous le coude les volumineux rapports d’enquêtes de Amnesty International sur les folles tueries en Guinée.
Plus qu’attendu sur le terrain d’un compromis politique inclusif, alors que sa mission de son chef hiérarchique Guturess Antonio était de trouver une issue heureuse au forcing de l’obsession du 3ème mandat de son ami Alpha CONDÉ, Ibn Chambas passait pour un bling-bling ‘’chocolaté’’, au service du pouvoir en place.
Idem en Sierra Léone, où selon nos informations, Chambas avait été au finish contraint de prendre langue avec l’opposant Julius Mada Bio, pour éclaircir certains points en suspens. Selon nos sources, Chambas avait un penchant pour le challenger Samura KAMARA au détriment de Juluis Maada BIO. Ce dernier remportera haut la main les joutes présidentielles en Sierra Leone. À Conakry, nos investigations poussées, nous ont conduites à découvrir en 2015, sous le plomb d’une crise politique aiguë, entre le déchu Président Alpha CONDÉ et l’opposition guinéenne, que Mohamed Ibn Chambas s’était érigé en ‘’vrai procureur’’ de son candidat et ami Alpha CONDÉ, à qui il servait de sa béquille politique son passe droit qui s’est avéré en enfer cauchemardesque. À l’évidence, une grande partie du trauma politik guinéen serait l’œuvre de l’ancien Représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest et du Centre. Des sources crédibles nous ont rapporté que du côté de certains états politiques de l’opposition guinéenne, on s’organise à refuser la nomination de Mohamed Ibn Chambas, jugée ‘inopportune et impertinente’’ pour une sortie de crise politique transitoire réussie. Toutefois, le plus intriguant dans cette nouvelle cooptation du diplomate ghanaéen, un faisceau d’éléments irréfutables se cachent derrière cette opération commando la libération inconditionnelle de l’ancien Président Alpha CONDÉ. Les langues se délient depuis hier dimanche au niveau des câbles diplomatiques et laissent entendre que si le mobile prééminent de la mission de Ibn Chambas était celui simplement de faire libérer l’ex- homme fort de Conakry, alors que seule décision souveraine qui vaille aujourd’hui est entre les mains de la junte militaire guinéenne, on s’éloignerait de la ligne attendue afin d’aider la Guinée à reussir sa transition. Nous reviendrons dans notre prochaine édition sur les tractations entre Alassane Dramane OUATTARA, Sassou NGUESSO et Nana Ada KUFFO qui ont manœuvré la nomination de Mohamed Ibn Chambas.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)