Poursuivi pour « outrage au président », l’activiste franco-béninois Kémi Séba a été condamné par la justice burkinabè, ce jeudi 26 décembre 2019, à deux mois et une amende de 200 000 F CFA, le tout assorti du sursis. A sa sortie d’audience, après ce verdict, il a réitéré les propos, objet de son arrestation.
« Je ne regrette absolument rien de ce que j’ai dit. J’assume chaque mot, chaque lettre. Quand nos président continueront à recevoir des ordres des forces néocoloniales françaises, il y aura une jeunesse africaine qui prendra ses responsabilités, peu importe le prix à payer », a-t-il dit devant la presse.
Et d’ajouter : « On m’a condamné à deux mois avec sursis qui sont en réalité deux mois symboliques parce que même les juges savent que j’ai raison. Nous allons continuer le combat. Je constate que quand Macron (Emmanuel) donne des ordres, personne ne bronche mais quand la jeunesse africaine demande à nos parents de prendre leurs responsabilités, il est plus facile d’attaquer cette jeunesse que d’attaquer l’oligarchie française. Je remercie mon avocat qui a fait son devoir avec dignité ».
A l’endroit de ceux qu’il considère comme des serviteurs du colon, Kémi Séba avertit : « personne sur cette terre ne pourra nous empêcher de dire ce que nous pensons. Et il faut qu’ils comprennent que la prison, c’est la 4e fois qu’on m’y envoie et à chaque fois, j’en ressors plus fort. Même si on me tue, la jeunesse africaine est bien plus déterminée qu’on ne peut l’imaginer. Donc rien et ni personne ne nous arrêtera. L’Afrique ou la mort, nous vaincrons ».
« Je ne regrette absolument rien de ce que j’ai dit. J’assume chaque mot, chaque lettre. Quand nos président continueront à recevoir des ordres des forces néocoloniales françaises, il y aura une jeunesse africaine qui prendra ses responsabilités, peu importe le prix à payer », a-t-il dit devant la presse.
Et d’ajouter : « On m’a condamné à deux mois avec sursis qui sont en réalité deux mois symboliques parce que même les juges savent que j’ai raison. Nous allons continuer le combat. Je constate que quand Macron (Emmanuel) donne des ordres, personne ne bronche mais quand la jeunesse africaine demande à nos parents de prendre leurs responsabilités, il est plus facile d’attaquer cette jeunesse que d’attaquer l’oligarchie française. Je remercie mon avocat qui a fait son devoir avec dignité ».
A l’endroit de ceux qu’il considère comme des serviteurs du colon, Kémi Séba avertit : « personne sur cette terre ne pourra nous empêcher de dire ce que nous pensons. Et il faut qu’ils comprennent que la prison, c’est la 4e fois qu’on m’y envoie et à chaque fois, j’en ressors plus fort. Même si on me tue, la jeunesse africaine est bien plus déterminée qu’on ne peut l’imaginer. Donc rien et ni personne ne nous arrêtera. L’Afrique ou la mort, nous vaincrons ».