nterpellé dans la nuit du 12 au 13 novembre par la direction de la surveillance du territoire, Naïm Touré a été gardé dans un lieu inconnu. Après plusieurs heures de recherche, c’est finalement au service régional de la police judiciaire que son avocat maître Prosper Farama a pu le retrouver. « C’était un enlèvement car son interpellation n’a respecté aucune procédure » dénonce l’avocat.
Cette interpellation de l’activiste Naïm Touré a enflammé les réseaux sociaux au Burkina. Les internautes à avoir critiqué la méthode d’arrestation sans mandat sont nombreux. « Le procureur n’était même pas au courant de la procédure » martèle Prosper Farama.
Une tentative de démoralisation des forces de sécurité
Des critiques qui ont poussé la police nationale à donner la raison de l’interpellation de l’activiste. « Cette interpellation fait suite à des publications faites par l’intéressé su les réseaux sociaux », peut-on lire dans un communiqué.
Selon maître Prosper Farama, il est reproché à Naïm Touré, « une tentative de démoralisation des forces de défense et de sécurité ». Dans une publication, explique l’avocat, son client aurait parlé de la « promotion de la médiocrité », parlant de certaines nominations au sein des forces armées.
« En quoi donner son opinion sur la gestion de la crise sécuritaire peut-il être considéré comme une tentative de démoralisation des troupes ? » se demande maître Prosper Farama.
Cette interpellation de l’activiste Naïm Touré a enflammé les réseaux sociaux au Burkina. Les internautes à avoir critiqué la méthode d’arrestation sans mandat sont nombreux. « Le procureur n’était même pas au courant de la procédure » martèle Prosper Farama.
Une tentative de démoralisation des forces de sécurité
Des critiques qui ont poussé la police nationale à donner la raison de l’interpellation de l’activiste. « Cette interpellation fait suite à des publications faites par l’intéressé su les réseaux sociaux », peut-on lire dans un communiqué.
Selon maître Prosper Farama, il est reproché à Naïm Touré, « une tentative de démoralisation des forces de défense et de sécurité ». Dans une publication, explique l’avocat, son client aurait parlé de la « promotion de la médiocrité », parlant de certaines nominations au sein des forces armées.
« En quoi donner son opinion sur la gestion de la crise sécuritaire peut-il être considéré comme une tentative de démoralisation des troupes ? » se demande maître Prosper Farama.