Tôt ce samedi 20 juillet, certains parents sont déjà à l’entrée de la chambre mortuaire. Un peu plus loin, des policiers stationnés suivent le rassemblement. Un agent recommande aux familles de se rendre plutôt au ministère de la Sécurité pour une rencontre.
Devant l’immeuble qui abrite le ministère, le ton commençait à monter au sein des familles, qui reprochent aux autorités de leur avoir dit qu’elles pouvaient enlever les corps sans aucune autre information sur la suite de l’enquête. Venu de Bobo Dioulasso, Habib Traoré n’accepte pas « la manière dont ça a été dit de récupérer les corps ». Oncle d’une victime, il affirme avoir « le droit de savoir ce qu’il s’est passé ».
Après un peu plus d’une heure de discussions avec le ministre de la Sécurité et celui de la Justice, les familles acceptent finalement de procéder à l’identification et à l’inhumation des corps. Mais elles ne savent toujours pas les circonstances des décès et s’inquiètent que l’enquête ne subisse le même sort que d’autres dossiers.
« Personnellement, je m’en fiche pas mal des résultats de l’autopsie, puisqu’on ne nous a pas demandé notre avis avant de la faire. S’il s’agissait de notre volonté, peut-être que l’enterrement aurait été fait il y a quatre ou cinq jours » déplore un proche. « Tout le temps, c’est comme ça : quand on tue des gens, c’est l’autopsie, le gouvernement doit s’occuper de ça, c’est toujours la même chose, rien n’a changé », rappelle un autre.
Les familles souhaitent connaître les conclusions de l’enquête judiciaire dans les meilleurs délais.
RFI
Devant l’immeuble qui abrite le ministère, le ton commençait à monter au sein des familles, qui reprochent aux autorités de leur avoir dit qu’elles pouvaient enlever les corps sans aucune autre information sur la suite de l’enquête. Venu de Bobo Dioulasso, Habib Traoré n’accepte pas « la manière dont ça a été dit de récupérer les corps ». Oncle d’une victime, il affirme avoir « le droit de savoir ce qu’il s’est passé ».
Après un peu plus d’une heure de discussions avec le ministre de la Sécurité et celui de la Justice, les familles acceptent finalement de procéder à l’identification et à l’inhumation des corps. Mais elles ne savent toujours pas les circonstances des décès et s’inquiètent que l’enquête ne subisse le même sort que d’autres dossiers.
« Personnellement, je m’en fiche pas mal des résultats de l’autopsie, puisqu’on ne nous a pas demandé notre avis avant de la faire. S’il s’agissait de notre volonté, peut-être que l’enterrement aurait été fait il y a quatre ou cinq jours » déplore un proche. « Tout le temps, c’est comme ça : quand on tue des gens, c’est l’autopsie, le gouvernement doit s’occuper de ça, c’est toujours la même chose, rien n’a changé », rappelle un autre.
Les familles souhaitent connaître les conclusions de l’enquête judiciaire dans les meilleurs délais.
RFI